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 Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !

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Matthew Williams
Métamorphes
Matthew Williams

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MessageSujet: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 9 Fév - 17:44

« On arrête là pour aujourd’hui, vous pouvez ranger vos affaires. Et n’oubliez pas le devoir à me rendre pour dans deux jours. » Il croisa le regard de plusieurs étudiants qui avaient relevé le nez de leur sac dans lequel ils avaient commencé à fourrer – presque littéralement – leurs affaires, pressés de quitter l’Université. « Il n’y aura pas de délai supplémentaire. Cinq points de moins par demi-journée de retard. » Une légère vague de protestation commença à naître. Il éleva alors un peu la voix. « Chaque demi-journée entamée sera due. » Il esquissa un léger sourire, mais cela ne changeait rien à la fermeté de ses dires et ses étudiants le savaient. Avec le temps, Matthew, ou le « Professeur Williams », s’était forgé une réputation de professeur conciliant mais qu’il valait mieux ne pas pousser à bout. Il veillait à rendre ses cours intéressants, profitant notamment de son expérience personnelle pour rendre les cours plus vivants, plus réalistes. Après tout, tout dans la Géographie ne se résumait pas à des cartes et des graphiques. L’ambiance était généralement détendue dans ses classes et il était parfaitement ouvert à la discussion et au débat, mais maintenait une certaine discipline pour éviter que tout ne parte à vau-l’eau. Laissant son amphithéâtre se vider, le Métamorphe s’était retourné vers son bureau pour ranger également ses affaires et effacer le tableau. Une fois qu’il eut terminé, la salle était complètement vide et il attrapa son sac avant d’en sortir à son tour, éteignant les lumières avant de prendre la direction de la sortie. La journée n’avait pas été très difficile, mais assurer le dernier cours de la journée n’était pas nécessairement chose aisée. Heureusement, à ce cours-ci, compte-tenu du niveau d’étude, il ne restait que les étudiants motivés, ceux qui avaient choisi la géographie par intérêt, ce qui était un plus, quoiqu’on puisse en dire, même si Matthew essayait d’intéresser tous ses élèves.

L’air était encore un peu lourd en ce début de soirée, mais ce n’était pas nécessairement très désagréable. Le Jaguar se serait fait un plaisir de passer par la case Réserve pour se dégourdir un peu les pattes, mais Arn était de permanence à la clinique cette nuit-là et, s’il avait prévu de passer la voir en plein milieu de la nuit pour lui tenir compagnie, il était inutile d’aller la déranger alors qu’elle devait se préparer, voire se reposait encore avant sa garde. Les choses allaient beaucoup mieux entre eux désormais et, pour Matthew, c’était la meilleure chose qui pouvait être. Il ne savait pas vraiment si les Munins y étaient pour quelque chose, mais il se sentait davantage en confiance, à la fois concernant ses responsabilités vis-à-vis de l’ensemble des Métamorphes de la ville, mais également vis-à-vis de la panthère. Il n’avait pas peur, pas de doutes, il assumait ses sentiments, et il était, pour ainsi dire, heureux. Que demander de plus ? Prenant le chemin de son appartement situé en bordure de Campus, le Sachem avait prévu de faire quelques courses pour renflouer son réfrigérateur pour les quelques soirs qu’il passait en solitaire, principalement à cause de leurs emplois du temps. Mine de rien, il était plus pratique de dormir sur place lorsque le professeur de géographie avait cours à huit heures du matin. Alors qu’il remontait une large rue en direction d’une petite épicerie qu’il connaissait bien, son attention fut attirée dans une petite ruelle. Là, deux ou trois voyous semblaient malmener un jeune homme, le bousculant en riant. S’attardant quelques instants sur la scène, le Jaguar reconnut l’un de ses élèves qu’il venait de quitter quelques minutes plus tôt. Ce n’était pas trois petits voyous qui allaient poser un problème, n’est-ce pas ?

« Dites, on peut savoir ce que vous faites ? » Matthew s’était avancé dans la ruelle, en direction des intéressés, qui venaient de relâcher leur victime, surpris. D’un signe de tête, le professeur invita son élève à profiter de la situation pour mettre les voiles. Ce dernier ne se fit pas prier et adressa un rapide « merci » en passant à côté du Métamorphe. « On en reparlera dans deux jours, n’oublie pas ton devoir. » Il avait dit cela à voix basse, un peu avant que l’une des brutes ne s’adresse à lui. « De quoi tu te mêles ? » S’étant arrêté à une distance respectable, le Sachem répondit simplement. « De mes affaires. Vous n’avez pas trouvé plus intéressant que de maltraiter un gamin ? » Le plus bavard avait clairement quitté l’école depuis longtemps. « On peut essayer avec toi, si tu veux. » Il fit un signe de tête et Matthew put voir plusieurs silhouettes sortir de ce qu’il pensait être un cul de sac et qui n’était, finalement, qu’un coin de ruelle. Ils n’étaient donc plus trois, mais bien une bonne douzaine et même s’il était difficilement impressionnable, cela commencer à doucement compliquer les choses. Peut-être y avait-il quelques Outres dans le paquet, c’était difficile à dire. Pas de Métamorphes à vue de nez en tout cas. « Ecoutez, vous feriez mieux d’aller voir ailleurs. » « Pourquoi ? Tu vas nous donner la fessée ? » « Ca se p… » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’une main s’était posée sur son épaule, concentré sur les gaillards qui s’approchaient de lui par devant, il n’avait pas fait attention à derrière lui. Se retournant par réflexe, il eut à peine le temps d’apercevoir un costaud gaillard avant de prendre un violent coup de poing dans le ventre qui le força à reculer dans la ruelle, à portée des autres. La suite n’allait pas être des plus agréables...
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 9 Fév - 19:44

Une nouvelle journée qui s'achevait, une nouvelle soirée qui s'annonçait et, surtout, un bon repas auquel il songeait déjà, ayant une violente envie de dévorer une pizza format géant pour lui seul, avec un max de sauce tomate et un bon litre de jus de fruit pour aller avec. Et après ça ? Une virée dans son club préférée ? Pourquoi pas, ou alors il pourrait aller à celui situé en périphérie de la ville histoire de faire des rencontres intéressantes. Avec un peu de chance il pourrait même ne pas rentrer seul ce soir, peut-être même découcher carrément et passer une nuit de folie avec une superbe créature. Ah ce serait vraiment parfait, voilà ce qu'il se disait tout en pédalant furieusement sur son BMX, traversant les rues en esquivant les passants trop lents qui trainaient la patte sur le trottoir, de-ci de-là. Rha ces piétons, de vrais dangers publics quand ils ne regardaient pas où ils foutaient les pieds ni ce qui se passait autour d'eux. Les roues du bolide non motorisé filaient à toute allure en laissant le bitume défiler en-dessous, le portant à la force de ses muscles qui s'activaient en permettant le mouvement ultra rapide des pédales et définissaient ainsi sa vitesse. Et bien qu'on aurait pu croire qu'avec le vent dans les cheveux et sifflant à ses oreilles, il aurait pu ne rien entendre, Cooper tout absorbé par ses pensées ne manqua pourtant pas de repérer des bruits inhabituels en passant à proximité d'une ruelle jouxtant le Campus de l'Université du coin, où il avait d'ailleurs déjà été amené à porter des documents de la part de la Mairie, entre autres choses. Les réflexes prirent le dessus sur toute pensée logique et il dérapa quelques mètres plus loin, marquant le sol d'une trace noire qui fit chauffer sa roue, avant de rebrousser chemin plus discrètement. C'était là, un groupe d'hommes s'en prenait à un autre qu'ils tabassaient sans retenir leurs coups et, de ce que le Norme pouvait en juger, ça venait à peine de commencer car le type se défendait encore comme un beau diable. Il cognait, grognait, rendait coup pour coup, mais en encaissait beaucoup trop pour pouvoir tenir ce rythme encore bien longtemps. Cooper le vit mettre un genou à terre après une attaque en traitre dans sa rotule et serra les dents, ses mains agrippant les poignées de son guidon. Il fit demi-tour, profita qu'il n'y avait personne sur la route pour la traverser de biais, prenant de l'élan à quelques mètres de là avant de foncer droit sur l'entrée de la ruelle. A vue de nez, une douzaine, peut-être un peu plus... mais on s'en foutait bordel ! Comme s'il allait dégager sans rien faire ! Le BMX roula à vive allure et, d'une poussée sur les pédales, le Norme le fit décoller du sol si haut qu'il passa par-dessus l'homme qui ployait sous le nombre. D'un mouvement de balancier des hanches, il coucha son vélo en l'air et percuta dans son élan trois des agresseurs sur lesquels il atterrit comme une pierre, l'un recevant le guidon dans l'estomac, l'autre la roue dans la gueule et le dernier une pédale dans l'entrejambe qui le fit couiner de douleur. L'intrus bondit ainsi sur ses jambes, délaissant son véhicule non motorisé hautement agressif et fonça aux côtés de l'agressé, rentrant dans le lard du premier à sa portée en lui décochant un crochet du droit bien vicieux en pleine tempe.

- BANDE DE CONNARDS ! J'VAIS VOUS APPRENDRE A JOUER LES CAÏDS MOI !

Suicidaire ? Si peu, mais il n'était pas dit que ce serait aujourd'hui encore que Cooper Lancaster laisserait un pauvre type se faire tabasser par des mecs dépourvus d'honneur et de couilles. Et c'est ainsi qu'un nouveau challenger rejoignit la partie.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeJeu 11 Fév - 16:20

Voilà ce qu’on récoltait à s’occuper des histoires des autres. Ce n’était pas vraiment étonnant que la plupart des gens finissent par simplement passer leur chemin plutôt que d’essayer de s’interposer. Et encore, lorsqu’il n’y avait que des Normes, c’était juste un rapport de forces, mais, désormais, avec les Outres, il y avait le risque de tomber sur quelqu’un de particulièrement… délicat à gérer. Mais, malgré tout, Matthew faisait partie des irréductibles qui ne pouvait s’empêcher d’intervenir, d’autant qu’il n’était pas comme le commun des mortels. Le Sachem avait plusieurs bagarres de rues à son actif dont l’une ou l’autre s’étaient achevées par une dérouillée mémorable et des lendemains difficiles pour lui. Il aurait au moins la satisfaction de savoir que son étudiant était sauf et, au pire, ils disposeraient tous de quelques jours de plus pour rendre leur devoir. Cette pensée le fit sourire alors qu’il reculait pour encaisser le coup-surprise qu’il venait de prendre. De nature, il était particulièrement endurant et en aurait certainement besoin. Il pourrait également se servir de sa force pour repousser ses adversaires, mais il ne voulait pas les tuer non plus et, contrairement à quelqu’un de particulièrement versé dans l’art de se battre à mains nues, le professeur de géographie n’était pas certain de pouvoir contrôler sa force. Il avait envisagé, pendant un moment, de se transformer au milieu de la ruelle, mais cela allait lui demander un minimum de temps, un temps qu’il n’avait malheureusement pas pour le moment. Alors qu’il se relevait, se retournant vers ceux qui étaient désormais les plus proches, il esquiva un crochet en pliant les genoux avant de parer un autre coup avec son bras droit. L’heure n’était plus vraiment à la réflexion désormais et son instinct prenait le dessus, l’instinct d’un prédateur qui se sentait acculé et qui n’avait plus d’autres choix que de sortir, violemment, les griffes.

Tandis qu’il donnait, rendait, paraît, esquivait, prenait ou encaissait les coups, presque un peu poussé à l’écart de son propre corps mût par son instinct, Matthew se surprit à repenser à l’une des bagarres à laquelle il avait participé. C’était il y avait plusieurs années de cela, alors qu’il voyageait encore autour du monde, en Russie. Pour être honnête, il n’était plus certain de savoir comment tout cela avait commencé, mais il y avait surement un peu trop de vodka dans les causes principales. Il avait rencontré quelques connaissances australiennes, également en vacances, et ils s’étaient posés dans un bar pour discuter tranquillement, avant d’être pris à parti dans l’une des plus mémorables bagarre de bar qu’avait pu connaître le métamorphe. Après plusieurs meubles brisés, ainsi que quelques os, ils avaient tous fini, pour la plupart, en cellule pour la nuit. Ce n’avait été que de la légitime défense, rien de bien méchant, et plusieurs témoins avaient confirmé leur version des faits qui se résumait à « On nous a attaqués, on s’est défendus », qui, il fallait être honnête, n’était plus vraiment le cas après plusieurs minutes de bagarre. Ramené violemment à la réalité par une vive douleur au niveau de la rotule, Matthew grimaça et posa un genou à terre avant de protéger sa tête des nombreux coups de pieds qui commencèrent presque immédiatement à pleuvoir. Ils étaient nombreux et même si quelques uns avaient déjà eu droit à quelques coups biens sentis, cela n’avait pas suffit à les faire changer d’avis, bien au contraire. Conscient qu’il lui faudrait se relever s’il ne voulait pas finir mal en point, le Sachem cherchait une solution quand celle-ci arriva d’elle-même, sans même avoir à se faire prier. En quelque sorte.

Les coups de pieds avaient brusquement, et sans raison, cessé. Sans chercher à comprendre, Matthew s’était déplié pour se redresser et pouvait alors contempler, entre deux caïds, qui s’étaient retournés, visiblement surprise, trois hommes par terre, renversés par un vélo, et, surtout, un inconnu qui se dirigeait vers eux en jouant des poings. Profitant de son effet, ce dernier rejoignit le métamorphe d’un crochet, visiblement prêt à en découdre. La surprise étant passé, le Sachem ne s’attarda pas trop longtemps sur le nouveau-venu et considéra davantage les menaces qui se trouvaient autour de lui. Evitant un coup de poing, il glissa néanmoins un petit mot à celui qui était venu à son secours. « Je ne crois pas qu’on se connaisse… » Il fut interrompu par un coup de pied au niveau des côtes qu’il encaissa dans un souffle avant d’attraper le fameux pied et le retourner sans gentillesse, avant de reprendre. « Mais je dois admettre qu’un coup de main n’est pas de refus, merci. » A deux, ils avaient déjà un peu plus de chances, même si, pour être honnête, Matthew n’avait jamais eu peur pour lui. La plupart des blessures contondantes seraient vite un lointain souvenir, ce qui ne serait peut-être pas le cas de son nouvel ami, qui n’était visiblement pas un métamorphe, et probablement pas un vampire non plus. « Au fait… » Il s’interrompit de lui-même, se focalisant sur un coup de poing à arrêter, qu’il bloqua de l’avant-bras avant de répliquer d’un coup de coude. « Moi, c'est Matthew. » On ne pouvait pas dire qu’ils avaient vraiment le temps de tailler une bavette, mais quitte à se prendre une peignée, autant connaître le nom de son compagnon d’infortune. Dans tous les cas, la soirée allait probablement se finir avec quelques poches de glace bien placée…
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeJeu 11 Fév - 18:08

Cooper n'aurait jamais pu savoir combien de temps l'homme à qui il venait en aide dans cette ruelle aurait pu tenir sans une aide extérieure, mais la raison avait eu tôt fait de se barrer en quatrième vitesse sitôt qu'il avait sentit l'adrénaline courir dans ses veines. Une telle lâcheté, une telle bassesse était indigne de personnes censées être "civilisées" et il ne comprendrait jamais comment on pouvait s'y mettre à plusieurs pour agresser un homme seul. C'était au-dessus de sa capacité de compréhension, pourtant aussi large que tolérante malgré les apparences. C'est ainsi que le nouveau challenger se joignit au combat, se frayant un chemin à coups de poings jusqu'à arriver près de l'homme qui, heureusement, étant encore en bon état et semblait posséder assez de muscles pour encaisser de nombreux coups. Le Norme décocha un coup de tête bien sentit sur l'un des agresseurs, s'entaillant légèrement le front au passage, avant d'afficher un rictus de rage, se plaçant instinctivement au dos de l'homme qu'il était venu aider et qui, vraisemblablement, avait envie de discuter un peu malgré le déluge de coups, allant même jusqu'à lui donner son nom. Le coursier ricana et lança son pied dans l'articulation d'un genou, son coude venant cueillir à la tempe la cible ayant du ployer sous la douleur, l'envoyant au sol par K.O. sans autre forme de procès.

