Les Interviews de NewOTV : Semaine des Faës

C'est une belle journée qui s'annonce ! Aujourd'hui, les Elfes sont à l'honneur. On a donc l'occasion d'en apprendre un peu plus sur eux, et c'est avec une bonne volonté admirable qu'ils se prêtent au jeu. Le Prince Eonys, fils de l'ancien roi Dagda du peuple elfe, a pris l'initiative de se déplacer jusqu'à la Nouvelle-Orléans pour nous accorder une interview inédite ! Alors Prince Eonys, avez-vous quelque chose de particulier à déclarer à nos auditeurs ?

Eonys :

... Hmmm, plait-il ? *le Prince détourne les yeux de la fenêtre, qu'il était en train d'observer les sourcils froncés, l'air d'avoir envie de tout sauf d'être ici*.

Je n'ai rien à déclarer, non. Vous m'aviez dit qu'ils étaient censés poser des questions. Alors, où sont-ils, et où sont ces questions ? D'ailleurs, est-ce que je peux partir plus tôt si personne ne vient ? Vous savez... Je sais que je suis une personnalité très appréciée du royaume Elfique et qu'il aurait été inconcevable qu'un de mes frères vienne ici à ma place, mais plus que mon initiative, c'est mon père qui m'a convaincu de le faire... Vous devriez le remercier.

Ah euh... Oui bien sûr ! Où avais-je la tête, ce détail m'avait échappé... *grommelle sur le thème des informations qu'il vaut mieux éviter de dévoiler au public*. Malheureusement le contrat est formel : l'interview durera toute la journée d'aujourd'hui et de demain, après quoi vous pourrez vous en aller, comme prévu. Bien... Y a t-il quelqu'un, dans le public, qui voudrait prendre la parole ?

*entre dans la salle avec sa moue pincée et aristocrate caractéristique (ça tombe bien, il semblerait que le jeune homme en face soit de la même trempe*

Quand je pense qu’on m’avait vendu cet événement comme un colloque pour la protection de la faune et de la flore terrestre, voilà qu’on se retrouve à poser des questions à des hérétiques. Soit.

*prend une chaise, s’assoit dignement, le dos droit, la posture fière, et se tourne vers le Prince*

D’abord, pourrais-je savoir pourquoi avoir proclamé votre père Roi –et vous-même Prince- si ce n’est pas là une volonté divine ? Je trouve cela particulièrement présomptueux.

Eonys :

Le Prince tape des doigts sur la table, clairement ennuyé. Les visiteurs se font attendre, et c'est très vexant. De quel droit se moquent-ils de lui en se désintéressant de sa personne, et en le forçant, de plus, à l'inactivité ? Il se redresse, soulagé de voir quelqu'un entrer. Le terme hérétique le fait tiquer. Il observe la quadragénaire du haut de toute sa hauteur (assise), en arborant sa plus belle mine de dédain. Sa peau donne l'impression de progressivement devenir grisâtre et ses beaux traits, de se déformer. Parce qu'évidemment : il est beaucoup trop agréable à regarder sous forme initiale pour porter son illusion grotesque de banalité.

"... Suis-je vraiment obligé de répondre à ce genre d'interrogations stupides ?"

Le présentateur lui fait les gros yeux et hôche la tête frénétiquement, aussi discrètement que possible.

"... Très bien, puisqu'il le faut. Sachez, Madame, que votre concept de 'religion' ridicule me - et nous - paraît totalement primitif. C'est bien la seule 'hérésie', comme vous le dites si bien, qui existe dans l'affaire. Notez qu'avant de nous traiter de présomptueux, vous feriez bien de balayer devant votre porte. N'est-ce pas arrogant de votre part d'imposer vos croyances à tout va comme si elles portaient une vérité universelle ? Enfin et pour répondre à votre question, 'roi' et 'prince' ne sont que des traductions approximatives, dans votre langue, adaptées à votre compréhension limitée..."

Eh bien la journée aura été plutôt calme ! A croire que les elfes n'inspirent plus grand monde de nos jours... Peut-être que les vampires à paillette de l'époque Twilight ont fini par dégoûter les gens de tout ce qui est joli et scintillant !

Eonys :

PARDON ?? Je ne SCINTILLE pas, je vous ferais dire ! J'ai l'air d'une pixie peut-être ?

Oui, oui bien sûr... Veuillez pardonner mes propos irréfléchis, Prince Eonys. Je ne voulais pas vous offenser ! (à la tête que tire le présentateur, on peut se permettre d'avoir quelques doutes à ce sujet). Seulement il est temps pour nous d'accueillir la prochaine invitée sur le plateau ! Je vous demanderai donc une salve d'applaudissements pour la Dame d'Acier, autrement nommée la Harpie à une époque certaine où nous autres humains étions comiques sans le savoir ! Bienvenue à Brünhild Von Stahl, une femme d'affaire au caractère bien trempé !

Brünhild Von Stahl :

Elle entre, droite et digne, un sourire forcé coincé sur ses lèvres fines. Son air faussement affable cache et tout à la fois assume parfaitement le fait qu'elle déteste se trouver ici... Ou plus particulièrement qu'elle déteste la 'démographie' de cette pièce.

"Merci pour cet accueil chaleureux... Puis-je ?"

Elle prend la chaise dont le présentateur tenait le dossier, et sur laquelle il allait justement s'installer.

Oh euh oui, bien sûr... Ne vous gênez surtout pas !

Eonys :

*se met à grommeler* Et bien sûr il fallait que je me retrouve sur le même plateau que cette folle...

Nous vous rappelons que le Prince Eonys est encore là jusqu'à ce que nous accueillions notre prochain invité demain matin, alors n'hésitez pas à vous adresser à lui !

(Nota Bene : La harpie est une espèce faë secrète mais nous ne nous plaçons pas dans un contexte RP "réel". Les informations partagées ici ne seront donc pas réellement connues de vos personnages. Vous pouvez vous lâcher : les PNJ révéleront leurs petits secrets. Même ceux que vous n'êtes pas censés connaître...)

