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 Pour quelques heures sup' de plus...

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Lincoln Greenwater
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Lincoln Greenwater

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MessageSujet: Pour quelques heures sup' de plus...   Pour quelques heures sup' de plus... Icon_minitimeSam 31 Mai - 17:23

Celui qui un jour a dit, tout ce qui est petit est mignon, n'avait certainement jamais vu le magasin de Lincoln. L'atmosphère y était pesante, presque étouffante. Il faut dire que la fumée de pipe et l'odeur acre qu'elle transportait n'arrangeait pas les choses. Quelques lampes style lampe à gaz genre fin 19e diffusaient une chiche lumière créait de nombreuses zones d'ombre et donnait aux endroits éclairés des allures de messe mortuaire.
Pour parfaire le tableau, contre les deux murs latéraux s'étalaient des étagères profondes montant jusqu'au plafond, et surchargées de produits divers et variés et organisés... Non pas organisés en fait. Pour être franc, il n'y avait aucune logique dans le rangement de Lincoln. Des gris-gris et des amulettes côtoyaient des produits contre les insectes et de temps en temps un bouquin à la reliure pleine de symboles cabalistiques s’immisçait dans tout ce fatras désordonné.

Il y avait de tout ici, aussi bien des ingrédients pour des philtres et des sorts, que de l'anti-moustique ou de la crème solaire. Quelques objets plus typiques, comme des couteaux aux formes alambiquées ou même de petits animaux dans des cages ornaient certains pans de ces murs de bordel entassé.
Et au bout de ce couloir, où deux personnes tenaient tout juste de front, se trouvait le comptoir, qui servait également d'atelier de confection au Vodoun. Cet espace était constamment plongé dans un brouillard épais, généré par la pipe du propriétaire. Lincoln fumait comme un pompier et ça n'allait pas en s'arrangeant avec les années. Qui plus est, il avait besoin de fumer pour se concentrer sur ses confections de poupées ou de sortilèges. Ou tout simplement pour les pendentifs pittoresques (Pour pas dire moches...), qu'il vendait aux touristes comme étant des amulettes attirant les femmes, les hommes, affermissant la virilité ou diminuant la peau d'orange. Il y en avait pour tous les goûts et surtout pour toutes les bourses (Rapport à l'argent hein, pas à la virilité... J'vous vois venir!).

Le peu de lumière qui traverse la vitrine frontale fumée (naturellement, des années de tabac!), n'arrive généralement qu'à rendre l'ambiance du magasin plus inquiétante encore, même en plein été avec un maximum d'exposition, on a toujours l'impression de débarquer dans un service de pompes funèbres. Mais d'après Lincoln, ça rajoute à l'immersion du touriste. Bonne excuse pour cacher le fait qu'il n'a pas envie de se fatiguer à faire des travaux, ou même le ménage, voir juste à aérer de temps en temps.

Et comble du mauvais goût, il avait rebaptisé son magasin "Loattitude", histoire d'avoir un nom un peu yogi, accrocheur pour les touristes, mais tellement kitsch...
Mais pour l'heure, le vieil homme travaillait d'arrache-pied sur un pendentif (un vrai, pour une fois.) de Facilité. Dans la théorie cela fonctionnait un peu comme un pendentif de Chance, mais avec moins de hasard. En gros cela simplifiait les tâches à accomplir, ou l'apprentissage. Et force lui était de constater que les vrais sorts étaient bien plus compliquer à implanter que les faux (qu'il ne faut pas implanter puisque c'est des faux, vous suivez?). Il avait même dû ouvrir un bouquin, ce qu'il n'avait pas fait depuis des années dans le cadre de son travail. Le sort imposait peu d'ingrédients, mais dans des doses extrêmement précises, et surtout avec un rituel et des paroles bien particulières en créole, langue qu'il maîtrisait assez mal. Il tirait sur sa pipe avec acharnement et on pouvait même distinguer une ou deux gouttes de sueur perler à son front. Il était rare qu'il se concentre autant sur un travail, d'habitude il avait une certaine facilité avec les travaux minutieux, mais celui-ci requérait toute son attention.

Il était tellement concentré, qu'il avait même oublié de fermer le magasin, il lui semblait bien qu'on lui avait même parlé à un moment, mais il n'avait pas levé les yeux, ni même répondu, il supposait que le client était parti au bout d'un moment. Il n'osait pas trop lever des yeux de son travail pour vérifier s'il y avait encore quelqu'un, de peur de rater une étape ou carrément de perdre le fil, ce qui serait problématique.
La nuit avait commencé à tomber, et la foule diurne compacte avait laissé place aux badauds nocturnes plus dispersés. Mais quand Lincoln était concentré sur quelque chose, plus rien autour n'existait...
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MessageSujet: Re: Pour quelques heures sup' de plus...   Pour quelques heures sup' de plus... Icon_minitimeDim 1 Juin - 16:05