- Et moi Cooper, mais on en parlera plus tard !

Il stoppa de justesse un coup et esquiva un poing qui arrivait, l'arrière de sa tête allant percuter celle de Matthew, lui arrachant un grognement avant qu'il ne bondisse en avant, sautant littéralement sur deux agresseurs pour distribuer coups de poings, de tête et de genoux, n'hésitant pas à viser les parties, la gorge et toute zone sensible. Les enfoirés encaissaient bien, il n'avait pas d'autre choix que d'être généreux en violence s'il espérait s'en sortir sans trop de casse. Et alors même qu'il était à califourchon sur un troisième, deux autres vinrent l'agripper par les bras pour l'en éloigner, tentant de l'immobiliser. Cooper laissa échapper un cri de rage et, voyant le gars se relever et approcher, se servit de ceux qui le tenait pour balancer ses jambes en avant, ses pieds percutant douloureusement sa cible en plein plexus et l'envoyant au tapis pour de bon. Et de deux.

- Bande de c... !

Il se laissa tomber vivement au sol en tirant sur ses bras, faisant se cogner les deux hommes, se redressant d'un coup sec en poussant sur ses genoux, le dessus de son crâne cognant dans la mâchoire du premier, le second ayant droit à un uppercut qui l'envoya valdinguer en arrière. Le Norme essuya le sang qui coulait dans ses yeux et chercha Matthew du regard, peinant à y voir clair. Foutue hémoglobine.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 16 Fév - 16:24

L’arrivée d’une aide, quasiment, tombée du ciel n’était pas négligeable. Qui plus est, le nouveau venu semblait avoir une bonne maitrise du combat à mains nues et ne s’était pas seulement jeté dans la mêlée par simple volonté d’intervenir, mais également parce qu’il en avait les moyens. Au moins Matthew n’aurait pas spécialement besoin de veiller sur lui et, au contraire, aurait surement l’occasion de lui confier ses arrières sans craintes. Il fallait admettre qu’il fallait avoir du cran pour se lancer ainsi à la rescousse de quelqu’un contre une bonne douzaine de gaillards, plus ou moins costauds. Courageux ou suicidaire ? Armant un crochet du droit pour l’un de ses adversaires, le Sachem esquissa un sourire à cette question qui passait dans sa tête. Une chose était certaine, son compagnon d’infortune n’avait probablement rien à perdre, ou du moins le pensait-il. Etonnamment, le Métamorphe se surprit à penser qu’il pourrait profiter de la présence amie pour gagner un peu de temps et se transformer et probablement terminer rapidement le combat, mais, conscient qu’il ne savait pas trop à qui il avait à faire, il préféra ne pas le faire. Il n’était pas bon de montrer à n’importe qui que l’on n’était pas un monsieur-tout-le-monde. Et, s’ils devaient s’en sortir, d’une façon ou d’une autre, il le remarquerait peut-être déjà. Accusant un coup au niveau des côtes, le professeur grimaça et émit un grondement sourd avant de riposter d’un coup de pied violent dans les parties de son agresseur. Malheureusement, il n’avait aucune considération pour ses adversaires. En combat singulier, il ne se serait probablement jamais abaissé à de telles extrémités, mais là, on approchait d’un combat pour la survie et, dans ce genre de situation, on ne faisait pas attention à ces détails, car ils pouvaient faire la différence entre la vie et la mort.

Sentant la présence dans son dos, davantage porté sur un seul « côté », et donc plus à même de se défendre avec efficacité, le Métamorphe était conscient que ce n’était pas vraiment le moment de parler, mais, pour être honnête, c’était un minimum de civilité dans un monde – littéral – de brutes. Alors qu’il allait prendre un appui pour rendre la monnaie de sa pièce à un petit malin qui avait cru bon de s’enfoncer un peu trop profondément dans son espace, la tête de Matthew fut heurtée par l’arrière et il ne fallut pas longtemps pour comprendre que le coup venait de son allié du moment. Le tout était parfaitement involontaire, il en avait pleinement conscience. « Dites donc, il n’y en a pas assez avec les vôtres ? » Un petit trait d’humour avant de reprendre ses esprits et de bloquer un bras un peu trop imprudent et le forcer à prendre un angle particulièrement non-naturel à l’aide de son genou. Le cri associé au geste et le regard embué du concerné ne l’émurent pas une seule seconde, mais il se rendait compte qu’il devait faire attention à ne pas user de sa force trop visiblement, même si – presque - n’importe qui était capable de casser le bras de quelqu’un, avec un minimum de pratique. Le dénommé Cooper désormais prit à parti par quelques malfrats avec lesquels il s’en donnait visiblement à cœur joie, l’une des plus grandes brutes de la bande l’attrapa par l’arrière, le ceinturant, bras compris, et le soulevant légèrement du sol avant que ses compagnons n’essayent d’en profiter pour venir frapper le nouveau punching-ball à la mode. Ses pieds encore libres, le Sachem les utilisa – sagement – en visant l’un des genoux de son porteur. Le quatrième ou cinquième coup fit mouche, arrachant à ce dernier un juron et le forçant à mettre genou à terre en relâchant son étreinte peu agréable.

Conscient que le géant n’était occupé que pour quelques instants, Matthew en profita cependant pour s’occuper des autres qui en redemandaient encore et toujours, prêts à essayer de passer à tabac leur cible, qu’ils avaient bien entamé. Profitant d’un moment de flottement, ce dernier réalisa, qu’effectivement, il avait l’arcade entaillée, dont un léger flot de sang chaud coulait sur sa joue, et peut-être même une lèvre ouverte, sans compter la série de bleus et la paire de côtes fêlées, mais il n’y avait là rien de grave, enfin, pas pour quelqu’un comme lui. Accueillant le premier d’une esquive, il saisit entre ses mains l’une de ses jambes et lui offrit de nouvelles perspectives articulatoires. Il se releva ensuite, et, aidé d’un uppercut, cueillit le second sans aucun ménagement. La petite foule commençait doucement à s’éclaircir, peut-être avaient-ils une petite chance, finalement. Malheureusement, il en restait encore et ils semblaient prêts à en redemander. Retrouvant Cooper après leur séparation, le Sachem se passa un bras chargé de sueur sur le visage, pour s’essuyer un peu. Il faudrait de toute façon remplacer les vêtements, alors un peu de sang ou non… Autour d’eux, les petites frappes et la brute qui avait ceinturé le Métamorphe quelques minutes plus tôt. « Je vais prendre le bœuf. Je te laisse les patates. » Il avait désigné celui qui semblait plus épais que les autres du bout du menton, légèrement essoufflé. Non pas qu’il ne faisait pas confiance à son collègue de pouvoir gérer l’énergumène, mais autant lui laisser quelque chose de moins dangereux. Et de toute façon, il ne comptait pas le laisser tout seul avec les autres, non plus. Il fit un pas en avant et fut intercepté par l’une des patates et tandis qu’il paraît du bras un coup avant de l’accompagner pour voir ailleurs s’il y était, Matthew fut surpris de voir le bœuf déjà sur lui et n’eut pas le temps de réagir avant de se faire attraper par le col et, quelques instants plus tard, voler à travers la ruelle pour finir contre le mur de pierres. Il retomba lourdement au sol avant de se féliciter intérieurement pour cette démonstration. Il se releva, un peu sonné et se secoua la tête avant de s’intéresser à nouveau à son adversaire.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 16 Fév - 16:42

Il prenait cher à encaisser les coups et à les parer, les uns après les autres, mais c'était une chose inévitable et Cooper ne comptait pas pour autant se laisser docilement faire. Est-ce qu'il ne venait pas d'en mettre plusieurs hors d'état de nuire ? Oh bien sûr certains autres s'étaient relevés et revenaient à la charge, récoltant de nouveaux coups bien placés qui achevèrent de les envoyer au tapis pour de bon. Le compte était monté à quatre de son côté et, quand il tourna la tête pour voir où en était Monsieur Humour, il réalisa que lui aussi s'en sortait bien, même s'il encaissait autant que le Norme, si ce n'est plus encore. Ben mon vieux, ça c'était un grand gaillard bien costaud, pour tenir ainsi malgré le nombre d'adversaires. Ils devaient avoir à peu près la même sale gueule à présent, mais qu'importe, sitôt qu'il eut repéré Matthew, ce dernier eut le même mouvement pour le rejoindre, les deux hommes faisant à présent face à cinq encore debout. La remarque sur le bœuf et les patates fit naitre un rictus ensanglanté sur les lèvres du coursier qui eut un bref rire rauque amusé, semblable à un aboiement ou une exclamation un peu trop courte.

- C'est con, moi j'avais envie d'une pizza.

Et déjà Patate Numéro 1 fondait sur eux, Monsieur Humour le réceptionnant comme il fallait, l'écartant violemment sans autre forme de procès tandis que Cooper fonçait dans le tas en lâchant un cri de rage, ses poings fracassant la mâchoire de Patate Numéro 2 tandis que Patates Numéros 3 et 4 lui tombaient dessus comme la misère sur le pauvre monde. Plaqué à terre, bloqué sur le dos, il ragea et agita les jambes jusqu'à prendre appui sur le béton, poussant sur ses rotules pour se surélever et repousser au mieux ses adversaires. La bagarre tournait en mise à mort et le Norme sentit une pluie de coups le frapper au buste et au visage, sa vision se couvrant de rouge et de noir, avant qu'il ne décoche un crochet au plus proche, en aveugle, l'écartant assez pour tourner la tête, esquiver le coup suivant de Patate Numéro 3 et lui fracasser son propre crâne sur son nez dans un craquement sinistre que le hurlement qui suivit ne pu que le satisfaire. Tiens, voilà pour ta gueule et tes vieux jours ! Il se redressa comme il pu, mais Patate Numéro 4 n'en avait pas finit et y alla à grands coups de bottes dans ses flancs, le jetant à terre pour s'acharner dessus, jusqu'à-ce que Cooper entende un craquement provenant de son propre corps. Il beugla de douleur, puis s'empara du pied qui allait frapper de nouveau, le retournant sans autre forme de procès dans un angle anormal accompagné d'un bruit hautement familier. Nouveau hurlement de douleur, et de trois ! Matthew avait temporairement disparu de son champ de vision, mais le Norme tenta malgré tout de se relever, se redressant en premier lieu à quatre pattes en crachant sang et salive sur le sol, son bras venant se serrer contre ses côtes douloureuses qui l'élançaient à chaque inspiration. Ça tambourinait dans son crâne et sa vision dansait devant ses yeux, mais ses oreilles perçurent malgré tout des bruits de pas qui s'approchaient, lourds, appartenant sans doute à un gaillard plus massif que lui. Et merde, est-ce que c'était l'autre bœuf ou Monsieur Humour ?
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 23 Fév - 13:46

De la pizza ? L’idée n’était pas mauvaise, surtout avec une bonne boisson fraiche. Peut-être auraient-ils l’occasion d’appliquer cette possibilité, s’ils ne finissaient pas six pieds sous terre, parce que, dans ce cas-là, à part des champignons, les possibilités de garniture ne seraient pas folichonnes. Malheureusement, ses réflexions culinaires furent interrompues brutalement, au moins autant que la linéarité du mur contre lequel il venait d’atterrir et dont quelques briques s’étaient ostensiblement offusquées d’être ainsi malmenées. Retombé par terre, Matthew s’était fendu de quelques gouttes de sang sur le bitume avant de passer le revers sa main sur sa bouche. Il se releva dans une grimace, sachant, par avance, que cela demanderait un peu plus de repos que prévu. Un regard pour son acolyte, il constata qu’il semblait se débrouiller du mieux qu’il pouvait et le professeur se concentra donc sur son propre adversaire, dont le léger rictus commençait sérieusement à lui courir sur le haricot. Une transformation aurait été envisageable dans le cas présent, surtout face à un adversaire solitaire, mais cette perspective de se retrouver nu au milieu du campus ne l’enchantait pas trop. Peut-être en solution de dernier recours, si cela devait se produire. Esquivant un coup de poing en fléchissant les genoux, le métamorphe répliqua d’un coup de poing dans le ventre de son adversaire, qui broncha à peine, bien que surpris que quelqu’un puisse, vraisemblablement, lui faire un peu mal à cet endroit. Aussi surpris que son coup n’ait pas eu un minimum d’effet, le globe-trotter se prit un violent retour de bras et se fit déséquilibrer, reculant de quelques pas pour regagner son équilibre perdu. Bien, l’heure était à l’ajustement de stratégie, surtout si Monsieur Bœuf semblait naturellement résistant. Après tout, peut-être n’était-il pas nécessaire de se retenir et, au fond, mieux valait en finir vite, sinon les problèmes ne faisaient que commencer.

Sans attendre une nouvelle attaque, le professeur se jeta sur son adversaire, dans une charge et, évitant un direct du gauche, ceintura sa cible au niveau de la taille et, d’une impulsion puissante sur ses deux pieds, l’arracha du sol avant de le jeter à terre. Encaissant quelques coups de poings dans ses côtes et sur son dos, Matthew essaya de profiter de sa supériorité aérienne pour maîtriser son adversaire et plaquer ses poings au sol avant de lui administrer un coup de tête de son cru, qui, mine de rien, lui en fit voir de toutes les couleurs. Légèrement sonné, il fut désarçonné par un mouvement du pied et roula sur le côté, relâchant ses prises pour éviter de se retrouver plaqué au sol. Achevant de rouler quelques mètres plus loin, il se releva pour faire de nouveau face. Il devait trouver une solution, viser quelques points faibles et le mettre hors d’état de nuire, mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Le bœuf rua finalement à son tour et le métamorphe se contenta de parer en espérant s’offrir une ouverture qui traînait à arriver. Lorsqu’elle se montra enfin, il s’engouffra à l’intérieur d’un mouvement de hanche, glissant son pied vers l’avant, pour s’offrir une position de choix très proche de son ennemi, dans le mouvement, il avait armé son poing droit pour venir frapper avec violence le côté de son adversaire et le gauche visait directement la tête. Si le premier fit mouche et arracha un grognement à son destinataire, le second, en revanche, fut bloqué avant d’arriver à destination et la prise qui s’ensuivit retourna directement le bras de son propriétaire dans une position pas très agréable, lui arrachant un cri de douleur. Le souffle court, Matthew avait perdu son attention quelques instants, suffisamment, pour baisser sa garde et encaisser un violent coup de pied au niveau du plexus qui l’envoya bouler un peu plus loin.