*entre, avec une certaine forme de curiosité amusée, et surtout le désir d'agacer ces boucs émissaires gracieusement offerts sur un plateau en argent... ou plus précisément en fer*

"J'ai d'abord une question pour vous, Prince Eonys... Vous continuez de vous nommer "Prince", et votre père "Roi", mais si je ne m'abuse l'ensemble des hiérarchies de vos sous-espèces ont été supprimées, et seuls les souverains Titania et Obéron possèdent encore le droit de revendiquer ce genre de titres, n'est-ce pas ?"

Un coup d’œil circonspect sur la harpie.

"Quant à vous Madame... J'ai cru lire que votre société était un reflet amplifié et inversé des mœurs inégalitaires que la plupart des civilisations humaines peinent encore à surmonter... Quid des identités de genre non-binaires, ou inadaptées à un prétendu classement biologique ?"

Eonys :

Le prince semble être très ennuyé par cette question. Il renifle, et réfléchit longuement avant de répondre, sa voix indiquant très clairement qu'il ne le fait qu'à contrecoeur :

"Eh bien ce ne sont plus exactement des titres officiels, en effet... Comme vous l'avez indiqué les Eminences Grises ont placé les souverains fées à la tête de l'ensemble de notre race... Ce qui à mon sens est totalement ridicule, bien que je n'irais évidemment pas contester leurs décisions..."

Il se redresse fièrement.

"Mais n'allez pas croire que notre famille est devenue illégitime. Les elfes voient en mon Père leur leader de toujours, et si ses décisions ne sont plus officielles, notre peuple les écoute toujours et profite autant qu'avant de leur sagesse éclairée !"

Brünhild Von Stahl :

*Observe le nouvel arrivant, sourcil levé, un fin sourire sur les lèvres*

" Laissez-moi tourner votre question autrement. Les êtres faibles incapables de se contenter de ce qu’ils ont ou de vivre avec leur nature biologique ont-ils vraiment voix au chapitre ? Pas chez nous."

*tourne un regard vers Eonys*

" Et preuve en est que cela ne devrait pas exister chez d’autres non plus..."

Eonys :

Dites donc vous ! Faites ce que vous voulez dans vos taudis glauques avec vos esclaves personnels, mais ne vous avisez pas de me parler sur ce genre de ton !

Brünhild Von Stahl :

Arrête de geindre.

Aidan savourait l'ambiance plutôt explosive de la double interview, et adossé contre le mur du fond, ne put retenir plus longtemps son impatience de sauter dans la mêlée.

Il s'attaqua d'abord à l'efféminé soupe au lait:

"Dites-moi, "Prince", j'ai ouïe dire que vos congénères et vous-mêmes étiez plutôt bien organisés et installés dans le Sidh. Mais au delà des têtes couronnées, j'imagine bien que les autres glandus du coin devait avoir des rôles bien définis? Ils étaient réunis en castes? Aviez-vous une société féodale comme on a pu l'observer chez les humains? J'imagine assez mal l'un de vous, précieuses petites chochottes, déguisé en paysan ou en menuisier..."

Il eut ensuite un regard peu flatteur pour la Harpie:

"Quant à vous, vous semblez considérer la gente masculine comme une erreur de la nature, mais maintenant que vous êtes obligé de vous taper des mortels pour essayer de pondre des chiards, vous prenez comment la dégénérescence de votre espèce? Qu'est-ce que ça fait d'avoir des bébés harpies au sang Faë si faible que vous pourriez aussi bien directement les noyer dans une rivière?"

Brünhild Von Stahl :

Le regard froid et dur ne laisse passer aucun sentiment, mais au fond, Brünhild approuve. Et écoute. Attentivement.

Eonys :

Décidément, ces visiteurs n'ont AU-CUNE tenue. Ni aucun respect. Enfin... Le Prince sait bien qu'au fond, ce n'est que de la jalousie de leur part... Comment peut-il leur en vouloir ? Dans sa grande mansuétude, il passe l'éponge, l'air hautain, le sourire pédant :

"Ami lutin, cela serait mal nous considérer de croire que les besognes manuelles nous paraissent avilissantes, vous ne croyez pas ? Les artisanats, tous autant qu'ils sont, sont de nobles disciplines. La chasse est une pratique fort divertissante. Quant à s'occuper des plantes, vous devriez savoir qu'il s'agit de notre spécialité ! Avant d'être herboriste, il faut évidemment être cueilleur. Notez que je suis moi-même très intéressé par l'esthétique des jardins : m'occuper de ceux de mon père est l'une de mes activités favorites. J'en ai fait ma spécialité, et j'ai même passé un stupide diplôme de jardinier paysagiste pour m'occuper ces dernières décennies..."

Un gloussement lui échappe. D'un geste de la main, d'un froncement de nez, il semble vouloir souligner le ridicule assumé de la démarche.

"Nos villages vivaient en autarcie, sans castes ni sans chefs. Evidemment il existait des professions plus faciles à exercer que d'autres lorsqu'on naissait dans certaines familles, mais parler de castes ne serait pas adapté. Des médiateurs étaient généralement désignés pour mettre fin aux éventuels conflits, mais les plus gros d'entre eux remontaient directement au palais où mon père se chargeait de trancher. Notre nombre très réduit permettait ce genre d'organisation sans problèmes majeurs."

Eonys :

La question posée à la harpie lui arrache un gloussement cruel bien que presque inaudible, et son sourire vicieux dévoile alors des quenottes pointues, tandis que sa peau devient presque entièrement grise et ses cheveux, presque blancs. "Ah ! Dans les dents, sale mégère..."

Brünhild Von Stahl :

Elle se tourne vers le Prince Eonys avec un regard qu'un mépris évident transperce, mais ne lui adresse pas la parole, ne le considérant visiblement pas assez important pour mériter sa réponse.

Brünhild Von Stahl :

Elle s’adresse au mâle au fond de la salle avec un sourcil haussé et un sourire sans joie qui donne une impression de cruauté encore plus grande à son visage.