Depuis son arrivée à la Nouvelle-Orléans, Alecto avait tourné autour du sujet vaudou sans jamais osé s'en approcher. Comme plusieurs milliers de touristes chaque année, elle s'était rendu à la tombe de Marie Laveau, et y avait laissé une boîte de cigares et une bouteille de rhum. Une offrande ne peut jamais faire de mal après tout.
Elle savait que la communauté vaudoun était très dense ici, mais quelque chose l'avait retenu de faire le premier pas. Pourtant, tout son être lui criait d'agir. Elle devait retrouver une connexion avec les loas, ce besoin la rendait folle. Elle ne pouvait plus supporter ce silence, après des années à les entendre converser en elle.

Mais est-ce que les vaudouns pourraient le comprendre ? Pour beaucoup, elle ne devait rien être d'autre qu'une énième suceuse de sang et ses croyances pourraient être vues comme une insulte.
Voilà pourquoi elle n'avait encore entrepris aucune démarche de ce côté là. Mais ce soir...la nuit était si belle. Il n'y avait pas un souffle de vent dans les rues et les passant se promenaient en tenues légères, dévoilant un corps trop longtemps maintenu captif par des vêtements chauds. Elle même ne portait qu'un bustier qui dévoilait sa gorge et sa nuque, révélant ses nombreux tatouages. En tant que vampire, elle ne pouvait plus vraiment sentir les changements de température, mais ce genre d'ambiance était tout de même agréable.
Au loin, elle entendit le son caractéristique des tambours Rada et leur mélopée incessante. Sûrement une bande de jeunes pratiquants du Vaudou en goguette qui cherchaient à se faire remarquer. La rumeur de leurs cris et de leurs chants lui parvint bientôt aux oreilles. Alecto fut soudain prise d'une violente crise de jalousie. Elle avait été comme ces jeunes il n'y avait pas si longtemps, la tête martelée de rythmes rapides, de formules et de prières, se donnant corps et âme à ces pratiques qui avaient si longtemps rythmé sa vie. C'était injuste. Pourquoi sa condition de non-morte avait-elle brisé les liens qu'elle entretenait avec ce monde ? Les loas n'avaient-ils donc rien à dire aux créatures de la nuit ? La méprisaient-elle maintenant ?

Alecto pressa le pas, cherchant à échapper au martellement des tambours, mais ils résonnaient encore dans son crâne, remplaçant les battements de cœur qu'elle n'avait plus.
Ces pas l'emmenèrent bientôt devant une petite échoppe au nom d'un mauvais goût achevé.

« Loattitude »

Décidément, tout ce soir lui rappelaient son ancienne religion. Le magasin était sûrement un attrape touriste dont le propriétaire était un ancien échappé de Woodstock qui en savait autant sur le Vaudou que son voisin de palier, mais ça valait le coup d'essayer. La vampire pris son courage à deux mains et poussa la porte.
L'échoppe était d'une propreté douteuse et il était impossible de voir à plus d'un mètre devant soi tant tout était plongé dans la fumé. Cela sentait les épices, la paille et le tabac bon marché, avec un léger relent de sang séché qu'Alecto n'eût aucun mal à identifier. Elle ne voyait pas grand-chose mais lança tout de même un

« Bonsoir ».

Il y avait quelque chose de vaguement humain au fond du magasin, qui semblait s'activer sur quelque chose. Elle ne vit qu'un tas de dreadlocks emmêlé, ce qui confirma sa première intuition. Enfin, il fallait s'y attendre, ce n'était pas dans ce genre d'endroit qu'elle rencontrerait la solution à son problème. Mais maintenant qu'elle était là, autant en profiter.
Elle parcouru les nombreuses étagères du regard. A son départ de New York, elle avait laissé les trois quarts de ses affaires derrière elle et racheter quelques petits objets sacrés ne lui feraient sûrement pas de mal. Elle avisa des statuettes représentant les Marrassa et s'en approcha avec curiosité.
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Lincoln Greenwater
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MessageSujet: Re: Pour quelques heures sup' de plus...   Pour quelques heures sup' de plus... Icon_minitimeMar 3 Juin - 10:25

Il y était presque, plus qu'une seule phrase à prononcer et il allait pouvoir terminer cette saloperie d'amulette! Il pourrait ensuite la revendre un paquet de blé! Il commença à murmurer les mots en créole, tout était parfaitement minuté...

"- Sa se fasil ki sa mwen fè...
- Bonsoir."