Couché au sol, le souffle coupé, il devait en avoir pour son compte, personne ne pouvait se relever avec ça. Il restait maintenant à s’occuper de l’autre petit merdeux. Se tenant le côté, le « Bœuf » se retourna et vit son adversaire amoché au sol. Il eut un rictus amusé : ça irait vite, même s’il aurait préféré lui faire payer son audace, il semblait déjà avoir suffisamment dégusté. Il s’approcha de sa cible, qui ne prit même pas la peine de se relever… Ce serait bien trop facile. Mais alors qu’il allait administrer un coup de pied de son cru à ce minable pour le flanquer au sol, quelque chose sembla bouger derrière, avant même qu’il n’ait pu totalement se tourner, quelque chose le percuta de plein fouet, l’envoyant face contre terre. Matthew, qui s’était relevé, avait chargé son adversaire sans réfléchir, principalement pour défendre celui qui lui avait sauvé la mise. Même si son bras gauche était probablement cassé, cela ne l’empêchait de donner tout ce qu’il avait. Atterrissant sur le dos du dernier voyou encore « debout », il attrapa le sommet de son crane rasé de la main droite et l’aplatît violemment à plusieurs reprises sur le sol afin de lui passer l’envie de se relever. Lorsqu’il fut convaincu qu’il ne se relèverait pas, le métamorphe lâcha sa prise et se laissa tomber sur le sol dans un long soupir et une grimace due à la douleur qui vrillait son bras. C’était Arn qui allait lui faire un sermon en le voyant dans cet état, mais bon, au moins il s’en sortait avec moins de problèmes que la fois où il avait rencontré la vampire. S’aidant de son bras valide, il se redressa et contempla son bras gauche. « Ca… Ca va faire mal. » Sans ciller, il replaça légèrement son articulation d’un mouvement sec, s’arrachant un long grognement sourd, avant de porter son attention devant lui, vers l’homme qui venait de lui donner un coup de main. La scène était chaotique avec tous les autres voyous qui gisaient au sol, la plupart inconscients. « Ca va aller, petit ? »
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 23 Fév - 19:56

Il n'y avait aucun doute à avoir, quand on comparait les deux physiques du Boeuf sur pattes et du Norme, que si le premier avait réussit à atteindre le second pour s'acharner sur lui, il ne l'aurait pas seulement envoyé à l'hôpital, mais carrément six pieds sous terre. Cooper avait ses limites, comme n'importe qui et, encore, il pouvait se féliciter d'avoir une certaine expérience en combats de rue à un contre plusieurs, sans quoi il n'aurait jamais pu se débrouiller dans cette agression où il était intervenu. Mais comme tout être humain normal, il n'était pas invincible ni immortel et, crachant son sang et sa salive au sol, sentant ses côtes hurler de douleur à chaque inspiration et le sang battre contre sa boite crânienne, le bruit des pas à portée d'oreille lui ayant indiqué que quelqu'un s'approchait ne l'avait pas empêché de rester à quatre pattes sur le sol, cherchant son souffle et rassemblant son énergie pour tenter de se relever. Seul sa tête y parvint, non sans mal, le sang coulant dans ses yeux lui permettant malgré tout d'apercevoir la silhouette du fou furieux -et probablement chef- du groupe de lâches qui s'en était pris à Monsieur Humour. Et merde... Une fois n'est pas coutume, un rictus ensanglanté accompagné d'une lueur de défi mal placée avait assombrit son visage, avant qu'un mouvement dans le dos de la montagne ne lui apporte un bref soulagement. Il aurait bien aimé crié de satisfaction, le Cooper, s'il n'avait pas été aussi amoché et que l'adrénaline ne s'amusait pas à refluer à toute vitesse de ses veines. Il suivit la scène du regard, constatant la violence dont était capable l'inconnu à qui il avait prêté assistance, grimaçant en s'imaginant à la place du Bœuf, ce qui aurait pu être le cas si l'autre n'était pas arrivé à temps. Puis Monsieur Humour se laissa tomber sur le sol pour reprendre son souffle et le Norme poussa un long soupir de soulagement : c'était finit.

- Hey...

Sa voix tenait plus du grognement qu'autre chose, mais il se força à relever, poussant sur ses jambes, sentant son corps tanguer dangereusement, tituber pour se rattraper et finalement parvenir à rester à peu près debout, dans une position proche du ridicule et rappelant ces jeux vidéos avec les persos aux jambes écartées pour tenir le combat. Il cracha de nouveau au sol et releva la tête en grimaçant au bruit que fit l'épaule de Monsieur Humour. C'était quoi déjà son nom ? Bordel sa tête bourdonnait et il voyait des points noirs danser devant ses yeux. Il se les essuya d'un revers du poignet puis s'approcha en titubant, s'arrêtant à quelques pas, l'un de ses bras demeurant contre son flanc blessé qui l'élançait toujours à chaque inspiration... Ah oui, Andrew, c'était ça son nom. Le Norme eut un sourire grimaçant.

- Ouais, ça va aller, mais j'viens d'te sauver la mise aussi alors évite les sobriquets.

Il jeta un bref regard au corps inanimé de la montagne de muscles, renâcla, puis détourna la tête pour fixer de nouveau son nouveau "pote" de bagarre.

- Enfin vu c'qu'il allait me faire, j'imagine qu'on est quitte... Andrew c'est ça ? Qu'est-ce qu'ils te voulaient ces cons ? T'as des ennuis avec la mafia c'est ça ?

Un peu plus ou un peu moins, mais Cooper songeait très sérieusement qu'à force il allait vraiment s'attirer un jour les pires emmerdes au monde et que, si ça se trouve, un matin on retrouverait son cadavre dans le bayou avec une balle dans la nuque.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMer 2 Mar - 16:37


Le bœuf en avait probablement eu pour son compte et pour un petit moment. Certes, Matthew s’était peut-être un peu laissé aller sur la fin, mais il était difficile de retenir indéfiniment son instinct sauvage lorsqu’on approchait d’une pure question de survie. Heureusement, tout était désormais terminé et, même si cela prendrait un peu de temps, ils allaient pouvoir panser leurs plaies car, malgré tout, ils n’étaient pas spécialement beaux à voir. Le Métamorphe profitait d’un traitement de faveur, en quelque sorte, mais même si ses blessures guériraient rapidement et ne laisseraient aucunes séquelles durables, cela ne l’empêchait pas de ressentir encore une vive douleur au niveau du torse, là où le pied de son adversaire était venu s’écraser contre sa cage thoracique, sans compter le bras, probablement à moitié cassé, et les multiples ecchymoses dues à des coups de poings ou à sa rencontre avec le mur, dont ce dernier portait quelques stigmates. Quelques jours de repos ne seraient pas de trop pour laisser à son organisme le temps de reprendre du poil de la bête, mais cela ne l’empêcherait pas d’aller en cours. Avec un peu de chance, il pourrait se présenter à la clinique vétérinaire d’Arn et se faire rafistoler tout en ayant – probablement – droit à un sermon sur ce qui s’était passé. Le Professeur de Géographie savait qu’il n’avait pas mal agi, mais on pouvait, quand même, lui reprocher d’avoir eu l’idée de s’interposer entre une bande d’une quinzaine de voyous et leur victime de la journée. Pour sa défense, il n’avait cependant pas eu le temps – et surtout l’idée – de s’assurer, en premier lieu, qu’ils n’étaient pas trop nombreux. Malgré tout, les choses se finissaient plutôt bien, même si, soyons honnêtes, son camarade de bagarre allait devoir probablement voir un médecin assez rapidement, enfin, c’était l’impression qu’il donnait.

C’était presque comique de les voir tous les deux, salement amochés, tenant à peine debout, non sans avoir des difficultés à respirer – et à parler – sans grimacer de douleur. Matthew esquissa un léger sourire à la mention de « sobriquet ». A vrai dire, pour lui, c’était plus une habitude qu’autre chose, et, de son point de vue, tous les Normes étaient « jeunes », comme il était, de son côté, un « vieux ». Il écarquilla les yeux quand son camarade évoqua des histoires de mafia et ne put s’empêcher de rire, un rire qui s’acheva dans une petite plainte de douleur. Ses côtes avaient effectivement prit un petit coup, elles aussi. « C’est Matthew. » Il avait dit cela dans un demi-sourire, loin de lui en porter ombrage, après tout ce n’était qu’un prénom. « Et, pour le sobriquet, désolé, c’est plus une vieille habitude. » Pour ce qui était de ses implications avec la mafia, il se demandait bien où il avait pu s’imaginer une idée pareille. Enfin, il fallait espérer que ces lascars là ne faisaient pas partie d’un groupe un peu plus grand, sans quoi il y aurait peut-être quelques représailles à prévoir. Il jeta un œil aux alentours et se regard se posa sur le vélo qui reposait encore au-dessus d’un mec probablement inconscient. « Normalement je n’ai pas de problèmes avec le Parrain du coin… » Il s’arrêta dans un demi-sourire. « Quoiqu’avec ma chance légendaire… » Après tout, il était bien tombé sur une Vampire lors de son arrivée à la Nouvelle-Orléans, non ? Le Métamorphe fit demi-tour, s’approcha de l’engin et le redressa de son bras valide, non sans une grimace. Il le posa sur ses roues et s’en servit légèrement comme appui avant de revenir vers son propriétaire avant de lui proposer sa propre épaule comme soutien.

« On ferait mieux de ne pas trop trainer dans le coin, je pense… » Il observa son compatriote de haut en bas. « Et je crois que tu as besoin de quelques soins. » Bien entendu, cela pouvait s’appliquer également à lui, et cela faisait d’ailleurs de sa phrase quelque chose de potentiellement drôle, mais il n’avait pas l’air de véritablement plaisanter, au contraire, il semblait particulièrement sérieux – pour le coup. Et il l’était vraiment. Si son sauveur lui avait permis d’éviter de se prendre une raclée, il se sentait suffisamment redevable pour au moins prendre un peu soin de lui. « Je n’habite pas très loin. Quelques bandages, un peu d’alcool à 90°, de la glace, de la bière et… de la pizza, c’est ça ? Le programme est suffisamment alléchant ? » Il esquissa un sourire pour son compagnon d’infortune. « Comme tu l'as dit, il me semble que je te doive bien ça. » Il n’était pas certain d’avoir suffisamment de bandages chez lui, mais l’avantage avec la société actuelle c’était qu’il était à peu près autant difficile de se faire livrer quelques compresses que de se faire livrer une pizza. Sans compter que, si les choses étaient un peu trop « sévères », il pouvait toujours appeler son Joker, même si, pour le coup, il préfèrerait éviter de la mêler directement à cette affaire, car même si elle aurait fait preuve de retenue devant le dénommé Cooper, il préférait éviter de mettre ce dernier entre deux feux. Enfin, encore fallait-il que l’intéressé accepte la proposition, quoique le Métamorphe n’était pas certain de le laisser repartir seul dans cet état.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeJeu 3 Mar - 8:56

La tête de Cooper bourdonnait atrocement, il avait l'impression d'avoir des turbines à l'intérieur du crâne et tournant à plein régime, le sang battait à ses tempes ainsi qu'à la blessure qui suintait encore de sang, bien que les capacités de cicatrisation soient déjà en branle et aient diminuées le débit. Ses côtes l'élançaient toujours atrocement et le rire de son nouveau pote fut pris comme un reflux d'adrénaline, jusqu'à-ce qu'il lui rappela son prénom. Ah, Matthew, pas Andrew. Le Norme cligna des paupières, haussa les épaules par habitude et sentit une douleur lui vriller le flanc. Jurant entre ses dents serrées, il se contenta d'un faible hochement de tête -histoire de ne pas voir trente-six chandelles- et l'écouta évoquer le Parrain local, un rictus revenant à la charge sur ses propres lèvres.

- Ah ouais ? Toi aussi t'es du genre chanceux ?

Ironisa Cooper en tournant la tête pour cracher un mélange plus clair de sang et de salive. Ah, ça c'était bon signe, il ne devait pas avoir d'hémorragie, encore qu'il lui faudrait sans doute aller faire une radio pour ses côtes. La poisse. Ses yeux sombres revinrent accrocher la large silhouette de l'homme qui s'en allait ramasser son vélo, son esprit évaluant les dégâts chez cette grande carcasse au sourire sympathique. Il avait l'air mal en point lui aussi, mais peut-être un peu moins, bien que le Norme aurait juré l'avoir vu bouger plus difficilement l'instant d'avant. Bah, l'adrénaline et la volonté pouvaient faire beaucoup. La suggestion de ne pas trainer dans le coin ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd et le livreur s'approcha pour venir s'appuyer sur l'épaule offerte, en profitant pour évaluer à nouveau les dégâts.

- Mon vieux, y'a pas que moi qu'a besoin de soins, mais si ton appart' est plus près que mon chez moi, alors banco.

Son sourire revint à la charge, plus amusé et joueur cette fois que le rictus précédant.

- Ouais, tu me dois bien ça, mais si jamais on a encore faim, c'est moi qui payera la prochaine tournée de pizza. J'te prévient, j'dévore autant qu'un Méta' alors va falloir prévoir une margarita XXL.

Il commença à rire, puis grimaça en serrant un peu plus ses côtes de son bras, stoppant sa marche le temps de reprendre brièvement son souffle, puis repartant d'un pas boiteux un peu plus rapide. Cooper jeta un regard au Bœuf en passant au large de sa carcasse, puis accéléra de nouveau autant que cela lui était possible. Péter la gueule à des cons, ça y'avait pas de problème, mais rester dans les parages jusqu'à-ce qu'ils se réveillent et appellent du renforts ou en redemande, très peu pour lui. Ils sortirent de la zone et empruntèrent une rue un peu plus fréquentée en temps normal, mais qui à cette heure-ci était quasiment déserte, chacun ayant autre chose à faire que de flâner, comme manger ou se préparer pour une sortie quelconque. Le Norme essayait de ne pas trop s'appuyer sur l'épaule de Matthew, mais l'air de rien ça l'aidait pas mal pour avancer. La brise de fin de journée rafraichissait un peu son visage et chassa les points noirs devant ses yeux pour quelques instants, glaçant le côté de son visage teinté de sang et apaisant sa mâchoire qui prenait déjà des teintes violacées.

- Alors Matthew, avança finalement Cooper, ils te voulaient quoi au final ces tarés ?