"...Un lutin, évidemment. Il n'y a que vous pour poser ce genre de questions ridicules. Et pour mal interpréter même les propos les plus simples."

Brünhild lève un doigt pour appuyer son argumentation.

"Nous n’avons jamais dit que les mâles étaient des erreurs de la Nature. Ils ont une utilité limitée, tout simplement. Mais nous les exploitons au meilleur de leurs capacités."

Le sourire cruel de la blonde paraît s’étendre, et elle lève un second doigt.

"Notre espèce n’est pas plus dégénérée, comme vous le dites, que la vôtre. Un mâle reste un mâle, utile à la reproduction, qu’il appartienne à la race humaine ou à l’espèce des harpies."

Un troisième doigt.

"Et le fait que le sang Faë prédomine en tous cas sur le sang humain devrait vous prouver que notre race à tous deux est loin d’avoir cette faiblesse que vous lui imputez. Au contraire.

Devon observait avidement (quoique toujours avec une discrétion toute civile) ces faës. S'adressant aux deux à la fois, il posa des question d'ordre plus général.

"Admettons que vous vous reproduisiez. Entre vous. Je ne vous demande pas de le faire tout de suite mais... la race de votre enfant, ce serait du 50-50 ou une race prédomine statistiquement sur l'autre ?"

Remarque, ça pourrait faire une spectacle fort intéressant.

"Et vos petits grandissent à quel rythme ?"

Eonys :

*regarde Brünhild*

Brünhild Von Stahl :

*regarde Eonys*

Eonys et Brünhild Von Stahl :

*grimace de dégoût à peine masquée*

Eonys :

C'est tout bonnement... !

Brünhild Von Stahl :

Impossible. Nos espèces ne sont pas compatibles.

Eonys :

"Vous me croyez suffisamment fou pour coucher avec une harpie ?! Ces folles coupent la tête des gens ! Je suis sûr qu'elles extraient leurs crânes pour en faire des mugs... Ou toute autre barbarie de cet acabit. Et entre faës, vraiment, ça ne se fait plus du tout !"

Brünhild Von Stahl :

"Quant à nos enfants, ils grandissent comme tous les vôtres. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à maturation et cessent de vieillir. Certains plus tôt que d'autres."

Un geste vers Eonys.

"Celui-ci, par exemple, s'est arrêté au stade de l'enfant narcissique de base."

Eonys :

*enragé, le prince est entièrement devenu sombre et se lève presque de sa chaise. Son ton est devenu sifflant et son haleine exale une fumée franchement pas rassurante* "Mon père sera fort mécontent d'apprendre que vous avez osé tenir ces propos face à moi ! Je vous conseille de les retirer tout de suite !"

Un peu intimidée, la péruvienne entre à petits pas dans la pièce, jetant des coups d'oeil furtifs au papier qu'une dame lui avait donné dans la rue. Elle avait lourdement insisté pour qu'elle pose les questions en lisant précisément ce qu'il y avait d'écrit, en n'omettant aucun mot. Si elle sortait vivante de la salle, c'était déjà beau. Elle s'assit finalement puis attendit que les gens posent leurs questions déjà plus intelligentes que les siennes. Puis quand le silence retomba, elle dut bien se lancer.

"Hum... J'ai quelques questions de la part de la Reine des Fées, qu'elle m'a transmises car elle m'a dit être trop pressée pour venir les poser elle-même mais... Euh... Je me lance. Alors cher prince, votre célibat ne vous démange pas trop ?"

Aouch. C'était encore pire à dire qu'à lire. Elle déglutit péniblement en voyant la deuxième question et l'air revêche de la personne à qui il fallait la poser.

"Et dis-moi, la vieille, ça ne te pose pas trop de problèmes que les faës disparaissent à petit feu à cause de la destruction de l'environnement à laquelle tu as engagé quelques joyeuses responsabilités ? Je sais que ton existence doit être pénible à vivre, surtout avec un tel physique, mais ce n'est pas le cas de nous tous. Avec tout mon désamour. Bisous."

De honte, Brume crut mourir sur place.

Brünhild Von Stahl :

*ignore le Prince et se tourne vers la nouvelle venue, sourcil haussé d’étonnement en apprenant que la Reine des Fées leur fait l’honneur de leur adresser quelques questions. On lit un éclat amusé dans ses yeux sombres à l'écoute de la question adressée au Prince.*

Eonys :

Le Prince ferme la bouche qu'il avait ouverte et on s'attendrait presque à voir la fumée qu'il ravale lui sortir des oreilles. D'étonnement, il redevient pâle, beau et blond. Ça ne dure pas longtemps tandis que son visage se déforme, vire à un mélange de rose et de gris, et qu'il tente de contenir une rage qui, si elle explose, risque de laisser quelques traces très sales. Et on lui a spécifiquement demandé d'éviter de rendre malade quiconque en lui crachant dessus. Puis il ne va tout de même pas se battre: cela serait grossier. Indigne de lui.

"Si vous la recroisez, dites à la Reine des Fées que ses informations m'ont tout l'air de ne pas avoir été mises à jour depuis le demi-millénaire dernier.. ! Et dites lui aussi que son humour pathétique me laisse pensif, et que je m'interroge fortement sur la pertinence de son règne, lorsqu'elle n'est pas capable de rester diplomate alors qu'elle s'adresse à ceux qui longtemps durant ont été ses semblables, et peut-être même plus !"

Brünhild Von Stahl :

L’amusement la quitte en entendant la question qui lui est adressée. Dehors, de gros nuages gris apparaissent, obscurcissent le paysage, et la salle, par la même occasion.

"La Reine Titania a la possibilité de crier au monde entier qu’elle veut sauver la moindre petite fleur. Ce n’est pas mon cas, et certains doivent se contenter de suivre un maximum les règles humaines, malheureusement. Je lui signalerai également que mon entreprise est pionnière dans le domaine du développement durable et que beaucoup de nos ressources sont offertes à des organisations de protection de l’environnement. Le reste est hors de propos"

Eonys :

Comme si je n'avais pas assez à faire avec une seule harpie...