Et meeeeeeeeeerdeuuuuuh!!! Le brin de lichen commençait déjà à brunir et à se rabougrir, tandis que les ailes de scarabées s'étaient tout simplement évaporées, tout ça parce qu'il avait hésité une demi-seconde! Pendant quelques secondes il observa l'amulette se décomposer d'elle-même, le fruit de dix heures de boulot, qui se gazéifiait dans la salle... Il tentait de retrouver son calme et hésita plusieurs longues secondes à balancer les restes sur la cliente inopportune qui lui avait fait raté une vente potentielle juteuse!
A coup de longues respiration profondes et d'un peu de yoga, il réussit à se calmer, un peu... Il leva enfin les yeux de son travail pour observer la cliente qui l'avait dérangé.

Lincoln avait développé un don au fil des années passées dans un brouillard de fumée, une très bonne vue, c'est pourquoi il n'eut aucun mal à repérer les courbes généreuses et le décolleté plongeant de la demoiselle, qui paraissait qui plus est, plutôt jeune. Quelques années en arrière, il aurait pu être tenter de tâter de ce croupion, mais il avait appris à ne plus draguer de minettes, et de toute façon ses techniques étaient probablement datées.
Il la vit en grande contemplation devant une statuette des Marassas, une malade? Ou qui cherchait peut-être à soigner quelqu'un? Vu la pâleur de sa peau, il était plus probable que c'était elle qui avait besoin d'aide.
Il fit l'effort de faire le tour de son comptoir, pour s'y adosser. Et se contenta de fixer la donzelle. Il avait appris qu'un regard insistant attirait souvent mieux l'attention qu'une parole. Sa haine de la jeune femme s'était muée en irritation, c'est pourquoi quand il ouvrit enfin la bouche, le ton était sec, et peu amène.


"- Je peux vous aider?"
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MessageSujet: Re: Pour quelques heures sup' de plus...   Pour quelques heures sup' de plus... Icon_minitimeMar 3 Juin - 21:16

Une odeur de brûlé se répandit dans la boutique, suivi de près par un juron venant du tas de dreadlocks. Alecto jeta un coup d’œil pour vérifier que l'entité n'avait pas pris feu et surpris un regard peu amène. Elle détourna rapidement le regard et reporta son attention sur les étagères. Visiblement, elle dérangeait. Ses connaissances du vaudou n'était pas encore assez approfondies pour savoir ce que le propriétaire de la boutique avait tenté de faire. Probablement un gri-gri quelconque, elle avait entendu quelques termes en créole, mais elle ne maîtrisait pas cette langue. Sa connaissances du français lui permettait tout juste de comprendre quelques mots ici et là.

En tout cas, il y avait fort à penser que le marchand la tiendrait responsable de son échec, et cela n'allait pas être simple d'engager une conversation après cela. Il se levait à présent. Il était beaucoup plus grand que son allure le laissait supposer et sa longue silhouette se déplia comme un accordéon pour venir se placer non loin d'elle. Il était très impressionnant avec son physique d'ascète et ses yeux sombres. Bien plus sérieux qu'elle ne l'avait supposé au début. Alecto s'était attendue à tenir le crachoir à un hippie shooté au patchouli mais l'homme avait l'air bien plus que ça. Ses gestes dégageaient une sorte d'assurance tranquille très impressionnante.

« - Je peux vous aider ? »

Le ton de sa voix signifiait plus quelque chose du genre « casse-toi, dégage » mais la jeune vampire décida de passer outre et lui adressa son sourire le plus éclatant. Cela lui empêcherait peut-être de loucher sans vergogne dans son décolleté comme il faisait présentement. Elle s'approcha de lui, tout en bénissant l'éclairage approximatif du magasin : la plupart des lumières artificielles donnaient à sa peau un aspect translucide qui lui permettait difficilement de dissimuler sa nature de vampire. Les lampes à gaz lui permettaient de passer encore pour une Norme durant un certain temps.

« Je ne sais pas exactement. Je suis à la recherche de plusieurs statuettes de ce genre, dont une représentant Papa Legba. Je viens d'arriver dans cette ville et toutes mes possessions ne m'ont pas suivies, je cherche donc à renouveler mon matériel, pour pouvoir faire mes offrandes correctement ».

Elle avait tenté de prononcer sa phrase sur le ton le plus neutre possible. Alecto avait souvent rencontré du mépris vis à vis de sa pratique du vaudou. Plusieurs pratiquants ne l'avaient vu que comme une adolescente en manque de sensations fortes, cherchant à se démarquer en adoptant une religion peu commune. Voilà pourquoi, la plupart du temps, elle évitait de faire étalage de ses croyances, même devant d'autres adeptes.

« Je voudrais aussi savoir si il existe des lieux de cultes ouverts aux adeptes dans le coin. Je n'ai pas encore eu le temps de chercher depuis mon arrivée ».