Parce qu'aux yeux de l'homme aux cheveux rouge et noir, on ne pouvait qu'être lâche et taré pour s'y mettre à plusieurs contre un seul type, fut-il baraqué comme l'était son nouveau pote.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 8 Mar - 18:11

« Tu n’as même pas idée ! » Matthew esquissa un large sourire en levant les yeux au ciel avant de s’éloigner pour récupérer le vélo de son collègue d’infortune. On ne pouvait pas dire qu’il était l’homme le plus malchanceux, car, mine de rien, il était relativement heureux, dans l’ensemble, mais il n’était pas rare qu’il lui arrive des mésaventures plus ou moins graves où il risquait parfois sa propre peau. Et même si, généralement, il arrivait à s’en sortir indemne, il aurait préféré ne pas avoir besoin de passer par ce genre de situations. Ses avantages de Métamorphes commençaient à se manifester et s’il n’avait pas l’impression de se régénérer à vitesse grand V, il pouvait quand même sentir une légère amélioration dont les effets ne feraient que se poursuivre au cours de la fin de soirée, laissant le plus gros des blessures à l’état de vague souvenir dans les prochains jours. « Attrapant » Cooper au passage, l’enjoignant à quitter cet endroit avant qu’ils n’aient d’autres ennuis, que ce soit avec les forces de l’ordre ou de potentiels camarades de ceux à qui ils venaient de mettre une belle raclée. Visiblement, la proposition était suffisamment alléchante pour ne pas être déclinée et le Sachem s’en félicita, conscient qu’il devait bien rembourser sa dette envers son allié, plus que bienvenu. Certes, il aurait probablement pu se défendre tout seul contre ce gang, voire y laisser quelques plumes et davantage de blessures qu’il n’en avait actuellement, mais l’issue actuelle n’était pas désagréable du tout. « C’est pas un palace, mais c’est à deux rues d’ici. » L’avantage de travailler sur le Campus. L’Université fournissait, à ses professeurs qui en avaient besoin, un logement de fonction, à deux pas de la faculté, qui suffisait parfaitement pour quelqu’un comme lui. Et puis, s’il avait besoin d’espace, il y avait toujours le Bayou ou la Réserve, n’est-ce pas ?

« On rajoutera peut-être un X à la commande, par sécurité, alors. » Matthew s’était amusé de la remarque du jeune homme concernant l’appétit des Métamorphes. On ne pouvait pas dire que c’était particulièrement justifié, et même s’il mangeait probablement un peu plus que la normale, il ne s’empiffrait pas non plus à s’en faire exploser la panse. Enfin, c’était probablement juste une façon de parler, mais, ce qui était certain, c’était qu’il n’était pas un des leurs, sans quoi ils se seraient immédiatement reconnus et la situation aurait été probablement différente. Il était parfois bon d’être un véritable inconnu. « Je connais une pizzeria qui devrait te convenir. » Il n’y était pas souvent allé, mais ses étudiants lui en avaient parlé, ou peut-être les avait-il entendu en parler, il n’en était plus très sûr. Apparemment, ils faisaient de gigantesques portions et, à en croire son camarade, il faudrait au moins ça pour le rassasier. Ils bifurquèrent dans une rue, clopin-clopant, donnant presque l’air de pouvoir s’effondrer au moindre coup de vent. Les quelques passants qui marchaient dans la rue les regardaient avec un air surpris et un peu méfiant, mais ils seraient vite arrivés chez Matthew et cela ne durerait pas. La question de Cooper ne l’étonna pas, après tout, il n’y avait pas répondu, n’est-ce pas ? Soupirant doucement, conscient un peu du ridicule de la situation, le Jaguar se lança néanmoins. « Ils n’ont pas été très contents que j’interrompe leur petite séance de racket avec un étudiant. » Le professeur se demandait encore comment son élève en était arrivé à se faire malmener ainsi, mais ils auraient le loisir d’en parler dans quelques jours, lors du prochain cours.

« Je n’en voyais que deux ou trois, quoique ça n’aurait pas changé grand-chose, en fait. Mais quand je me suis interposé, le reste du groupe s’est montré. » La suite, il la connaissait plus ou moins, le groupe lui était tombé dessus et lui aurait passé un petit savon s’il n’était pas intervenu. « Et toi ? Tu te lances souvent au secours de la veuve et de l’orphelin ? » Il y avait une petite note amusée dans la voix du Métamorphe, mais elle ne faisait montre d’aucun reproche, bien au contraire. En réalité, il était heureux de voir que certaines personnes acceptaient encore, quitte à mettre leur vie en danger, de défendre certains idéaux, mais, il fallait l’admettre, ça ne courait pas les rues. Et, généralement, les gens se contentaient de détourner le regard, ou de s’écarter, plutôt que d’intervenir dans ce genre de situations. Ils bifurquèrent encore et Matthew pointa un petit immeuble identique à d’autres. « J’habite ici, je te demande d’avance pardon pour les escaliers. » Il n’y avait que quelques volées de marches, mais il savait déjà que cela allait être douloureux, pour lui comme pour son compagnon, surtout qu’il allait falloir monter le vélo également, pour éviter qu’il ne se fasse faucher, même si le voisinage n’était pas réellement problématique. Heureusement, une fois posés sur le canapé, ils n’auraient plus besoin de beaucoup bouger. Ils arrivèrent finalement devant l’immeuble et le Sachem déliassa son compagnon à proximité d’un mur pour ouvrir la porte d’entrée, qui laissait entrevoir les premiers escaliers. « Prêt pour la grande aventure d’une vie ? » Dans l’état actuel, cela allait être un spectacle particulièrement intéressant à observer et, pour eux, particulièrement douloureux, à ne pas en douter.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 8 Mar - 18:55

Le corps de Cooper hurlait de douleur et pourtant son propriétaire faisait tout son possible pour ne pas en tenir compte. Se tenant le plus droit possible malgré l'élancement dans ses côtes, un bras plaqué contre pour l'aider à supporter la déchirure qu'il sentait à chaque inspiration, il avait conscience du sang séché sur le côté de son visage, son pauvre marcel blanc complètement ruiné et qui finirait très certainement à la poubelle une fois qu'il serait rentré chez lui. L'épaule de Matthew était plus que bienvenue et il s'y appuyait légèrement de son autre main, claudiquant à peine et faisant le fier, tête redressé et regard fixant le chemin qu'ils empruntaient, droit devant eux. Ce que les passants pensaient de leur dégaine importait peu au Norme, mais il n'appréciait pas de s'exposer inutilement et espérait qu'on irait pas rapporter ça à son boulot. "Hey, vous savez quoi ? J'ai vu votre livreur là, l'espèce de punk en bike. Il était cou-vert de sang, couvert ! Faudrait voir à surveiller votre personnel, ça fait mauvais genre." Aie aie aie, si ça arrivait aux oreilles de Sergio, ça arriverait aussi aux oreilles d'Alice et alors là... Le jeune homme poussa un bref soupir puis hocha la tête à l'intention de celui à qui il était venu en aide, l'écoutant sans l'interrompre, bavant à l'idée d'une bonne pizza, puis souriant en coin à l'énonciation d'un étudiant malmené. Il était donc prof ? Et le genre qui s'occupe vraiment de ses élèves ? Ben ça... Voilà qui faisait plaisir à entendre.

- Si y'avait plus de profs comme toi, nos élèves seraient p't'être un peu moins paumés.

Pas que défendre ses élèves en se foutant sur la gueule avec une bande de truands soit une solution miracle en soi, mais ça avait le mérite de faire de la bonne pub au corps enseignant qui méritait bien plus que tout ce qu'on dénigrait à leur propos et ce même si Cooper n'avait pas toujours réussit à s'entendre avec tous ceux qu'il avait eu. Le retour du pourquoi de son intervention ne manqua pas de lui arracher un bref rire amusé et douloureux, le faisant tousser un peu trop durement et ralentir le pas, avant qu'il ne secoue la tête et reparte de plus belle.

- Disons que j'supporte pas l'injustice et qu'voir plusieurs connards s'en prendre à un seul type tout seul, ça m'fout les boules. C'est plus fort que moi, faut toujours que j'm'en mêle.

Et il eut un large rictus de fierté mal placée, la bouche encore tâchée de sang qu'il faudra rincer avant de manger. Ouais, ça faisait un mal de chien de défendre le premier venu, mais question égo et satisfaction personnelle, c'était le top, y'avait pas mieux. Bien sûr c'était toujours ce qu'il racontait autour de lui, que ça le faisait bien rire de jouer les héros, mais la vérité était qu'il ne jouait pas : il avait ça dans le sang, quand bien même il aurait voulu détourner le regard d'une agression qu'il n'aurait pas pu, autant qu'il ne comprenait pas qu'on puisse passer son chemin face à de telles choses. Matthew le tira de ses pensées en désignant un petit immeuble parmi d'autres, le menant jusqu'à la cage d'escaliers que le Norme regarda d'un air passablement désespéré. Combien d'étages est-ce qu'il allait falloir gravir comme ça ? Se décalant de côté, il se racla la gorge et entreprit de faire bonne contenance, se redressant tout en s'appuyant déjà discrètement sur la rambarde.

- Après toi, ouvreur des chemins !

Répondit-il sur le même ton d'aventure que la réplique de son nouveau pote le requérait, inspirant autant que possible avant de le suivre dans son périple, le remerciant de s'occuper ainsi de son vélo et se demandant au passage comment il faisait pour aller aussi vite. La force de l'habitude ? Non, il avait l'air d'aller déjà nettement mieux que lorsqu'ils avaient quittés le terrain vague, tandis que de son côté le reflux de l'adrénaline accentuait la moindre douleur. Ne s'était-il pas démis l'épaule ? Bon d'accord, il l'avait remise en place, mais quand même... normalement on était censé pas pouvoir la bouger de cette façon sans plusieurs jours de soins. Se tractant à l'aide de son bras libre, Cooper grimpait lentement les marches, se faisant passablement distancer par un Matthew en meilleur état qu'il parvint à ne pas perdre de vue, non sans mal. Ce fut un homme au souffle court et aux côtes lancinantes qui s'arrêta à sa suite sur le palier, demeurant courbé en avant, appuyé sur la barre de sécurité et lançant un regard incrédule envers son pote.

- J'ai beau être sportif, j'ai l'impression... que t'as moins... trinqué que moi. Pourtant j'aurais juré... que t'avais... été salement amoché... toi aussi.

Chaque inspiration provoquait une flopée de pointes au creux de son flanc, mais il parvint à le stabiliser assez pour apaiser les battements de son cœur et se redresser correctement à nouveau, se raclant la gorge pour essayer de se redonner bonne contenance.

- J'me rend compte que j't'ai pas posé la question, mais... tu serais pas un Outre, par hasard ?

Mais genre, par un gros, un ÉNORME hasard, le même genre de hasard qui lui faisait se lier d'amitié avec des Wiccans et fréquenter un club où la quasi totalité des employés étaient des Outres, ou même danser avec la cheffe Vodoun de la ville. ce genre de hasard-là quoi, celui où on ne sait jamais si c'est une chance ou une belle poisse. Ah la Nouvelle Orléans, quel bonheur -parfois douloureux- que d'y vivre.
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Matthew Williams
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeLun 14 Mar - 14:57

Marcher n’était pas ce qu’il y avait de plus reposant pour son corps meurtri, mais cela avait le mérite de lui faire penser à autre chose, sans parler de la discussion qu’il avait avec le dénommé Cooper. D’ici quelques jours, Matthew pourrait probablement à nouveau galoper comme un lièvre – ou presque – et tout ceci ne serait plus qu’un souvenir plus ou moins lointain. Ce ne serait pas forcément la même pour son camarade de fortune, mais, après ce qu’il avait essuyé et compte-tenu du fait qu’il tenait encore admirablement bien debout, le Sachem ne se faisait pas trop de souci pour lui. Tout au plus faudrait-il peut-être le conduire tout de même à l’hôpital, si son état devait s’empirer, mais quelque chose lui disait que ce n’était ni la première fois, et certainement pas le pire qu’il avait déjà pu endurer. En un certain sens, c’était appréciable de s’imaginer qu’il existait encore des gens avec des valeurs morales, mais de l’autre, le Métamorphe ne pouvait s’empêcher de se sentir un minimum désolé pour le jeune homme qui, s’il ne se trompait pas, avait dû déguster plusieurs fois des banquets de pains et de roustes. Il esquissa un sourire face au léger compliment qu’il reçut concernant son geste. « Je ne suis pas sûr qu’avoir des professeurs qui distribuent des mandales pour leurs élèves soit vraiment ce dont ils ont besoin. » Le Jaguar avait dit cela avec humour. Il savait très bien ce qu’avait voulu dire Cooper et, pour être honnête, il était effectivement de ceux qui ne comptaient pas abandonner leurs étudiants et sur qui ils pouvaient toujours compter, que ce soit pour des sujets concernant l’université ou des choses plus personnelles. Heureusement, cela n’arrivait pas très souvent, mais il n’était pas rare que l’un ou l’autre ne vienne se confier à lui, pour chercher quelques conseils ou alors simplement trouver une oreille attentive à leurs problèmes en tout genre.

« Je crois avoir une petite idée de ce que tu veux dire par là. » Enoncé comme cela, c’était un peu comme un besoin viscéral plus qu’un devoir, un simple fait, une obligation à laquelle il ne pouvait se soustraire. Etonnamment, il pouvait le comprendre. Même s’il pouvait difficilement dire que c’était son genre à lui, Matthew aurait probablement fait pareil si les rôles avaient été inversé, même si, pour être tout à fait honnête, il aurait peut-être appelé la police avant de se jeter dans une mêlée à deux contre une quinzaine. Courageux et téméraire, oui, mais avec une petite pointe de clairvoyance, peut-être. « Je ne suis pas mécontent que tu t’en sois mêlé. » Le sourire était franc, tout autant que la parole, il lui devait une fière chandelle et il comptait bien la lui rendre, un jour ou l’autre, même si, dans les jours à venir, il préférait éviter une prochaine bagarre comme celle-ci. Devant l’immeuble, il eut conscience que les escaliers allaient se révéler un véritable calvaire mais, heureusement, il n’habitait « qu’au » deuxième étage, sur trois. Après tout, cela aurait pu être pire, non ? Le Sachem se retourna, amusé, face à sa nouvelle appellation. « Maître des Clefs, c’est quand même plus classe, non ? » Un peu plus en forme, le Métamorphe attrapa le vélo et le grimpa – en le faisant rouler sur les marches, il ne faut pas déconner – un peu plus rapidement que son confrère, le laissant prendre son temps pour arriver en haut. Arrivé en haut, il ouvrit la porte et fit glisser le bicycle à l’intérieur, le posant contre le mur du couloir avant de ressortir sur le perron pour accueillir son invité qui arrivait, le souffle court, ce qui était parfaitement compréhensible.