Euuuuuuuuuuh très bieeen, parfaaaait... Suite à ces quelques échanges houleux, il semblerait qu'il soit temps que nous passions à la suite ! (Le présentateur s'essuie le front, l'air de penser que ça n'est pas trop tôt. A son teint devenu cireux, on se dit que c'est effectivement mieux pour lui qu'un des deux invités se retire, sans quoi il va finir par faire une syncope). Prince Eonys, merci de nous avoir accordé votre présence ainsi que votre intérêt... Vous pouvez maintenant...

Eonys :

Vous me mettez à la porte ?? Où est la politesse là-dedans ?!

... AH MAIS NON ! Enfin ! Vous savez le contrat, là ? Puis j'ai cru comprendre que vous auriez préféré partir plus tôt alors....

Eonys :

Non mais ça va ! J'ai compris ! Je m'en vais ! Merci pour rien, et surtout la prochaine fois, ne me mettez pas à côté de cette... harpie !

Brünhild Von Stahl :

Elle observe le Prince avec un demi-sourire perturbant qui semble vouloir dire : "Pauvre petit, il est encore plus idiot que je ne le pensais..."

Nous... Notons vos suggestions. Au revoir Prince Eon..

Le Prince Eonys s'en va

... Bien. Sans plus attendre je vous propose d'accueillir notre prochain invité. Nous changeons de registre ! Je pense que nous en avons tous eu notre content question familles royales faës. Le gremlin que voilà exerce des fonctions nettement plus modestes puisqu'il s'agit d'un mécanicien d'origines irlandaises basé depuis quelques années à la Nouvelle-Orléans.

Le Saboteur :

Il arrive avec une démarche assurée, le sourire aux lèvres. Visiblement il a suivi les conversations qui ont précédé son arrivée et les a trouvées hilarantes.

"Salut salut... Je suis pas mécontent d'être arrivé plus tôt, Eonys est comme on me l'avait décrit c'est assez dingue..."

Il s'installe à la place du Prince et croise les pieds sur la table, appuyé en arrière sur le dossier de sa chaise.

"Bon ! Par quoi on commence ? Il est temps de mettre les mains dans le cambouis... Et ça salit plus que le terreau que Sir Elfe s'amuse à garder sous les ongles."

Le Prince Eonys ... revient ??!

Eonys :

VOUS ALLEZ VOUS LA FERMER OUI, TOUS ?!

Le Saboteur :

*part dans un rire frénétique qui fait fortement penser à celui d'une hyène*

Le Prince Eonys s'en va en claquant la porte.

... Je, euh... Ok. Je n'ai rien vu. Je n'ai rien entenduuuuu lalalaaaaa, tout va bien se passer maintenaaaant... Des.... Questions dans le public ?

(Nota Bene : Le gremlin est une espèce faë secrète mais nous ne nous plaçons pas dans un contexte RP "réel". Les informations partagées ici ne seront donc pas réellement connues de vos personnages. Vous pouvez vous lâcher : les PNJ révéleront leurs petits secrets. Même ceux que vous n'êtes pas censés connaître...)

Aidan ne peut empêcher ses poils de se hérisser à l'approche du Gremlin, on ne peut pas dire que les deux espèces soient particulièrement amies, malgré leurs nombreuses similarités. Il avait lui-même quelques comptes à régler avec ces salopards technophiles, aussi n'hésita-t-il pas longtemps à s'adresser au nouveau venu:

"On reconnaît un Gremlin facilement à son rire, visiblement le fait que la détérioration du Sidh soient de votre faute pleine et entière, tout comme de celle de vos dégénérés de cousins les Gobelins, ne vous a pas fait perdre le sens de l'humour! Vous arrivez encore à dormir? Je suis étonné qu'on vous jette pas des gadins à vue, compte tenu de votre responsabilité!"

Puis il se tourna vers la Harpie, jetant un regard très appuyé sur l'orage qui commençait à gronder à l'extérieur avant de le reporter sur la Faë:

"Et vous, avec vos grands airs, ça ne vous a jamais posé de problèmes de dérégler l'écosystème avec vos sautes d'humeur? On a beau cracher sur les humains, on ne peut pas réellement dire que vous aidiez à régler le problème avec des changements climatiques aussi fréquents..."

Brünhild Von Stahl :

Elle semble satisfaite par la façon dont tout le monde s'acharne sur le prince elfe, mais relativement ennuyée par la présence du nouveau venu."Charmant... J'ai toujours adoré la suave voix des gremlins. Vous comptez rire comme ça toute la journée, j'imagine ?"

Le Saboteur :

"Vous devriez essayer vous aussi, de temps en temps... Ca vous ferait pas de mal de dérider un peu cette tête de pruneau ! Ah, les harpies sont tellement rabat-joies..."

Le Saboteur :

Les propos du lutin ne perturbent pas le gremlin qui continue à ricaner dans son coin tout en l'observant parler, les yeux pleins de larmes d'hilarité contenue. Contrairement à l'elfe parti un peu plus tôt, il n'est pas susceptible pour un sou.

"Enchanté, on m'appelle Jared. Et vous, c'est ? Non sinon soyons sérieux deux minutes... Très franchement j'ai la conscience tranquille. Ça fait des millions d'années que les gobelins et les gremlins ont cessé d'être une même espèce, m'voyez ?"

Un dernier soubresaut lui échappe puis son ricanement se meurt. Pour l'instant. Parce qu'il a l'air sur le point de reprendre à tout moment.

"Donc leur conneries là, à l'âge du fer... Nous on y est pour rien. C'est une des raisons pour lesquelles on s'est désolidarisé d'eux au tout début cette façon qu'ils ont de tout vouloir diriger, contrôler, réglementer... Franchement. Voler le pouvoir aux Éminences Grises ? Une sacrée connerie de leur part, encore... Surtout qu'on peut pas dire qu'ils sont chiants. A moins de vraiment faire le couillon..."

Un pouce sous la gorge, il imite le bruit d'un faë qu'on égorge : "crouiiiiiiiic .. !"

