L'air affable d'une grand-mère âgée à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Et pourtant... Grand-mère est loin d'être sans ressources.

Cette petite vieille est une véritable combattante. Toujours dehors et jamais fatiguée, elle sillonne la ville et parle à tout le monde. Très amusante , elle semble toujours rire et adore jouer des tours aux personnes qui croisent son chemin. Prenez-garde, c’est une Vodoun et elle n’hésite pas à lancer quelques malédictions à vos trousses pour s’amuser. Les gens l’aiment, c’est une bonne femme distrayante, mais personne ne la connait vraiment.

Laissée libre

Impressionnante, Lakisha mélange les clichés de la femme fatale et de la geekette intello pour en faire quelque chose d'unique et qui ne fait référence qu'à elle. Ses longs cheveux sont tressés. Souvent, elle les noue en une queue de cheval haute. Elle porte parfois des lunettes de repos à large bords noirs quand elle travaille mais les enlève le reste du temps. Avatar imposé.

Dotée d'un charisme cinglant, il est bien souvent impossible de savoir lorsqu'elle est sérieuse ou pince sans rire. Elle peut passer du froid glacial à la plaisanterie vicieuse en l'espace d'une seconde. Elle se sert du bruit que font ses tresses, comme un bruissement de papier, afin de ponctuer ses phrases lorsqu'elle veut être agaçante.

Beaucoup la comparent à une vipère mais Lakisha est avant tout une femme qui sait ce qu'elle veut et qui ne se laisse marcher sur les pieds par personne. Son sens moral est à géométrie variable dans le sens où elle est adepte de la philosophie "la fin justifie les moyens". Peu importe quels moyens, tant qu'elle atteint son objectif.

Lakisha était prodigieusement jeune lorsqu'elle a pris ses fonctions de Langue du Talion, à la création de la branche louisianaise en 2035. Efficace et crainte par un bon nombre de ses subordonnés, elle est restée depuis à cette fonction.

On dit qu'elle a une relation compliquée avec l'Ambassadeur, avec lequel elle a eu une longue relation dont il n'est pas certain qu'elle soit entièrement terminée.

Un homme d'âge moyen, qui porte la barbe et s'habille bien. Il a généralement l'air aussi aimable qu'une porte de prison.

Autocentré, sans-scrupules, Angus est parfaitement détestable. Il le sait, et il n'en a rien à faire. Il assume entièrement son caractère misanthrope ainsi que son manque de moralité. C'est un homme cupide et dangereux, que rien n'arrête tant qu'il profite de ses actions.

Ce très puissant vodoun est l'héritier direct de l'écrivain et poète Nathanaël Ogier d'Ivry (ou Nashoba Ogier d'Ivry), ayant vécu en Louisiane entre 1761 et 1792.

Malgré des capacités qui auraient facilement pu lui permettre d'obtenir le titre de Baron, Angus n'a jamais rien fait pour s'impliquer dans la communauté de la Nouvelle-Orléans, dont il est pourtant natif et où il a vécu toute sa vie. Ces responsabilités lui auraient à son goût apporté plus de contraintes que de bénéfices... Cependant, les choses peuvent changer.

Disposant des archives de Nashoba, qui se sont transmises de génération en génération dans sa descendance, Angus est le dernier en date à avoir essayé de décrypter les mémoires de l'écrivain, contenant le secret de ses rituels. En effet, Nashoba lui-même était vodoun. Son inventité et les cultures dont il était issu lui ont permis de créer des sortilèges inédits, hybrides entre vaudou classique et chamanisme choctaw. Une lettre retrouvée récemment dans des tas de papiers d'époque oubliés semble indiquer que Nashoba avait découvert quelque chose de particulièrement énorme.

Angus ne résiste donc pas à la tentation : il déterre les os de son ancêtre, dont il vit dans l'ancienne maison, possédant un cimetière familial. Un sacrifice humain est nécessaire, mais il en faut plus pour faire ciller le vodoun, qui invite chez lui un sans abri qui ne manquera à personne. Insensible aux risques impliqués par la réanimation d'un vodoun mort depuis plus de 100 ans, Angus relève Nashoba, sans aide. Malgré son grand pouvoir, la reconstruction corporelle du zombi est imparfaite, mais peu lui importe, car c'est ses secrets qui l'intéressent. Il est extrêmement frustré de se rendre compte qu'atteint d'amnésie partielle, Nashoba est bien incapable de répondre à ses questions.

Malgré tout, Angus sait tirer son épingle du jeu : il phagocyte les royalties de Nashoba, qui les touche à nouveau maintenant qu'il est considéré comme "vivant ou assimilé". Le zombi, choqué par sa réanimation, est à l'heure actuelle incapable d'écrire. Angus le force à se "rendre utile" en posant comme mannequin pour la marque "Belle Morte", qui saute sur l'occasion. Un aussi vieux zombi, dôté de ce genre de notoriété, ça ne se refuse pas.

Charmante métisse, Sikudhani porte avec fierté les origines kenyanes de sa mère : ses cheveux sont courts et crépus, et si elle y attache souvent des extensions, elle aime les laisser libres. Coquette, elle est apprêtée en toutes circonstances, que ce soit au travail ou dans le privé. Elle apprécie un maquillage assez discret mais dans des tons mettant ses traits en valeur. Grande sportive, c'est une adepte de course de fond et de marathon. Son physique est athlétique, en adéquation avec cette passion. Elle aurait pu faire carrière dans le mannequinat, si elle ne s'était pas passionnée pour la recherche médicale et la psychiatrie.

Siku (ou Hani, suivant à qui vous vous adressez) est avant tout une chercheuse brillante. Intelligente et intuitive, elle possède une grande capacité d'écoute et est capable de lire en vous bien plus facilement que l'humain lambda. D'une nature profondément altruiste, elle aspire à aider son prochain par tous les biais possibles, y compris au travers de son don. Vodoun pratiquante, elle est dévouée à sa communauté, même si certains n'approuvent pas qu'elle mette son savoir au profit d'une communauté autre que la sienne. Cela ne veut pas dire pour autant qu'elle est facile à vivre : l'américano-kenyane a son petit caractère, et peut être particulièrement intransigeante sur bien des points, notamment les protocoles de recherche. Loyale et franche, elle n'hésitera pas à vous dire si quelque chose la dérange... et n'y mettra pas forcément les formes si elle estime que vous ne le méritez pas.

Originaire d'Alabama, Sikudhani a vécu une enfance agréable dans une famille de cinq enfants. Elevés dans la tradition vodoun, la révélation des pouvoirs de la jeune fille l'a érigée au rang de fierté de toute sa famille, mettant au même moment beaucoup de pression sur ses épaules. C'est cela qui l'a amenée à être beaucoup plus attentive aux autres et à s'intéresser aux réactions et aux psychés de son entourage, initiant sa vocation. Après de brillantes premières années de médecine, elle se dirige vers la psychiatrie, pensant que son affinité avec les esprits peut améliorer les diagnostics actuels. Depuis, elle travaille activement, par le biais de ses recherches, à une reconnaissance de la magie vodoun dans les pratiques médicales, particulièrement dans le domaine psychiatrique.