« Ce n’était pas une course, tu sais ? » Matthew avait dit cela dans un sourire avant de lui proposer son aide tandis qu’il reprenait son souffle en s’étonnant de la manière dont son hôte semblait se remettre bien mieux de ce qu’il s’était passé au fond de l’allée que lui. Pas vraiment certain de savoir sur quel pied danser, le Métamorphe avait préféré jouer la carte de l’élusion, avec une pointe d’humour. « Ces brutes jouent les caïds, mais y’en a beaucoup qui frappent comme des lopettes. » Passant un bras autour de sa taille, il l’aida à se redresser et le conduisit vers l’entrée de son appartement puis s’arrêta lorsque la question qu’il aurait préféré éviter finit par tomber. Pas vraiment enclin de lui mentir, mais conscient de ce que cela pouvait impliquer, surtout dans le climat actuel, le Jaguar s’arrêta et tourna la tête vers celui qu’il aidait à se tenir debout. « J’espère que cela ne te fera pas reconsidérer ton choix de m’être venu en aide ou de partager une pizza avec moi, mais oui, je suis un métamorphe. » Entre les Sorciers et les Vampires, les histoires de loups garous faisaient partie des plus connues aussi. Mieux valait surement passer sous silence qu’il avait devant lui le métamorphe le plus important de la Nouvelle-Orléans et revenir à quelque chose de plus terre à terre. « On a la chance d’avoir un métabolisme un peu plus… rapide que la moyenne, ce qui explique que j’ai moins trinqué que toi et qu’il me faudra probablement beaucoup moins de temps que toi pour m’en remettre. » Matthew avait un air désolé en disant cela, conscient que, d’un certain point de vue, le Norme avait probablement plus donné de sa personne qu’il n’en était nécessaire et ça le ferait peut-être « chier ». « Toujours partant pour la pizza ? » L’invitation tenait toujours pour le Sachem, mais il aurait compris que ce ne soit plus vraiment d’actualité pour son camarade. Après tout, tout le monde n’appréciait pas les Outres…
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMar 15 Mar - 10:15

Le surnom de Maitre des Clefs avait arraché un bref sourire crispé à Cooper qui avait opiné du chef à cette appellation : ouais, ça lui allait aussi, vu que de toute façon il faudrait bien ouvrir la porte une fois arrivé sur le bon pallier. C'est ainsi que se fit l'ascension, entre douleur et souffle difficile à conserver, puis enfin la délivrance quand ils s'arrêtèrent au deuxième étage et que le Norme prit quelques secondes pour se remettre de cet effort. Pas une course ? Mais ce n'était pas la question de le dépasser, juste de ne pas se laisser distancer, histoire de ne pas paraitre aussi amoché que ce que son corps commençait à lui hurler furieusement. Et si certains cognaient comme des filles -ce qui avait été vrai pour l'un d'entre eux du côté de l'humain- alors c'est que Matthew avait du en avoir bien plus de son côté qui ne savaient pas cogner, mais étrangement Cooper en doutait fortement, d'où la question qu'il finit par lui poser et qui lui avait taraudé l'esprit peu après la fin de la bagarre. L'homme aurait pu lui mentir, prétendre avoir eu de la chance ou n'importe quelle autre excuse du genre, mais tout en le soutenant de son bras -qui pressait douloureusement contre ses flancs- il osa lui avouer la vérité, recevant en guise de première réponse un rire à la fois amusé et désabusé, mais également douloureux. Et tandis que son rire se faisait ricanement nerveux, limitant les élancements dans ses côtes, Matthew lui expliquait la différence de métabolisme entre Norme et Métamorphe, ce qui fit acquiescer le livreur qui finit par se redresser pour de bon, soupirant fortement à l'ultime question pour savoir si oui ou non la pizza tenait toujours. L'humain tourna vers lui un regard plissé, menton légèrement redressé, puis sourit largement, presque défiant.

- Un peu qu'elle tient toujours, espère pas te défiler.

Il voulu rire, mais ses côtes se rappelèrent à son bon souvenir et il ne pu que tousser en râlant après la douleur, se redressant une fois encore en pressant son bras contre son flanc, l'autre venant tapoter l'épaule indemne du Métamorphe.

- J'serais vraiment un connard si j't'envoyait chier après tout c'qu'on a partagé, mais je comprends mieux comment t'as réussit à te relever et à foutre une dérouillée à l'autre colosse.

Et quelle dérouillée ! Mazette, rien que d'y repenser, Cooper se sentait impressionné, d'autant plus qu'à ce moment-là il était quasiment à terre et qu'il était à peu près certain que l'autre taré aurait prit un malin plaisir à le broyer de ses bottes jusqu'à-ce que mort s'ensuive. Étrangement il en demeurait persuadé encore maintenant, sans doute parce qu'il avait fait suffisamment de combat pour sentir la différence entre vouloir dérouiller quelqu'un et vouloir le tuer. Il y avait quelque chose, dans l'attitude et la façon de se tenir, de bouger, même de sourire et de fixer quelqu'un... Le Norme frémit à ce souvenir, puis sourit légèrement au Métamorphe à ses côtés, hochant la tête à ses propres pensées.

- J'suis bien content que tu sois Outre, sinon je pense pas qu'on aurait pu gagner ce combat, ou en tout cas il aurait fallu nous ramasser après vu le bestiau qu'il y avait. Tu crois que c'était un Méta lui aussi ? D'ailleurs t'es de quelle race toi ?

A voir le bonhomme, c'était assez difficile à dire, mais il aurait parié pour un carnivore ou, en tout cas, un animal assez agressif en cas de besoin, sans pour autant l'être tout le temps. Un ours... ou peut-être un loup ? Quoiqu'il avait l'air moins bourru que certains loups de sa connaissance. Souriant un peu plus, il avisa la porte de l'appartement de Matthew.

- Allez, ouvre donc la porte, Maitre des Clefs et t'en fait pas pour ton secret, il sera bien gardé. T'es pas le premier du genre que je croise et je suis à peu près sûr que tu seras pas le dernier. J'suis d'ici moi, j'en connais des tonnes d'Outres et de toutes les espèces.

Et il était fier de surcroit, cela se voyait sur son visage et dans son regard : fier d'être un Norme ami avec des Outres, fier d'en connaitre autant et de les fréquenter malgré le "danger" qu'ils pouvaient représenter, ou que représentait le simple fait de les fréquenter avec assiduité. Le T.P.H. ? Qu'ils aillent au Diable et qu'ils y brûlent bien ! Ce n'était pas Cooper qui s'inquiétait de ces gars-là, lui préférait profiter de la vie tant qu'il en avait une, car qui pouvait savoir de quoi demain serait fait ? Et comme pour appuyer sa pensée, son ventre choisit ce moment précis pour gargouiller furieusement, protestant contre l'énergie dépensée qui n'avait pas été renouvelée. Le Norme porta une main à son abdomen, cligna des paupières, puis ricana modérément en songeant qu'il n'était qu'un estomac sur pattes et en s'excusant auprès de Matthew. Peut-être que deux pizzas ne seraient pas du luxe finalement.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeLun 21 Mar - 17:36

Matthew avait été un peu réticent à l’idée de révéler sa véritable nature, mais, face à quelqu’un qui avait risqué sa propre peau pour l’aider à sauver la sienne, il aurait été particulièrement malvenu de mentir, d’autant qu’il aurait probablement fini par s’en douter. Même si plusieurs des loubards de la rue avaient vraiment la force de fillettes adolescentes, certains avaient eu de l’énergie à revendre et il avait conscience que la situation aurait été particulièrement différente s’il n’avait pas été ce qu’il était. Peut-être n’aurait-il pas été là pour pouvoir y songer, d’ailleurs. Enfin, mieux valait laisser ça de côté pour le moment et, puisque le jeune homme semblait prendre ça plutôt bien, il n’y avait pas de raisons de s’inquiéter, non ? Le Métamorphe esquissa un sourire quand le Norme, enfin c’était ce qu’il pensait avoir en face de lui, l’accusa de vouloir se défiler. « Me défiler ? Devant une pizza ? On voit que tu ne me connais pas encore ! » Si son compagnon d’infortune avait mentionné l’appétit des siens en faisant référence à de grands mangeurs, il allait être servi. Le Sachem n’était pas forcément du genre à se faire des festins en guise de repas, mais, pour le coup, il avouait volontiers qu’il mourrait presque littéralement de faim, et, vu son état, il n’y avait pas grand risque à se remplir l’estomac jusqu’au point de ne plus pouvoir bouger du canapé, puisque, de toute façon, ils ne pourraient probablement plus en décoller une fois installés, vu leur état. Lorsque son nouvel ami lui tapota l’épaule en lui expliquant qu’ils avaient partagé de quoi surpasser ça, le Jaguar esquissa un nouveau sourire, un peu plus amer. « On ne peut pas blâmer les gens pour ne pas souhaiter rester en compagnie de personnes qu’ils craignent, je n’aurais pas été offensé par une réaction de recul. » Après tout, tous les Outres n’étaient pas blancs comme neige non plus.

La remarque de Cooper sur le fait qu’ils ne s’en seraient pas sortis aussi « indemnes » si Matthew n’avait pas été un Métamorphe était assez véridique, mais il était difficile d’imaginer ce qui se serait passé dans le cas contraire. Peut-être aurait-il saisi une porte de sortie plutôt que de rester jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un – ou deux – debout. Il hocha cependant négativement de la tête lorsqu’on lui demanda si le « bœuf » était un métamorphe. « Non, je ne pense pas, sans quoi je l’aurais senti, et lui aussi et, dans ce cas, les choses se seraient probablement passées différemment. » S’il y avait eu un autre métamorphe dans la bande, il n’aurait probablement pas levé la main sur son Sachem, à moins, peut-être, d’avoir complètement abandonné sa nature animale, mais c’était fort peu probable… « Et pour la race, on va dire Panthera Onca. » Il observa son interlocuteur avec un regard amusé, curieux de savoir si cette dénomination scientifique lui dirait quelque chose, ou, au contraire, le laisserait un peu pantois. Cependant, il n’était pas vraiment facile d’annoncer à quelqu’un qu’il avait en face de lui quelqu’un capable de se transformer en un puissant félin, probablement en mesure de lui écraser le crâne d’un coup de patte. Enfin, il n’y avait aucune raison pour que cela arrive de toute façon, n’est-ce pas ? « D’ailleurs, entre nous, on parle plutôt d’animal-totem que de race, c’est plus politiquement correct. Ca devrait t’éviter quelques regards de travers. » Matthew esquissa un sourire et guide son compagnon à l’intérieur de son appartement tandis que ce dernier lui confessait qu’il n’était pas le premier Outre qu’il croisait et, à la surprise du Sachem, qu’il semblait plutôt fier d’en connaître plusieurs.

Les bruits de l’estomac du Norme arrachèrent un rire au Métamorphe qui accompagna son invité jusqu’au canapé avant de l’aider à s’y laisser glisser. « On va s’occuper de ça. » Il attrapa le téléphone et chercha quelque chose sur son bureau avant de brandir avec fierté une petite carte et composer le numéro. « Bonjour, M. Williams à l’appareil, quelle est la plus grande taille de pizzas que vous ayez ? » Il se tourna vers Cooper, posant une main sur le microphone. « Margherita, c’était ça ? » Il attendit la réponse et se reconcentra sur la personne qu’il avait au téléphone, commandant quatre pizzas correspondante au souhait de son invité. Il raccrocha quelques instants plus tard. « Une vingtaine de minutes, tu tiendras le coup ? » Il esquissa un nouveau sourire et fit quelques pas vers la cuisine avant de s’arrêter. « Tu préfères quoi en premier ? Bandages et alcool à 90° ou boissons fraiches ? Le choix n’est pas immense, mais je pourrais toujours descendre à l’épicerie du coin pour trouver quelque chose qui conviendra. » Et puis, il était déjà convaincu qu’il faudrait certainement qu’il redescende pour passer à la pharmacie récupérer de quoi faire, parce qu’à eux deux, ils écouleraient surement son armoire à pharmacie bien trop vite. Mais, au moins, le temps que les pizzas n’arrivent, ils auraient le temps de se retaper un minimum, mais cela ne voulait pas dire qu’ils ne pouvaient pas souffler un peu, pour commencer.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMer 23 Mar - 11:10

Ils avaient plus en commun qu'il ne l'aurait cru et Cooper en était positivement satisfait. Cette rencontre assez singulière au travers d'un combat avait de quoi créer des liens qui étaient loin d'être anodins, tout du moins aux yeux du Norme qui écoutait avec attention ce que lui répondait Matthew. Déjà, ils adoraient les pizzas et, quoi qu'on en dise, la reconnaissance du ventre avait de l'importance et c'était déjà un très bon point. Ensuite et bien qu'il lui soit plus difficile d'accepter ce genre de choses, le Métamorphe semblait être du genre à comprendre qu'on puisse avoir peur de lui. Bon, d'accord, il en imposait niveau carrure et force physique, mais il avait aussi l'air avenant et sympathique, le genre de professeur chaleureux que tout élève qui se respecte aurait aimé avoir. Alors quoi ? C'était à son sens comme refuser d'apprendre à connaitre quelqu'un sous prétexte que sa peau est d'une autre couleur ou qu'il a des habitudes différentes des nôtres : ridicule. En revanche apprendre que l'autre brute imposante qui avait manqué de l'écrabouiller n'était pas un Outre fut un certain soulagement pour le livreur : au moins il savait avoir une bonne chance de tenir si jamais ce gars lui retombait dessus un jour. L'énonciation de la race -ah non, de l'animal-totem comme il le corrigeait- eut le mérite de faire plisser les yeux de Cooper qui sembla chercher dans les recoins de son esprit ce qu'il avait lu sur les différents animaux. Bon déjà, c'était un carnivore, mais ce n'était pas non plus une panthère. Pantera, c'était une sorte de classe de félin non ? Il y eut un silence tel qu'on aurait presque pu entendre les rouages de la mémoire de l'homme s'enclencher les uns après les autres, la douleur n'aidant pas, jusqu'à-ce qu'enfin il en trouve la combinaison et que la lumière se fasse dans son regard, qu'il releva vivement vers le visage de son vis-à-vis, presque écarquillé.

- Un jaguar, carrément ?!

Soufflé, il l'était pour le coup et songea qu'ils avaient eu de la chance, les gugusses dans la ruelle, une chance de dingue... Parce que si Matthew s'était transformé pour sauver sa peau, ça aurait pu être un vrai massacre et Cooper savait de quoi il était question dans ce genre de situation. Chassant ces pensées d'un mouvement de la tête, il suivit son nouveau pote dans la pièce, l'écoutant commander les fameuses pizzas avec un léger sourire gourmand : deux pizzas chacun, le pied !

- Ça sera parfait ouais !

Ce à quoi son estomac jugea bon d'approuver en grognant en sourdine, toujours aussi vide et désireux d'être remplis au plus vite. Mais vingt minutes, c'était parfait et le Norme soupira de soulagement en salivant par avance. Puis il y eut la question de l'ordre pour ce qu'ils avaient à faire et une hésitation se fit voir visiblement, avant que le Norme ne sourit en coin.

- En temps normal je t'aurais dit que j'ai besoin d'une bonne bière fraiche, mais là je crois que je ne pourrais pas la savourer tant que je n'aurais pas calé mes côtes dans un bandage bien serré.