Brünhild Von Stahl :

Ignorant royalement le gremlin, elle observe le lutin avec ce même sourire froid, cruel, qu'elle lui accorde depuis le début.

"Quel est le but de cette question, garçon ? Vous avez peur de l'orage ? Comme c'est mignon... Très franchement, croyez vous qu'une averse et quelques éclairs tous les deux trois mois ont une quelconque influence sur l'état de l'écosystème terrestre ? Dans les zones arides où les pluies manquent, c'est même une véritable aubaine. Allez plutôt cracher sur les industriels encore adeptes des énergies polluantes et sur les gouvernements qui continuent de faire le forcing pour garder leurs centrales nucléaires, si vous voulez être d'une quelconque utilité..."

Les coins de ses lèvres se soulèvent. Elle cligne brièvement des yeux. L'incarnation du dédain moqueur.

"... Mais ces responsabilités vous dépassent, bien évidemment. Raison pour laquelle nous gardons nos mâles bien au chaud, loin de ce qu'ils ne peuvent pas comprendre. Vous feriez bien d'aller agacer les lorialets, si quelques perturbations météorologiques vous dérangent à ce point... Eux, ce sont des ouragans, qu'ils déclenchent. Nettement plus dévastateur."

Le Saboteur :

"Ouais... Enfin si tu veux te plaindre dépêche toi avant que le truc soit crevé, sinon ça sera un peu trop tard pour lui dire d'arrêter de foutre des vents à tout va.. !" *nouveau rire insupportable*

Peter entre dans la salle au moment où le prince Elfe sort. C'est plutôt dommage pour lui il aurait adoré lui posé des questions après tout le jeune lutin n'avait jamais eu l'occasion de fréquenter ses semblables faë plus que ça, à l'exception faite des feux follets mais c'était encore différent. Des étoiles pleins les yeux et incapable de conserver sa trace cachée plus longtemps Peter éclate de son rire cristallin en entendant les piques des uns et des autres. Somme toute il respire l'innocence de ceux qui ne connaissent pas le mois des tempêtes! Se téléportant d'abord près de la Harpie à qui il serre la main d'un geste plein de chaleur (sans lui laisser vraiment l'opportunité de se défaire) le leprechaun finit par ouvrir la bouche:

-Enchanté Mme Von Stalh!

Se tournant vers le Gremlin il effectue le même geste tout aussi chaleureux, geste qui contraste beaucoup avec l'animosité de la pièce, si Peter n'avait pas été aveuglé par ses étoiles il aurait pu voir les étincelles!

-M. le Saboteur! Enchanté, Peter Mac Connor pour vous servir!

Redisparaissant pour revenir vers le public et un sourire jusqu'aux oreilles Peter finit par enfin poser la question qui le taraude.

-M.le Saboteur, Quel rôle ont joués les Gremlins dans l'avènement des nouvelles technologies ? Des surprises sont à attendre dans les prochaines années ?
Mme Von Stalh En plus du soutien pour des associations pour l'environnement est-ce que les harpies sont aussi engagées dans les nombreux combats pour l'égalité des sexes ? Même si j'ai cru comprendre que ce n'était pas vraiment ça en fait...

L'air de dépit qui se peint sur le visage du petit fils de Genmo serait presque comique, presque l'expression d'un enfant auquel on vient d'apprendre que le père Noël n'existait pas.

Brünhild Von Stahl :

Agréablement surprise par l'initiative, Brünhild serre la main du nouveau d'une poigne... d'acier. "Enfin un mâle qui sait se tenir..."

Le Saboteur :

"Wouh ! Toucher la main d'une harpie. Il a pas peur de perdre ses doigts le gamin... C'est que ça mord ces bestioles !"

Brünhild Von Stahl :

Pince-sans-rire, elle se tourne vers Jared, un éclat cruel dans ses prunelles "Je dirais plutôt qu'on déchire..."

Le Saboteur :

"Je n'ai pas besoin d'en apprendre plus que ça sur vos pratiques sexuelles tordues, je vous assure !" *rire énervant*

Brünhild Von Stahl :

*sourire cruel*

Le Saboteur :

Il serre la main du nouveau lutin avec un rictus roublard et satisfait. Sa poigne est ferme et sèche. C'est toujours agréable d'être apprécié ! Même si c'est bien marrant d'être détesté aussi.

"Salut gamin ! Appelle moi Jared. Alors écoute j'peux pas trop te dire.. ! Je sais que certains clans gremlins sont plus rangés que d'autres et choisissent des boulots d'ingénieur ou de recherche, le notre, c'est pas trop le cas. Enfin j'ai déménagé dans le coin faute aux études de mon cousin tu me diras, mais il est un peu bizarre."

Il ricane.

"... Mon cousin est pas très très doué le pauvre, faut pas trop en attendre de lui. Pas mal de gremlins ont posé des brevets mais on prend pas trop de nouvelles les uns des autres au delà de ceux avec lesquels on vit alors j'en sais pas bien plus ! Moi, je répare des bagnoles. Et j'en casse aussi, même si c'est marrant, personne a pensé à me demander d'où me vient mon surnom... Généralement c'est le premier truc qui vient dans la discussion."

Brünhild Von Stahl :

Elle hausse les sourcils à la question. Ah, il sait se tenir... jusqu'à ce qu'il ouvre trop longtemps la bouche.

"L'égalité ne fait pas partie de nos causes à défendre, ou de notre culture. Croyez-le ou non, nous avons fait de nombreux efforts en cette direction cependant, pour plaire aux Éminences, au fil des millénaires. Plus serait difficile. Ce serait comme demander à votre imbécile de parrain d'arrêter de chanter, par exemple"

On entend la fenêtre grincer. Deux secondes plus tard, la silhouette d'un grand faë est penchée par dessus, le parapluie dégoulinant d'une eau qui arrive tout pile sur la tête de madame Brünhild Von Stahl, accidentellement juste en dessous.