C'était peut-être un peu abrupt mais cela ferait l'affaire. Et après tout, elle n'avait pas à avoir honte ! Elle n'était tout de même pas la seule vampire pratiquante du Vaudou, si ?
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MessageSujet: Re: Pour quelques heures sup' de plus...   Pour quelques heures sup' de plus... Icon_minitimeJeu 5 Juin - 18:34

Quand la jeune femme se tourna vers lui, Lincoln eut quelques difficultés à détacher ses yeux du décolleté. Des nanas aussi bien roulées dans son magasin, il pouvait les compter sur les doigts d'une main. Généralement c'était plutôt de grosses touristes à moitié obèses, mal sapées et au teint rougeaud.
Il y avait bien Mary, qui passait de temps en temps quand elle avait besoin de produits pour ses rituels, mais ça faisait un moment qu'il n'avait plus vu son petit cul bien moulé. Du coup, il n'hésitait pas trop à profiter de la vue.

C'est quand elle lui décocha un sourire avec toutes ses dents qu'il tiqua. Les dents trop blanches pour le lieu avait attiré son regard l'espace d'une petite seconde, qui lui avait suffit à remarquer des canines plutôt pointues. Dommage, pourquoi fallait-il que les seules gonzesses potables soit des Vamps...
Il préféra ne rien laisser transparaître de sa découverte. Oh, bien sûr, comme de nombreux Vodouns ou vaudouisants bas du front il aurait pu s'en offusquer, mais il avait découvert au fil des années qu'être un Outre de telle ou telle race ne définissait pas forcément ce en quoi on pouvait avoir foi.

Ceci dit, c'était bien la première fois qu'il voyait une Vamp dans son échoppe, et malgré toute sa bonne volonté, il ne pouvait s'empêcher d'être un poil mal à l'aise... En même temps des décennies, voir des siècles d'inimitié, ça ne s'efface pas comme ça. Ceci dit, les chauves-souris (comme il aimait à les appeler)devait au moins autant détester les Vodouns, après tout, c'était avec leur sang qu'ils faisaient leurs cérémonies les plus importantes. C'était une foutrement bonne raison d'en vouloir à quelqu'un, plutôt que le pseudo cas de conscience qu'engendraient tous ces cadavres ambulants sans réanimateurs...

Quand la "jeune" femme lui expliqua l'objet de sa présence. Il sourit dans son for intérieur. Une Vamp vaudouisante ! Ça c'était le pompon ! La cerise sur le gâteau ! Lincoln était un fervent pratiquant et croyant, il n'aurait pas pensé qu'on puisse encore rester autant attaché à ses convictions une fois qu'on était mort. Il avait vu trop de zombis abandonner les rituels une fois réanimés. Il avait observé l'espèce de monotonie qu'engendrait la résurrection. La majorité des zombis n'avait plus goût en rien, plus de motivations pour rien, ni plus vraiment de sentiments.
De toute façon, il n'avait jamais vraiment approuvé cette nouvelle mode des réanimations. On ne réanimait pas un mort par plaisir, ou parce qu'on ne voulait pas le laisser partir. A l'origine c'était surtout un moyen de dire correctement au revoir ou de laisser l'opportunité au mort d'assister à un événement important. Dans certains cas on laissait même l'opportunité au zombi d'achever ce qu'il avait entrepris. Mais en aucun ça n'était un état définitif. Les jeunes avaient du mal à comprendre ça, trop de houngans et de manbo continuait à ranimer des morts pour le seul motif que la famille n'acceptait pas sa mort. Avant c'était un rituel décidé par le mort, pas par les vivants...

Il se rendit compte qu'il s'était égaré dans ses pensées, et la demoiselle n'avait toujours pas bougé, il ne s'était probablement pas absenté longtemps. Une vampire Vodoun, il devait bien avouer que l'idée n'était pas pour lui déplaire. Elle restait une fidèle malgré sa condition. C'était plutôt flatteur pour le Vaudou.


« Je n'ai plus de statuettes de Legba depuis quelques années. Elles se vendaient comme des petits pains à une époque, plus maintenant. En revanche, j'ai quelques pendentifs à son effigie. Si ça vous intéresse. »

Il avait quelque part un peu de peine pour cette pauvre âme. Avait décidé son sort, où le lui avait-on imposé. Les Vamps n'étaient pas réputés pour faire grands cas des lois, et puis rien ne pouvait réellement dire qu'elle n'avait pas été transformée avant ces fameuses lois. Il ne put retenir un pincement au cœur en imaginant que cette jeune femme avait pu sombrer du côté des suceurs de sang, alors qu'elle pouvait compter sur une foi solide et antique.

Visiblement, sa foi la travaillait à présent, sinon elle ne chercherait pas à racheter des objets de culte.


« Mais si vous y tenez vraiment, je peux peut-être essayer de vous trouver une statuette de Papa Legba ? Je dois avoir quelques contacts susceptibles de m'en fournir, en revanche, ce ne sera pas le même tarif... »

Fallait pas perdre le nord non plus, on était dans un magasin, pas à l'hounfor.
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