Il avait gardé durant toute leur conversation l'un de ses bras plaqué contre son flanc et malgré ses sourires, une légère suée couvrait encore ses tempes et son front, trahissant la douleur et l'épuisement qui gagnaient du chemin dans son organisme de simple humain. Des radios, il en ferait si la douleur ne disparaissait pas, mais si ça avait été vraiment cassé, il n'aurait jamais pu se relever, il en était certain... mais peut-être y avait-il des os fêlés et ça, c'était limite plus chiant à s'occuper en vérité. Pourtant Cooper demeurait là, planté debout au milieu de la pièce à sourire comme un grand con, passablement admiratif de connaitre son premier jaguar Métamorphe.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMer 30 Mar - 15:14

Hormis le fait qu’il lui avait sauvé, en quelque sorte, la vie, Matthew commençait à beaucoup apprécier son nouvel ami. Il n’aurait pas su dire pourquoi, mais le simple fait de ne pas se sentir rejeté à cause d’une différence devait jouer pour beaucoup. Bien entendu, tous les Normes n’étaient pas membres du TPH, tous n’étaient pas paranoïaques au point de penser que nous voulions leur mort à tous, mais, tout de même, cela faisait quand même plaisir de tomber sur des gens qui, au fond, se contentait de vous accepter tel quel, sans chercher à modifier quoique ce soit, sans même avoir un mouvement de recul. Le Métamorphe esquissa un léger sourire en voyant que la dénomination latine donnait un peu de fil à retordre à son compagnon et, tandis qu’il l’accompagnait vers l’intérieur, il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il trouve. Peu étaient ceux qui s’intéressaient encore à ce genre de détails un peu vieillots, qui ne concernaient que les biologistes. Aussi, il fut surpris de voir Cooper viser juste et, après un bref instant de surprise, son sourire s’élargit un peu plus. « Carrément, comme tu dis. » Il y avait une petite pointe d’admiration dans la voix du professeur, qui ne s’était pas attendu à être ainsi démasqué. Mais, après tout, c’était une simple question de culture générale. En tout cas, la révélation avait apparemment eu également son petit effet dans l’autre camp, mais le Sachem avait préféré ne pas rebondir là-dessus. « Des souvenirs de cours de biologie ou des heures passées sur la chaîne découverte ? » Il avait posé la question avec un ton amusé, assumant parfaitement la petite provocation gentille, visant à savoir si le Norme – en était-il un, d’ailleurs ? – était intéressé par les félins en général, ou s’il avait eu un peu de chance.

Une fois son invité déposé soigneusement dans le canapé, s’occuper des pizzas n’avait pas été bien difficile et maintenant que le sujet principal était en cours de résolution, il fallait s’occuper de tout le reste et principalement de l’état dudit invité, même si, dans le cas présent, Matthew aurait également besoin d’un peu de rafistolage malgré tout. Conscient que ce n’était peut-être pas la priorité, tout dépendait de comment se sentait son camarade, il acquiesça néanmoins quand ce dernier préféra tout de même passer par l’étape des premiers soins avant toute chose. « Je vais chercher tout ce que j’ai. » Il avait dit cela dans un sourire avant de s’éclipser vers la salle de bain où se trouvait l’armoire à pharmacie. Heureusement, le Sachem était du genre prévoyant, ou peut-être était-ce à cause de ses mésaventures, ou à cause d’Arn, qui, elle, était prévoyante. Il attrapa a peu près l’ensemble du contenu de l’armoire : alcool à 90°, bandages, compresses, coton, sparadraps… Quelque chose lui disait qu’il allait avoir besoin de tout ça, voire même de plus et qu’un petit passage à la pharmacie du coin serait peut-être nécessaire. Enfin, ils allaient d’abord s’occuper de Cooper, qui était celui qui en avait le plus besoin, et ensuite, ils verraient pour lui, au pire il se retaperait tout seul ou plus tard. Alors qu’il allait sortir de la salle de bain, il jeta un regard au miroir et surprit son propre reflet, qui, admettons-le, n’avait rien de glorieux. Malgré son métabolisme accéléré, cela laisserait des traces et Arn aurait probablement de quoi le taquiner pendant quelques semaines. Enfin, au moins était-il en paix avec sa conscience, c’était déjà ça. Il soupira dans un demi-sourire et reprit la direction du salon pour déposer son attirail sur la table basse.

« Bien, rafistolons le sauveur du jour ! » Il esquissa un large sourire et se dirigea vers la cuisine pour remplir un bol d’eau chaude avant de revenir aussitôt et s’installer sur le canapé aux côtés de Cooper. « Désolé, je suis en rupture de stock en ce qui concerne les infirmières sexy, il va falloir se contenter du vieux médecin bourru. » Après un clin d’œil, Matthew commença à organiser les affaires sur la table basse. Comme l’avait mentionné son invité, mieux valait s’occuper de ses côtes en premier. « T-shirt, je vous prie. » Il attendit que Cooper s’exécute et observa un peu l’état de son patient. Il avait prit des coups, certes, et il aurait probablement de quoi s’en rappeler pendant les prochains jours voire les prochaines semaines, mais au moins il n’y avait pas de plaies ouvertes à ce niveau-là. Un bon bandage bien serré suffirait, pour le moment. Il attrapa les bandes et les posa devant lui. « On commence par le plus facile. » Avec soin, il posa la première extrémité de la bande au niveau du sternum et l’y maintint tandis que, de l’autre main, il commençait à faire le tour. Il faudrait probablement plusieurs bandages pour maintenir ses côtes, mais Matthew avait ce qu’il fallait. « Et sinon, Cooper, qu’est-ce que tu fais de beau dans la vie, à part sauver les professeurs en détresser ? » Après tout, à part son nom, il ne savait pas grand-chose de lui, ce qui, depuis quelques minutes, n’était plus tout à fait réciproque. Non pas que c’était nécessaire, mais, ils allaient passer un peu de temps ensemble, alors c’était l’occasion de faire un peu connaissance, non ?
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMer 30 Mar - 16:34

Matthew avait le genre d'humour qui lui plaisait bien et Cooper ne pouvait nier que malgré son état, il s'amusait assez de la situation et songeait déjà qu'il lui faudrait garder contact avec l'homme. Rien que la petite plaisanterie manqua de le faire rire de nouveau et il lui fallut tout son self-control pour se contenter d'un ricanement contenu, secouant la tête avant de regretter son geste aux points noirs qui s'invitèrent devant son champ de vision.

- Damned, je suis démasqué. Mais le pire tu vois, c'est que c'est un mélange des deux et surtout de pas mal de curiosité de ma part. Je connais quelques Méta, je suis né et j'ai grandit dans cette ville, alors forcément j'avais envie d'en apprendre un peu plus, même si j'ai du oublier pas mal de termes scientifiques depuis le temps.

D'ailleurs il ne s'était pas attendu à ce que le Professeur ne lui donna le terme latin, qui avait bien faillit le perdre en route n'eut été le souvenir d'avoir jadis fait l'erreur en cours. L'homme s'éclipsa cependant vers la salle de bain et Cooper en profita pour s'assoir, attendant qu'il soit hors de vue pour se plier en deux en grimaçant de douleur, expirant fortement en étouffant un gémissement entre ses dents serrées. Bon, okay, il dégustait sans doute plus qu'il ne voulait l'admettre, mais il n'allait quand même pas faire sa chochotte après une telle bagarre, non ? Aussi lorsque Matthew revint dans le salon, le Norme se tenait assit bien droit sur le canapé, sourire aux lèvres malgré son bras plaqué contre son flanc, comme si de rien n'était. Il constata d'ailleurs le stock de matériel de soin et haussa un sourcil, jetant au métamorphe un regard équivoque.

- On ne sent pas du tout que tu as l'habitude, mais alors vraiment pas.

Il le charriait un peu, mais c'était de bonne guerre et lui-même possédait son propre stock à son domicile, alors il pouvait bien en rire un peu. Retirer le t-shirt demanda cependant quelques longues secondes durant lesquelles Cooper serra les dents, avant de dévoiler une cage thoracique constellée de marques violacées, bleues ou encore noirâtres, de quoi faire concurrence aux tatouages qu'il arborait sur son torse, son abdomen et son bassin qu'on apercevait en train de dépasser du haut de son jean. Le Norme souriait malgré tout, faisant le fier et le fort, se laissant docilement faire tandis que la bande lui encerclait peu à peu les flancs, le soulageant progressivement. La question eut le mérite de lui permettre de penser à autre chose.

- Et bien votre Serviteur ici présent est Coursier pour la Mairie et le BMX que tu as eu la gentillesse de ramasser est mon meilleur outil de travail. Avec lui j'accède partout, tout le temps, à la vitesse qu'il faut.

Un vrai cascadeur et roquette ambulante qui ne manquait jamais une occasion de repousser les limites quand son travail lui en donnait l'occasion, que ce soit en bondissant par-dessus un obstacle imprévu ou en montant un escalier en s'aidant des rambardes de métal censées servir aux piétons.

- J'avais justement finit ma journée quand je suis passé à côté de la ruelle où tu te faisais tabasser, la suite tu la connais. Et pour un prof, je ne te trouvais pas si en détresse que ça, je pense qu'une belle transformation aurait eu raison d'eux.

Le regard du Norme accrocha alors le visage de Matthew, prenant un accent plus grave.

- A moins qu'ils ne soient pas au courant à ton boulot et que c'était pour ça que tu ne le faisais pas ? En tout cas ne t'inquiète pas, c'est pas moi qu'ira balancer quoi que ce soit, c'est pas mon genre.

Il pouvait bien clamer qu'il connaissait des Outres, voir même nommer les races en questions, mais si on pointait du doigt quelqu'un en lui demandant sa race, il répondrait toujours qu'il s'agit d'un Norme et ça même s'il sait parfaitement que c'est faux. Et menteur comme un arracheur de dents dans ces cas-là, capable de sourire comme un grand con s'il le faut et d'y aller de sa petite plaisanterie pour apaiser les tensions et détourner l'attention.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeLun 4 Avr - 11:40

On ne pouvait pas nier qu’il y avait un petit quelque chose d’amusant dans l’idée d’imaginer Cooper affalé sur son canapé devant la chaîne Nature et Découvertes, ou, du moins, c’était suffisamment improbable pour faire sourire le métamorphe. En apprenant que le jeune homme était originaire du coin, il pouvait comprendre pourquoi il n’avait pas peur, même si c’était là un grand mot, de ce que la ville offrait de rencontres du troisième type. Il n’y avait probablement que les habitants d’ici pour être aussi familiers avec les Outres et c’était d’ailleurs assez terrifiant de savoir que c’était peut-être aussi ici qu’elles étaient le plus persécutées, là où, finalement, elles auraient eu le potentiel d’être le plus acceptées, comprises. Mais c’était là un autre débat. « J’avoue qu’il doit être difficile dans cette ville de ne pas connaître quelqu’un qui soit Outre, sauf en le rayant de ses connaissances une fois la vérité connue. » Après tout, plusieurs de ses élèves étaient des métamorphes eux aussi, cela il avait pu le sentir, mais combien d’autres n’étaient pas des Normes ? Probablement pas de Vampires, mais des Wiccans, des Vaudouns ? Rien n’était impossible, mais ce n’était pas ce qui aurait pu déranger Matthew, après tout, il n’avait aucun préjugé, sauf peut-être une certaine méfiance contre les Vampires désormais, et encore. Une fois revenu, les bras chargé, la petite remarque de son futur patient le fit rire. « Quand on est aussi chanceux que moi, on se prépare au pire. Et je pense d’ailleurs que, lorsque j’en aurais fini avec toi, il faudra que je rachète de quoi refaire mon stock. » Il esquissa un sourire et s’installa aux côtés de Cooper, afin de commencer à lui donner les quelques soins dont il était capable, afin de s’assurer que son état ne s’empire pas.

Alors qu’il enroulait la bande autour de son torse, non sans manquer les tatouages qui ornaient le corps bariolé de belles couleurs hématomesques, le professeur lança la discussion, pour en savoir un peu plus sur son sauveur, voire plutôt son ami. D’aucun disait que lorsque l’on partageait une bonne bagarre avec quelqu’un, on se rapprochait bien plus qu’on ne pouvait l’admettre. Ce n’était peut-être pas faux. Ils auraient tout le temps de vérifier cela. Matthew s’arrêta un instant à la réponse de son invité, pour être honnête, il ne s’y était pas attendu. « Coursier à la Mairie ? Eh bien, sans vouloir te vexer, l’habit ne fait pas le moine ! » Ce n’était pas méchant, loin de là, c’était juste qu’il… ne s’y était pas attendu. Comme quoi, les apparences étaient trompeuses, mais, après tout, le fait d’avoir partagé une bagarre assez violente avec lui pouvait lui fausser les idées, parce qu’il n’aurait pas vraiment imaginé un coursier se battre, enfin, à vrai dire, il ne connaissait pas beaucoup de coursiers non plus. Une chose était plus rassurante, le côté casse-cou, qui, lui, collait davantage avec le personnage qu’il avait en face de lui. La remarque de ce dernier sur son statut de professeur le fit sourire. Il l’avait un peu cherchée, celle-là. « Disons que tous les professeurs n’ont pas fait l’école de la vie autant que moi. » Il esquissa un léger sourire gêné. Il est vrai qu’une transformation aurait pu régler beaucoup de choses à court terme, mais elle aurait probablement causé beaucoup de soucis ensuite, sans compter que beaucoup de ses brigands seraient probablement morts, même si le Sachem aurait tenté de faire preuve de retenue. Malheureusement, crocs et griffes n’étaient pas du genre à faire dans la dentelle, qu’on le veuille ou non.

Croisant le regard de Cooper, la remarque de ce dernier l’interrompit dans ses mouvements. Il resta silencieux le temps de finir de fixer la dernière bande autour du torse de son invité et reposa son regard sur celui-ci. « Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles je n’ai pas voulu me transformer dans la ruelle. Mais, effectivement, le fait que mon employeur ne soit pas au courant en fait partie. J’aurais pu sauver ma peau, facilement, et, pour être tout à fait honnête avec toi, si tu n’étais pas intervenu, j’aurais sans doute fini par le faire, mais, dans le contexte actuel, je ne suis pas convaincu que les Outres aient besoin qu’une agression supplémentaire ne fasse parler les journaux. » Bien entendu, c’était surtout sa position de Sachem qui rendait les choses difficiles. Il aurait forcément pu plaider la légitime défense et s’en sortir à bon compte, mais l’opinion du public, elle, ne réfléchissait pas aussi logiquement. C’était souvent la passion qui la poussait et, actuellement, elle n’était pas favorable aux Outres. Il soupira et esquissa un léger sourire pour Cooper. « Merci de garder le secret, je ne suis pas certain de la façon dont se serait accueilli sur le Campus, même si plusieurs de mes étudiants savent déjà que je suis un Méta. » Il se pencha sur la table et attrapa la bouteille de désinfectant et du coton avant de se tourner vers son sauveur, qui allait maintenant probablement déguster un peu plus encore. « On passe au plus drôle ? Histoire que tu aies une tête présentable quand arrive le livreur de pizza ? » Matthew pouvait bien parler ! Il n’était pas vraiment dans un meilleur état, mais, pour le coup, il n’allait pas commencer par lui !
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeMer 6 Avr - 14:02

Cooper était habitué à ce qu'on ne le croit pas Coursier pour la Mairie et, à voir la tête de Matthew, il ne pu retenir un début de rire que la douleur étouffa dans une petite toux contenue, écoutant malgré tout sa réponse concerne le fait qu'il aurait pu s'en tirer seul en se transformant. Bon, c'est vrai que quand on le regardait au premier abord, le Métamorphe ne faisait pas spécialement Professeur, ou alors de sport, ou coach, ou videur, ou tout autre métier dans lequel on se serait attendu le voir faire usage de son physique pour le moins avantageux car, ce que le Norme avait en nerveux et secs fonctionnant à l'adrénaline, lui l'avait en force pure et dure, de quoi faire des envieux et des jaloux. Quant à l'école de la vie, les deux eurent un sourire et un regard entendus, car il était évident qu'ils avaient au moins ça en commun. La gravité revint cependant temporairement dans leurs propos et l'humain hocha la tête aux dires de son vis-à-vis.