"Vous ne devinerez jamais ce que j'ai vu !
Un elfe a la peau noire, à l'abri de la pluie,
Le visage serré, les mots forts malpolis,
Et le prince, c'était ! Non vraiment... qui l'eut cru ?"

Ses yeux vairons balayent la salle alors qu'un sourire de malice presque cruel apparaît sur son visage. Il s'arrête sur Peter et écarquille brièvement les yeux d'une façon qui aurait de quoi inquiéter. Une fois qu'il a enjambé la fenêtre, il secoue son parapluie sans prendre vraiment garde à qui en reçoit les gouttes dans la figure. Il marche pour rejoindre les autres invités, non sans mettre dans les mains de Peter son parapluie. Le tout sans lui demander la moindre autorisation.

"Jared, vieille canaille... tu n'attends que ça,
Qu'on te demande d'où vient ta réputation.
Alors, le Saboteur, d'où tires-tu ton nom ?"

Il tourne ensuite un regard dément sur la Harpie. Son sourire lui monte jusqu'aux oreilles.

"Ah ! Que de souvenirs, non ne trouves-tu pas ?

Brünhild, jolie fleur, pourquoi ne pas leur dire,
Ce que tu trafiquais, bien loin de ton Empire,
Du temps de cette guerre, désormais lointaine,
Où travaillaient pour nous des moustaches, vilaines ?"

Le Saboteur :

Hilare, il pointe du doigt Winruna. Il a l'air d'avoir adoré son arrivée grandiloquente."Ah ! L'Emmerdeur en Chef qui nous honore de sa présence ! Oh c'est la vieille grincheuse qui va tirer la tronche... Déjà qu'elle avait pas l'air commode avant !"

Brünhild Von Stahl :

Elle s'apprête à remettre à sa place le nouveau venu qui l'asperge -cet idiot ne connaît-il pas les portes ?!- mais grince des dents en le reconnaissant, dédain et dégoût bien visibles "...Et toujours à point nommé, il est pire que la Peste..."

Le Saboteur :

La question du feu follet le fait ricaner (très très étonnamment) plus qu'autre chose. Néanmoins il lui jette un regard incrédule, histoire de lui montrer ce qu'il pense de son manque de subtilité.

"Merci de demander vieux Schnock... Même si je sais pertinemment que t'es déjà au courant. Mais eh ! On a réglé nos petits soucis, non ? Pas d'humains zigouillés à tout va, pas de témoins visuels de bizarreries noirâtres à grandes oreilles, pas de taule pour homicide plus ou moins involontaire... Pas de "crouiiiiiiic", n'est-ce pas ?"

Il a encore passé son doigt d'une façon fort éloquente au niveau de sa gorge pour imiter le geste du faë qu'on égorge.

"... Comme je suis mécano et que j'aime bien m'amuser en travaillant, bah parfois je déglingue la bagnole de certains clients dont la tête me revenait pas trop. Voire de certains clients tout court, ça dépend des jours, tout ça. Ensuite je me coince sous un siège et j'attends que ça parte en vrille ! Leurs réactions sont juste super drôles. Je me casse fissa et si jamais y a pas trop de monde, je récupère deux trois jambons. Le souci c'est qu'avant on pouvait le faire tranquille, mais de nos jours, c'est plus pareil... A un moment j'ai failli m'attirer des problèmes, alors j'ai du me calmer un peu, parce que... Vous savez. Sinon, "crouiiiiiiiic" !"

Brünhild Von Stahl :

Elle tourne vers le gremlin un regard courroucé. Ce bruit l'agace. "Pourrais-tu... Arrêter ?"

Le Saboteur :

".... Crrrrrrrrouiiiiiiiiiiiiiiiiiiic !" *grand sourire*

Brünhild Von Stahl :

Dehors, l'orage s'accentue. La bourrasque se lève...et c'est Brünhild qui se prend l'eau par la fenêtre, ce qui n'arrange rien. Son regard noir vissé sur le lorialet antique pourrait transpercer n'importe qui (...d'autre).

"De tout ce que tu es, je crois que c'est ton phrasé qui me manquait le moins. Et tu sais très bien ce que j'y faisais puisque" -*serre les dents* "tu étais celui qui me donnait les ordres"

Son dégoût et sa rancune s'entend dans les paroles hachées. Au loin un éclair tonne.

Mais il faut être complètement idiot pour ne pas profiter d'un buffet gratuit, plus encore si on en profite pour couper quelques têtes. Les guerres humaines ont ça de bon, pour nous.

Le Saboteur :

"Aaaaah... Attend. J'comprends rien là... des vilaines moustaches ? Vous parlez du nain autrichien et de son génocide ?"

Izolda est depuis tout le début assise dans un coin sans rien dire en prenant des notes par ici et par là, car sa nature curieuse et sa fascination pour les Outres l'en obligeait. Vu qu'elle était encore pas assez éduqué à leur sujet, elle sentait que d'un moment à l'autre elle allait se planter. Dans tout les cas c'est en se plantant qu'on apprends des choses. Elle prit son courage à deux mains et s'adressa aux deux de manière très calme et posée.

...Puis-je? Tout d'abord, je voudrais vous dire que c'est un plaisir de vous voir et vous écouter. Tout cela est très enrichissant. Je voulais poser une question collective car celle-ci depuis longtemps me trottait dans la tête. La majorité des Faës que j'ai croisé et j’admets ne pas en avoir connue beaucoup sont toujours caucasien avec des noms et prénoms Anglo-Saxons, Celtiques et maintenant j'apprends Germaniques. Comme cela se fait-il? Est-ce un choix particulier ou est-ce dû à la "région" d'où vous venez?

Elle les admirait silencieusement pendant longtemps, maintenant il fallait qu'elle s'active et elle était impatiente de voir quelles autres races étaient cachés derrières les coulisses (en espérant ne pas voir Kikimora, son pire ennemi quand elle avait 3 ou 4 années).

Le Saboteur :

Tiens je parie qu'elle, elle devrait pas aller se faire envoyer balader comme une malpropre... *observe Brünhild et attend, intéressé*

Brünhild Von Stahl :

Brünhild observe la jeune femme, critique, mais dehors, l'orage se calme. Elle ignore complètement le commentaire du Saboteur, évidemment.