- C'est vrai hélas, les gens préfèrent se retrancher derrière leurs peurs plutôt que d'essayer de comprendre ce qu'ils ne connaissent pas. On m'a déjà prit pour un Outre juste parce que je les défendais, mais j'avoue que je prends ça comme un compliment, ça veut dire que ça se voit que je ne fais pas de différence entre les gens, quels qu'ils soient.

Son expression s'adoucit un peu, alors même que Matthew venait d'achever de serrer pour de bon le bandage, se tournant à présent vers lui avec la bouteille de désinfectant et un coton humide dans la main. Cooper grimaça par avance et laissa échapper un son étouffé qui ressemblait à un gémissement, avant qu'il n'inspira profondément pour mieux se redresser ensuite.

- Okay vas-y, faisons ça vite et bien.

Ses mains vinrent agripper l'une un coussin, l'autre le rebord du canapé, alors qu'il fermait l’œil du côté duquel se trouvait la blessure ouverte à sa tempe, couverte de sang coagulé.

- Tu crois que c'est pas trop moche ? Pas qu'une nouvelle cicatrice me dérange, mais si je pouvais retourner au travail Lundi ça m'arrangerait.

D'ailleurs est-ce que ses côtes seulement allaient le lui permettre ? Il n'en était pas certain et, bien qu'il puisse encore poser plusieurs jours de congés payés, il n'aimait jamais rester inactif bien longtemps, débordant trop d'énergie pour ça. Le nettoyage du sang se fit sans difficulté, par contre sitôt que l'alcool toucha la plaie, le Norme grimaça en soufflant entre ses dents serrées, ses mains s'accrochant plus fortement à leurs prises tandis qu'il se retenait de reculer pour échapper au soin. Pas bouger Cooper, pas bouger ! Se répéta-t-il en boucle dans son esprit comme un mantra, demeurant d'un calme trompeur alors que ses muscles étaient crispés sous une tension évidente. Sa tempe, sa mâchoire, sa lèvre et une partie sur le dessus de son crâne avaient été amochés et nécessitaient des soins, le Norme ne parlant pas tant que Matthew s'occupa de bas de son visage, attendant qu'il attaque la tempe ou le crâne pour reprendre la parole.

- T'aurais du faire infirmier, t'as des doigts de fée, je sens presque rien.

Et c'était vrai, il avait connu des soigneurs beaucoup moins délicats avec lui, peut-être aussi parce qu'à force de le voir certains avaient finit par perdre les précautions qu'ils avaient toujours eu à son égard jusque-là. En même temps, c'était aussi pour ça qu'il avait finit par se soigner seul chez lui en constituant une réserve digne d'une petite clinique, ne se rendant plus à l'hôpital qu'en de très rares occasions.

- J'suis crevé.

Lâcha soudain Cooper en soupirant un peu, fermant les yeux alors que le métamorphe continuait ses soins, sentant que l'adrénaline était sur la fin de son reflux et le laissant épuisé, entre sa journée de travail bien chargée et cette bagarre de rue qui avait bien faillit mal tourner. L'homme songea qu'il avait eu de la chance et, rouvrant à demi les yeux, observa le visage de son nouveau pote qui semblait concentré sur ce qu'il faisait. Ouais, il était vraiment sympa ce gars.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeJeu 7 Avr - 14:21

Matthew eut un sourire un peu mélancolique aux propos du Norme. « Je peux comprendre qu’ils puissent avoir des réserves concernant des personnes qui pourraient probablement les tuer sans efforts. Après tout, nous ne sommes pas tous des anges, malheureusement. » Il y avait sans doute matière à débattre pendant des heures et des heures sur les raisons qui pouvaient pousser les Humains à se méfier des Outres, sur le mal que pouvait faire une fraction d’une population. Mais la confiance était faite ainsi : difficile à obtenir et particulièrement fragile. Après tout, il en avait fait l’expérience avec Arn. Comme tout ce qui avait un minimum de valeur en ce monde, certaines choses demandaient énormément d’efforts pour se mériter et pouvaient être brisées en quelques secondes. Les gens avaient perdu leur confiance dans ces êtres surnaturels, et ils en avaient peur, peur qu’ils décident de les supprimer, de les remplacer. Cette peur n’était pas forcément logique, mais ce sentiment ce fichait de ce qui était rationnel ou non. Essayant de passer à autre chose, le Sachem essaya une autre optique, peut-être moins pesante. « Alors comme ça on t’a déjà pris pour un Outre ? Tu n’as jamais rêvé en être un ? Par exemple, si tu pouvais choisir, que prendrais-tu ? » Le professeur n’impliquait pas que Cooper n’était pas bien dans sa peau, loin de là, il faisait simplement une hypothèse complètement stupide, mais c’était là une simple curiosité un peu bête, un peu comme si on demandait à un enfant le métier qu’il voudrait faire plus tard. Il esquissa un léger sourire. « Je te rassure, il n’y a pas de mauvaises réponses. » Lui-même n’avait pas de préférences, il était heureux d’être un Métamorphe, cela convenait très bien à son style de vie, mais il aurait probablement vécu très bien d’être un Wiccan, voire même un Vampire.

Prêt à passer à l’étape un peu plus délicate, du moins pour le Norme, Matthew observa se dernier se tendre légèrement à l’idée de la suite. C’était compréhensible, pour être honnête, le Métamorphe n’appréciait pas non plus la sensation de l’alcool à 90° sur une plaie ouverte. Une fois que son patient fut prêt, il commença à appliquer le coton imbibé pour commencer à nettoyer les plaies, veillant à faire suffisamment attention pour ne pas lui infliger de douleur. La question de Cooper le surprit un peu, même si elle était légitime. « Hmmm, je suis au regret de t'annoncer que les demoiselles devront se contenter de tes tatouages. » J’esquissais un léger sourire amusé. « Tu devrais pouvoir retourner bosser rapidement, enfin sauf si ses côtes font les rebelles. » Il ne connaissait pas l’état interne du Norme, mais si le bandage ne faisait pas effet, il faudrait qu’il s’inquiète et consulte rapidement et, dans cette hypothèse, l’idée de reprendre le travail s’envolerait assez rapidement. Nettoyant le sang petit à petit, le Sachem fut soulagé de voir que son patient n’avait que des blessures relativement superficielles, même si cela ne l’empêchait pas de ressentir la morsure de l’alcool. Il ne fit aucune remarque, bien qu’il pouvait parfaitement sentir la tension de Cooper. La seule chose qu’il pouvait faire, c’était essayer d’en finir au plus vite. Après avoir nettoyé sa mâchoire et sa lèvre, constatant que les plaies étaient suffisamment légères pour ne pas nécessiter davantage d’attention qu’un nettoyage, il s’appliqua à la tempe qui, elle, n’échapperait pas à un pansement. Au moins, il ne semblait pas nécessaire de poser un point, c’était une bonne chose, car Matthew doutait sincèrement de ses talents de couturier de chair et s’il n’aurait pas rechigner à broder sa propre peau, peu concerné par le fait de faire un travail grossier sur lui-même, il était un peu plus concerné par celle d’un autre.

Le compliment de son patient le fit rire et il s’arrêta quelques instants pour l’observer. « Disons que j’essaie de faire attention quand je m’occupe de quelqu’un d’autre que moi-même. » Il esquissa un sourire en reprenant son office. « Je te dois bien ça. » Il se remit à l’ouvrage, terminant de nettoyer la plaie de la tempe avant d’y apposer un large pansement. Il s’attaqua ensuite à la dernière étape qui se situait sur le sommet du crâne et serait plus difficile d’accès, notamment à cause du cuir chevelu. Il restait à espérer que la blessure serait suffisamment superficielle. « La pizza ne devrait plus trop tarder, tu vas avoir de quoi récupérer des forces, au pire, tu peux passer la nuit ici, si tu veux. » Il acheva de nettoyer la plaie, constatant avec plaisir que celle-ci ne nécessitait pas plus de soins. Il s’en sortait bien, une bonne nouvelle. Jetant la dernière compresse dans une corbeille qui commençait déjà à montrer des signes de plénitude précoce, Matthew admira quelques secondes son travail. « Eh bien voilà, tu es refait à neuf. On peut y retourner ! » Disant cela, il se leva et se dirigea vers la cuisine avant de récupérer deux bières du réfrigérateur qu’il décapsula avant de revenir vers Cooper en lui en tendant une. « Vous avez été très courageux Mr. Cooper, voilà une petite récompense. » Réinstallé dans le canapé, il poussa un long soupir en s’affalant contre le cuir et tendit sa bouteille pour trinquer. « Aux inconscients ? »
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeVen 15 Avr - 10:51

Cooper se laissait docilement faire, ses sourires aux paroles de Matthew ressemblant davantage à des grimaces qu'autre chose n'enlevaient rien à sa bonne humeur que la fatigue menaçait cependant d'amenuiser, bien qu'il répondit aux questions de l'homme avec bonhommie. L'idée d'être un Outre lui avait déjà traversé l'esprit un bon milliers de fois et il n'hésita pas à confier le fond de sa pensée sans aucune gêne, bien conscient que son vis-à-vis ne prendrait rien de mal en ce sens.

- J'crois que je serais un Métamorphe, parce que franchement, vu mon caractère, je ressemble pas mal à quelques-uns de mes amis et j'ai pas le côté mystérieux des vampires ni l'esprit tordu des wiccans.

Il retint un rire qui se mua en ricanement contenu, songeant que si certains de ceux qu'il appelait "amis" l'entendaient, ils pourraient bien avoir envie de lui en coller une, gentiment bien sûr. Vint ensuite le délicat travail de nettoyage et désinfection à l'alcool à 90°, le Norme se faisant aussi docile que possible, retenant un sourire en écoutant le Professeur improvisé Soigneur lui parler des demoiselles ainsi que de ses côtes. Heureusement qu'il avait chez lui une gaine pour ce genre d'incident, ça serait certainement approprié lorsqu'il faudrait aller se coucher et il pourrait mieux respirer avec dans les jours qui suivraient. Il lui fallait cependant se rendre à l'évidence : il ne serait pas opérationnel dès lundi. La proposition de Matthew lui fit lever un regard reconnaissant vers le Sachem.

- Je te remercie, sincèrement.

Un peu de gravité, Cooper n'était pas toujours que cet énergumène fonçant à toute blinde sur un BMX pour effectuer son travail de coursier en s'adonnant à des cascades en ville, ni non plus le fêtard invétéré qu'on lui connaissait en soirée à chacune de ses sorties. C'était aussi un homme adulte à part entière, avec assez de vécu au fond des yeux lorsqu'il prenait cet air grave pour qu'on soit surpris de le voir ainsi, comme plus âgé que ce qu'il n'était encore. Les soins s'achevèrent et le Norme retrouva son sourire léger et amusé, accompagné du regard pétillant qui allait avec tandis que Matthew revenait avec les bières, la prenant pour trinquer avec lui en répétant "Aux inconscients qui savent se reconnaitre !", buvant la première rasade d'une traite avant d'expirer de soulagement et de contentement.

- Ahhh ! Ça fait du bien !

Large sourire, mais il faut dire qu'il pensait l'avoir bien mérité et vice versa concernant son vis-à-vis, qu'il fixa avec malice.

- J'en reviens pas qu'on se soit jamais croisés jusque-là, avec notre art pour les embrouilles, on aurait déjà du se rencontrer. Je sais qu'il existe une sorte de hiérarchie chez les Métas, j'en connais d'ailleurs une qu'est assez haut placée, même si je ne suis pas vraiment au fait de tout ça. Tu te situes à peu près à quel niveau de ton côté, Monsieur Matthew ?

Pure curiosité, mais Cooper ne pouvait s'empêcher de penser que peut-être il venait de rencontrer un homme qui connaissait Alice ou à tout le moins, qui avait déjà eu l'occasion de la voir quelques fois. Il n'avait rien d'un Outre violent ou sanguinaire, aussi le Norme pensait-il pouvoir se permettre ce genre de question, prêt à accepter cependant que l'homme refuse de répondre, ce qui était à son sens son droit le plus strict.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeVen 15 Avr - 14:03

« Un méta, hein ? » Il esquissa un sourire, observant son invité pendant quelques instants, comme s’il le jaugeait de la tête aux pieds. Puis il haussa légèrement les épaules. « Mmmm, oui, ça te conviendrait plutôt bien. Du moins, de ce que j’ai pu en voir. » Son sourire se fit un peu plus large et il conclut sa phrase d’un ton taquin et amusé. « Un kangourou, peut-être, pour le côté boxeur ? » Il acheva sa petite pique d’un clin d’œil entendu. Malheureusement, les choses ne fonctionnaient pas comme ça, même si, pour beaucoup d’entre eux, les animaux-totems n’étaient pas un simple hasard. Ceux-ci étaient souvent le reflet de la personnalité de l’enfant, et en disaient parfois bien plus sur un métamorphe qu’il n’en pouvait le dire lui-même. Bien entendu, ce n’était pas une vérité générale, mais lorsqu’un métamorphe accordait du crédit à son totem, il était normal que son esprit et son instinct concordent sur bien des plans. Il n’aurait pas vraiment su dire ce qui pouvait correspondre réellement à Cooper, mais l’idée aurait été plaisante, même si elle aurait gâché le côté découverte de cette rencontre fortuite, puisque, nécessairement, le jeune homme aurait depuis longtemps reconnu Matthew. Ce dernier fut surpris de voir à quel point il y avait une pointe de gravité et de sérieux dans les remerciements de son nouvel ami – ou peu s’en faut – et devait admettre que cela faisait bizarre. Il ne doutait pas du fait qu’il pouvait être un jeune homme sérieux et responsable, au moins par moments, mais cela ne collait juste pas avec l’image qu’il en avait eue jusqu’à maintenant. Enfin, peut-être fallait-il simplement prendre cela avec soulagement, cela signifiait qu’il ferait attention à lui, au moins un peu, après ces évènements. Même si, au fond de lui, le Sachem savait qu’à la première opportunité, il replongerait surement tête baissée vers le danger.

Il esquissa un sourire sincère et silencieux. Pour lui, il était inutile d’en dire davantage et parfois de simples gestes en disaient beaucoup plus que des mots. Il posa une main sur son épaule et alla chercher deux bières, pour fêter ce qu’il y avait à fêter, c’est à dire le fait qu’ils étaient encore en vie, relativement entiers, la pizza à venir et ce lien, probablement déjà assez fort, qui s’était tissé entre eux. Le Professeur s’était fait quelques connaissances en ville, des collègues, des élèves, mais n’était pas du genre à multiplier les fréquentations, mais celle-ci serait probablement agréable et, pour être honnête, c’était toujours sympathique de croiser quelqu’un qui semblait avoir la même veine que la vôtre. Il leva sa bière et but en même temps que son invité, même s’il resta un peu plus raisonnable, pour le moment, se contentant d’une petite gorgée, sans pour autant de manquer d’apprécier la fraicheur du liquide qui lui fit le plus grand bien. « Je ne te le fais pas dire ! » Il avait presque soupiré ces propos, en écho à ceux de Cooper. Enfoncé dans le canapé, il se sentait lui aussi quelque peu vidé de ses forces et il devrait peut-être revoir ses plans pour la soirée à la baisse. Enfin, passer une bonne soirée en compagnie de son sauveur, boire des bières, manger des pizzas et discuter, ça paraissait suffisamment bien pour lui. Il aurait tout le temps de se faire passer un savon par Arn et Alice le moment venu. Il esquissa un sourire en imaginant la façon dont réagiraient les deux femmes sur qui il comptait désormais le plus. La Namir-Ra s’amuserait peut-être de la situation, pointant sa fameuse malchance et lui dirait, non sans affection, qu’il n’était vraiment pas doué. Alice, elle, le féliciterait peut-être d’avoir mis une raclée à des voyous. Qui pouvait le dire ?

Matthew tourna son regard vers son compagnon qui se demandait pourquoi ils ne s’étaient pas rencontrés plus tôt. Son raisonnement tenaient la route, mais il y avait suffisamment d’embrouilles pour tenir éloigner deux personnes. « Je ne suis pas là depuis si longtemps que ça, et puis cette ville à surement suffisamment d’embrouilles pour au moins deux lascars comme nous. » Il esquissa un sourire et but une nouvelle gorgée de bière, haussant un sourcil de surprise quand son interlocuteur évoqua la hiérarchie Méta et la fait qu’il avait rencontré quelqu’un de haut-placé. Vu le genre, il ne pouvait s’agir que d’Arn ou d’Alice. Compte-tenu de ses antécédents, il y avait des chances pour qu’il s’agisse d’Alice, ces deux-là ne pouvaient que s’entendre. « Si tu me donnes encore du monsieur, je vais t’appeler petit, petit. » Il lui fit un clin d’œil et reprit après une gorgée de bière. « Tu sais, la hiérarchie métamorphe est plutôt simple. Il y a le Sachem, que des petits plaisantins appellent parfois le Roi des Animaux. Normalement, il y a un Salinan Sachem, qui est une sorte de conseiller, d’adjoint au Sachem. Ensuite, tu as la Namir-Ra, qui est la guide spirituelle de la communauté. Enfin, tu as le Combattant, qui est ce qu’on pourrait appeler le bras armé du Sachem. » Il but une nouvelle gorgée de sa bière. « Et c’est à peu près tout. C’est assez basique mais ça à l’air de plutôt bien marcher comme ça. » C’était le moins que l’on puisse dire, du moins, de son point de vue, et même s’il n’y avait pas encore de Salinan Sachem, faute de réelle idée.

« Je mettrais ma main à couper que tu as dû rencontrer Alice, notre Combattante. Vous devez bien vous entendre, je me trompe ? » Matthew eut un petit rire amusé, il ne savait pas pourquoi, mais Alice et lui avait de nombreux points communs. Après, avaient-ils eu le temps de faire connaissance ? Dans quelles conditions ? Il espérait que la situation n’avait pas été similaire, même s’il ne craignait pas pour la sécurité de sa Combattante, sachant pertinemment qu’elle était même probablement davantage capable que lui de se défendre. Il n’oubliait pas la question de son ami. Sa place dans tout ça ? Il ne savait pas trop s’il était judicieux de dire la vérité. Il n’avait pas peur dans le fait que Cooper puisse le raconter ou non, du moins, pas volontairement, mais il ne voulait pas que ça induise un semblant de différence entre eux. Alors qu’il prenait une gorgée de bière pour se donner un peu plus de temps, la sonnette brisa le silence, signe évident que les pizzas étaient arrivées. « Je crois que ton estomac va pouvoir enfin être aux anges. » Le professeur se redressa, posa sa bière et attrapa son portefeuille avant d’arriver à la porte. Il paya le livreur après l’avoir salué et remercié et revint avec quatre larges cartons dont émanait une succulente odeur de fromage, de tomate et de pain chaud. Il posa ces derniers sur la table basse devant eux, et ouvrit le premier, dévoilant une pizza d’une taille déjà peu raisonnable. « Vas-y sers toi, je vais nous chercher quelques munitions pour cette bataille. » Il revint un peu plus tard avec quelques bières qu’il posa sur la table également et s’installa dans le canapé dans un soupir avant de prendre une part de pizza. En se retournant vers Cooper. « Alors ? C’est comment ? »
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeVen 15 Avr - 15:40

L'idée d'être un kangourou avait fait ricaner Cooper, qui se savait agile, mais peut-être pas forcément dans la veine de ces superbes animaux à l'incroyable détente, encore qu'une fois juché sur son BMX, ça n'avait rien d'impossible. La fraicheur de la bière chassa brièvement la lourdeur de son crâne, trompeur alcool qui finirait bien par faire son petit effet quand il en aura bu quelques bouteilles de plus. En attendant Matthew venait de lui avouer ne pas être en ville depuis si longtemps que ça et le Norme du reconnaitre que cela ajoutait une bonne raison supplémentaire au fait qu'il y avait de surcroit assez d'embrouilles pour eux deux. Acquiesçant, le jeune homme bu une nouvelle gorgée en souriant en coin de se faire appeler "petit", se demandant quel âge pouvait bien avoir l'Outre qui, déjà, esquiva la partie sur son rang tout en lui détaillant la hiérarchie Métamorphe, nommant Alice comme potentielle connaissance commune. Cooper haussa un sourcil, puis finit par hocher la tête de nouveau, sans trop vouloir en dire pour autant.

- Disons qu'un client lui a manqué de respect et qu'avant même qu'elle ne contourne son comptoir, j'avais déjà alpagué et trainer le type dehors pour lui casser la gueule. C'est elle qui a du nous séparer, pour le bien du gars qui avait la tête en sang. J'y peux rien, menacer les gens et les insulter, ça me met hors de moi.

Large sourire où aucun regret ne se faisait voir, il était ainsi et il y avait fort à parier que ce n'était pas demain la veille qu'on le changerait, d'autant plus qu'il approchait la trentaine et ne semblait pas vouloir spécialement se calmer, comme il l'avait prouvé durant la bagarre.

- Et c'est vrai que depuis on s'entend bien, même si elle me tire parfois l'oreille quand j'ai envie d'me battre, elle est très gentille avec moi. C'est un peu la grande sœur que j'ai jamais eu.

Et il l'aimait autant qu'une ainée, respectant son autorité comme face à une mère sévère, mais juste, tentant de prendre soin d'elle en retour bien qu'il demeure à la fois maladroit et le moins bien placé pour ça, en comparaison d'avec son époux. Le Coursier aurait pu insister auprès de Matthew concernant son rang, mais il jugea que si l'homme n'avait pas désiré l'évoquer, c'était que soit ça n'était pas important, soit au contraire ça l'était trop pour qu'il puisse se permettre de lui en parler, ce qui dans un cas comme dans l'autre ne le dérangeait pas outre mesure. Le Norme vida sa bière comme on toquait à la porte, se redressant tel un prédateur à l'affût de sa proie, se forçant à attendre sagement assit sur le canapé tandis que les cartons fumants approchaient de lui pour être déposés sur la table par un Métamorphe qui pouvait voir le regard de son vis-à-vis briller d'envie. Les pizzas, sont éternel point faible, sa drogue et son péché préféré.

- Pas besoin de me le dire deux fois, merci pour ce repas !

Lâcha Cooper en avalant sa salive, oubliant la douleur et la faiblesse de son corps pour prélever une généreuse part de pizza dégoulinante de fromage et de sauce tomate, soufflant à peine dessus avant de prendre une première bouchée qui lui brûla à la fois la langue et le palet, lui faisant faire des grimaces et des mimiques absolument ridicules.

- AAHHH CH'EST CHAUD !

Souffla-t-il la bouche grande ouverte en cherchant de l'air frais, expirant de l'air brûlant qui formait presque un petit nuage de vapeur à la sortie de ses lèvres. Il secoua vivement une main pour encaisser, puis prit le temps de respirer longuement avant de souffler prudemment sur le reste de sa part. L'impatience et la fougue de la jeunesse.

- C'est vraiment trop bon. Vite sers-toi aussi, faut reprendre des forces !

Lança-t-il à Matthew, souriant de le voir revenir avec les fameuses munitions, posant sa part pour décapsuler une nouvelle bière et trinquer une fois encore avec lui, buvant une longue gorgée avant de ré-attaquer sa pizza, trop heureux pour ne serait-ce que faire mine de se retenir.
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MessageSujet: Re: Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles !   Knock, Knock ! Who's there ? Knuckles ! Icon_minitimeVen 15 Avr - 16:40

Lui avouer qu’il était le Sachem était une possibilité envisageable, surtout s’il connaissait déjà Alice. Matthew n’avait pas peur de ce qu’aurait pu faire Cooper avec cette information, convaincu qu’il était un homme de parole et, compte-tenu de ce qu’il lui avait dit un peu plus tôt, il n’avait véritablement aucune raison de s’inquiéter. Néanmoins, si le professeur avait accepté son rôle et fait de son mieux pour s’occuper de la communauté, ce n’était pas non plus son genre de se présenter comme le chef d’une communauté toute entière. Les siens le reconnaissaient lorsqu’ils se croisaient, c’était ainsi et on ne pouvait rien y changer, mais, pour les autres, il était simplement un Métamorphe comme les autres, voire un Humain comme un autre, et, finalement c’était tout aussi bien comme ça. Le jeune homme ne le jugerait probablement pas, ne poserait peut-être même pas de questions, mais, c’était juste l’occasion de se sentir juste normal et de laisser le manteau des responsabilités un peu plus loin. Non pas qu’il n’assumait pas ses responsabilités, loin de là, c’était notamment pour cela qu’il ne s’était pas transformé dans la ruelle, mais simplement qu’il ne voulait pas forcément y penser ce soir. Se concentrer sur des choses simples comme la pizza, la bière, un ami, voilà qui était suffisant et, surtout, reposant, de temps en temps. Un peu comme quand il allait voir Arn pour elle, pour eux, et non pour parler de la communauté, ou quand il allait boire un verre au bar d’Alice pour le plaisir et pas pour rencontrer sa Combattante. Il était difficile de détacher les deux casquettes et il savait que, quoiqu’il arrive, il serait toujours prêt à endosser son rôle, mais ça, les Munins le savaient surement quand ils avaient décidé de le choisir, lui, le voyageur solitaire qui, désormais, devait s’occuper des siens.

L’histoire de Cooper sur sa rencontre avec la Combattante ne surprit absolument pas Matthew. Autant pour l’un que pour l’autre des protagonistes. Il y avait toujours quelques agités dans les bars mais Alice n’était pas du genre à accepter qu’on fasse n’importe quoi dans le sien et gare à vous si vous la mettiez en rogne, elle ou son mari. Patrick avait le poing rapide et sûr, lui aussi. Le Sachem rit de bon cœur quand le jeune homme avoua les raisons de son implication. « Il n’y en a plus beaucoup des comme toi, mais je supporte totalement cet avis. » Il n’aurait pas été surpris que chacune de ses rencontres ait commencé avec une bagarre ou une rixe, mais, s’il avait fait connaissance et sympathisé avec Alice, il s’était faite une redoutable amie et alliée. Il esquissa un nouveau sourire quand son invité évoqua la relation fraternelle entre eux et la façon dont elle lui tirait les oreilles. Il soupira doucement. « Oh, je vois parfaitement ce que tu veux dire, elle me tire aussi de temps en temps les oreilles. » Son sourire se fit un peu plus énigmatique, mais il le noya dans une gorgée de bière. Heureusement qu’il avait pu compter sur la Combattante et sur son expérience pour l’aider à mettre le pied à l’étrier. Il avait toujours apprécié sa franchise à son égard et le fait qu’elle ne prenait pas nécessairement de gant avec lui lorsque les choses devaient être dites. Matthew n’était pas parfait, et il était content de voir qu’il pouvait compter sur elle, et sur Arn, pour le remettre sur les bons rails ou simplement lui apporter des conseils lors des moments difficiles. L’arrivée des pizzas interrompit cette petite séquence souvenirs, le forçant à se lever dans une petite grimace après avoir posé sa bière.

Le cri qu’il entendit depuis la cuisine lui arracha un large sourire. « Eh bien, eh bien. Heureusement que c’est chaud ! » Il posa les bières sur la table basse et ne put s’empêcher de s’assurer que son invité n’avait pas besoin de glace ou autre. Mais visiblement, sa découverte ne l’avait pas empêché d’avoir à moitié englouti la part de pizza qu’il s’était pris. Il attrapa lui aussi une part, prit néanmoins le temps de souffler un peu dessus pour s’assurer de la température de cette dernière, et en enfourna une bonne quantité dans sa bouche avant de mordre dedans. Il n’avait jamais été déçu par cette pizzeria, et cela ne commencerait pas ce soir. Il mâcha pendant quelques secondes avant d’engloutir sa bouchée, s’assurant que le contenu de sa part de pizza restait bien sur celle-ci et n’allait pas décider de venir redécorer le tapis. « Alors Cooper, dis moi un peu ce que tu aimes dans la vie, à part la justice, les bagarres et les pizzas. On se trouvera peut-être d’autres points communs. Le bowling peut-être ? Je n’ai pas réussi à trouver quelqu’un pour m’y accompagner, mais je ne désespère pas. » C’était une activité qu’il avait pris plaisir à pratiquer durant de nombreuses années, à un niveau assez intensif, mais n’avait pas réussi, depuis son arrivée à la Nouvelle-Orléans, à trouver quelqu’un qui accepterait d’y aller de manière relativement régulière. En attendant d’en apprendre un peu plus sur le jeune homme, le Sachem mordit une nouvelle fois dans sa part, l’entamant avec appétit. Les premières pizzas disparaitraient vite au fond des deux estomacs.
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