"Un peu timide... Tu pourrais gagner en confiance en toi, jeune femme, mais c'est un début. Pour te répondre, oui, nous venons tous du même endroit, appelé Sidh. Du moins pour ceux qui ne sont pas nés sur Terre. Il est dit qu'il existait plusieurs Sidhs, mais le nôtre avait ses... racines, dirons-nous, dans ce qui serait maintenant l'Irlande. Ceci explique cela, je suppose."

Le Saboteur :

"Certains d'entre nous ont l'air un peu trop 'méditerranéen' pour passer inaperçus vu qu'on a presque tous un profil typé Europe du Nord ou Scandinavie, mais vous verrez ça plus tard.. ! Hey d'ailleurs si vous croisez un autre type avec un chapeau comme lui, dites lui bonjour de ma part !"

Le ricanement agaçant reprend alors qu'il pointe du doigt le chapeau de Winruna.

"... Sinon en vrai, il existe une langue faë générique et aussi autant de dialectes qu'il existe d'espèces chez nous - voire plus ! On a tous des noms très spécifiques, dans notre langue à nous. Cela dit, pour vivre parmi les humains, ça passait pas trop, m'voyez. Alors déjà les vieux Schnocks comme les feux follets se sont donnés des noms d'usage en mélangeant des bouts de sonorités proto-celtiques à leur sauce il y a de cela bien avant que je sois né... Notez que la tradition a continué d'être perpétuée par certains d'entre nous. Ensuite, ben on a simplement pris de fausses identités. Comme notre Sidh a ses racines en Irlande et a mis un peu de temps à s'étendre au reste de la Grande-Bretagne, puis à la France et aux pays nordiques, on s'est pour beaucoup installés dans le coin. Si bien qu'on a majoritairement choisi des pseudonymes anglosaxons. Mais d'autres ont décidé de faire autrement, ou bien ont encore changé de nom en déménageant..."

Brünhild Von Stahl :

Elle tourne la tête vers Jared, sourcils légèrement froncés en signe de... fatigue exasprérée.

"...Vraiment ? C'est lui qu'ils sont allés chercher ? ...Ils n'ont vraiment choisi que la crème, pour ces interviews..."

Son ton ne cache pas l'ironie de ses propos, destinés à ses "collègues" masculins, évidemment. Puis elle reprend à destination de la jeune psy.

"Et enfin, il y a les tous jeunes, nés hors du Sidh, il y a trois cents ans au maximum, environ. Ceux-là n'ont pas toujours été dotés d'un nom Faë, et peuvent se contenter d'un nom humain, passe-partout de l'endroit où ils ont vu le jour... Le lutin au parapluie, par exemple."

Le Saboteur :

... Dis plutôt le Porte-Manteau ! Quoique j'essaierais pas d'y mettre celui du lorialet, il risquerait de traîner par terre... !

Ah ! Enfi.. *kof kof* non je voulais dire : Ah ! Le matin arrive, et cette fois, il est temps de dire au revoir à l'inébranlable Brünhild, tandis qu'il vous reste encore un peu de temps pour embêter notre gremlin saboteur. (Une fois de plus, le présentateur s'essuie le front. Son teint n'est pas beaucoup moins cireux qu'avant et il semble avoir déjà vidé la moitié d'une boîte de mouchoirs pour éponger toute la transpiration inélégante qui lui coule sur le visage. On l'entend presque prier pour que son prochain invité soit plus calme, et que le débat ne tourne cette fois plus à la catastrophe). Saluons tous le départ de Madame Von Stahl, que je remercie chaleureusement de la part de l'ensemble de nos spectateurs pour sa participation !

Brünhild Von Stahl :

*jette un oeil critique au présentateur avant de revenir sur la foule* "Incapable de tenir la distance ou de supporter quelques critiques... Voyez, c'est pour ça que nos mâles sont dans des institutions adaptées à leurs capacités...quasi-inexistantes. A bon entendeur." *Quitte la pièce d'une démarche sûre et fière*

... Te... nir la distance ? *pointe du pouce la Harpie sur le départ et regarde Jared pour lui demander son avis sur l'interprétation à faire de ces propos*

Le Saboteur :

*hausse les épaules en ricanant*

Brünhild Von Stahl s'en va sans un regard en arrière

Le Saboteur :

*Fait les gros yeux* "Si vous voulez mon avis... C'est elle qu'il faudrait interner !"

... Et dooonc je vous propose d'accueillir sans attendre notre prochaine invitée, qui se trouve être une... Tiens ? *fouille dans ses fiches à la recherche d'informations perdues* ... Une ... *cherche encore* ... Eh bien écoutez je ne sais pas vraiment ce qu'elle fait dans la vie, il faudra lui demander ! En attendant il s'agit d'une banshie qui se présente sous le nom de Ski... Shi.. Skchi... Sky-eye-tea ? Un quelconque lien avec votre boisson préférée ?

Skiaity :

Elle est entrée d'un pas lourd et fatigué, la cigarette aux lèvres et l'oeil fort peu vivace. Ses cheveux teints en verts sont coupés un peu n'importe comment dans un style destructuré étrange et on dirait qu'elle s'est habillée avec les premiers trucs qu'elle a trouvé dans son armoire, l'un des trucs en question étant une chemise d'homme à carreaux. Un soupir fatigué lui échappe

"...Mais nooon... C'est juste mon nom faë, ça se prononce pas comme ça d'ailleurs... J'aurais mieux fait de donner l'autre, ça aurait été plus simple."

Sa voix possède un ton grave, trainant, éraillé. Elle baille d'ennui puis va s'installer à côté de Jared, visiblement insensible au reste de pluie battante qui continue à passer par la fenêtre et à arroser la chaise où était installée la harpie peu de temps auparavant.

Le Saboteur :

"Ah bah ! Quelqu'un avec qui je vais m'entendre... T'aurais pas une clope pour moi par hasard ? C'est des spéciales j'imagine?"

Skiaity :

*lui en tend une nonchalamment* "Ouais tiens... Des spéciales, mais pas mal même pour tes goûts de gobelin, tu devrais aimer..."

Le Saboteur :

"Hey, je suis un gremlin !"

Skiaity :

"Oh ? Ah oui c'est vrai... Boh, c'pareil. Je confond toujours les deux."

*Semble tout content de lui* ... Oh ! OH ! *écoute le silence, et l'absence de disputes* Ooooh ! *exulte* ... Bien ! Des questions dans le public ?

(Nota Bene : La banshie est une espèce faë secrète mais nous ne nous plaçons pas dans un contexte RP "réel". Les informations partagées ici ne seront donc pas réellement connues de vos personnages. Vous pouvez vous lâcher : les PNJ révéleront leurs petits secrets. Même ceux que vous n'êtes pas censés connaître...)

Un aboiement se fait entendre depuis la fenêtre ouverte. Bientôt, une voix chantante suit.

"Flocon, non ! Non, on ne nuit pas au pauvre papillon ! Cherche A'kiilainen, plutôt !"

Quelques secondes plus tard, une boule de poils (mouillés) toute blanche monte sur le créneau de la fenêtre en aboyant joyeusement. Une tête aux longs cheveux gris (tous aussi mouillés) pointe le bout de son nez. Ses grands yeux clairs observent la salle avec attention, elle fait un petit signe de la main à ceux qu'elle reconnaît, et un grand sourire orne ses traits quand elle aperçoit enfin la silhouette qu'elle cherchait.

"Bravo Flocon ! Tu es un bien bon chercheur ! Bien mieux qu'un bipède de compagnie !"

L'animal aboie de gratitude et saute dans la pièce, où sa maîtresse le rejoint, pas dérangée pour un sou de passer par la fenêtre... Et vu l'attitude de son Mentor, c'est en réalité bien peu étonnant. Andele trottine derrière son chien et finit par prendre une chaise près de ses amis Faës. Elle observe les deux autres représentants de sa race la tête légèrement penchée sur le côté, les yeux ronds, ouvertement curieuse. Ça tombe drôlement bien, puisqu'ils sont là pour répondre aux questions !

"Je me demandais... N'est-ce pas nuisible à sa nature de n'être que parmi sa nourriture ?"

L'idée même de passer son temps entourée d'humains lui paraît incongrue, ça se voit dans son regard. Puis elle se tourne vers le gremlin.

"Dis, Saboteur, sur tes savoirs, qui sont les plus farceurs des deux ? Les malins lutins luttant gaiment contre l'ennui, ou les grondants gremlins grinçant frivolement ?"

Le Saboteur :

"Dites... Les lorialets savent pas ce que c'est qu'une porte en fait c'est ça ? C'est à force de vivre dans des tentes à l'arrache ou bien.. ?"

Skiaity :

"C'est pas comme ça que vous faisiez aussi ?"

Le Saboteur :

"... Oh. Tu vas pas commencer à me pourrir mes blagues quand même ? Ok j'admets : c'était foireux. T'as du feu ?"

Skiaity :

Elle penche la tête vers Jared, comme si sa tête était trop lourde. Blasée, elle lui passe un briquet avant de tourner le regard vers la lorialet.

"Pour tout t'dire, ça m'est égal. T'façons maintenant, on est un peu tous obligés de rester avec eux, nan ? Ils se reproduisent comme des p'tits pains... Bref, moi ça m'pose pas de problème. J'vais pas me transformer en humaine pour autant..."

Elle semble vouloir rire.

"Pis mes humains sont pas chiants. Ils sont pas beaucoup à avoir déménagé aux USA pis après j'ai fait en sorte qu'ils se reproduisent pas trop, histoire de pas en avoir beaucoup. Ils me foutent la paix mais sont là quand j'en ai besoin"

Le Saboteur :

Il ricane à sa façon de gremlin avant d'ajouter rapidement :

"Dis plutôt que t'as la flemme et que t'en fous pas une.. !"

Il prend un air de profonde réflexion et commence à se gratter la tête.

"Hhhhhhhhhhhhmmmmmmmmm.... Ouais. Bon. Andele c'est ça ? J'aurais dû m'en douter, j'ai entendu parler de ta propension à poser des questions auxquelles on sait pas répondre... Pour le coup tu me poses une colle ! On est deux races bien connues pour embêter leur monde, c'est clair... Je sais pas si on peut vraiment nous comparer."

Il fait tourner l'index d'une main dans l'air comme pour indiquer la présence d'un groupe au bout de son ongle.

"Eux ils sont plutôt genre.... 'waaaahahaaa' t'as vu j'ai brûlé les poils de fesses de grand-mère, elle a dû aller se les éteindre dans l'étang et le monstre du marais a bien failli la gober !"

Il fait tourner l'index de son autre main de la même façon.

"Nous c'est plutôt... 'waaaahahaaaa' t'a vu j'ai brûlé les poils de fesses de la grand-mère du lutin qu... Ouais. Mauvais exemple. Tout ça pour dire qu'on fait pas ça entre nous, mais on peut être sacrément mauvais avec les autres ! Ah pis bien sûr, eux, ils peuvent pas déglinguer des bagnoles. Mais ils peuvent devenir invisibles plus souvent et plus longtemps que nous. Chacun son truc, du coup !"

Une fois de plus Izolda était curieuse. Ayant lu quelque peu sur les banshees elle voulait tout de même ne pas délaisser le gremlin de la question. Après tout, ces êtres étaient tellement fascinants!

- Je voudrais adresser une nouvelle question à vous deux. Les unions entre Faës sont perçue comment? Je veux dire, par exemple: comment une union entre un gremlin et une banshee serait perçu par leur tribus respectives? Même dans les cas des autres races Faës, quelles sont les réactions? Est-ce qu'elles varient dépendant de la race de la créature? Est-ce un peu comme l'union entre une personne noire et une personne blanche dans les années 20 ou est-ce qu'à la limite ce n'est pas très important?