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 La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson)

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Wakry
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Wakry

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MessageSujet: La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson)   La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson) Icon_minitimeDim 3 Fév - 15:01

Toute personne qui aurait passé quelques temps à la rue et se serait retrouvé à galérer d'un système D à l'autre pour  parvenir à manger à sa faim  quotidiennement, s'accorderait à dire que s'il y a bien un endroit où les plus pauvres ont une chance de dénicher à becter, c'est lors des marchés de quartier de la vielle ville.

Ce coeur ancien de la Nouvelle -Orléans et l'influence assumée de la vielle France qui y régnait, se plaisait à conserver cette tradition du "ravissant petit marché" de primeurs, de viandes, de fromages d'importations ... un véritable débauche d'odeurs et de couleurs telle qu'on aurait pu en croiser n'importe où dans "l’Hexagone". Néanmoins avec cette touche afro-américaine New-Orléanaise et son goût pour une certaine folie des grandeurs d'un bucolisme très made in USA. Les influences métissées de ces rassemblements populaires accompagnaient la sortie dominicale des lieux de cultes évangélistes, pentecôtistes, baptistes ... et tout un autre tas d'autres sous-christianismes qui formaient le patchwork spirituel de la vieille ville. ...

Ainsi Nous voici Dimanche et il doit être approximativement onze heure, le temps fort de ce grand marché chamarré où avancent à pas lents les personnes âgées, traînant derrières elles leurs petits cabas à roulettes. Où les camelots et les marchands rivalisent
d'audace et de gouaille en scandant ça-et-là les vertus ou les qualités de leurs marchandises. La population y est cosmopolite, en âge, en couleur de peau, en niveau social et très probablement en espèce également ... qui sait combien d'Outres  viennent faire leurs petites courses  vivrières ici comme n'importe qui? ... c'est la Nouvelle-Orléans!

Mais il y a parmis les badauds de toutes confessions et les chalands de toutes ethnies, une petite silhouette qui semble avancer un tout petit peu plus vite que l'ensemble, qui se faufile comme une anguille dans la masse mouvante des gens qui vont et viennent au gré des stands.
C'est un gamin roux, chétif, le visage fermé et le regard vif... un pré-ado malingre qui porte  un sweat-shirt troué à sa poche ventrale sous une cape sombre ourlée sur ses épaules. En bas, il est  affublé d'un pantalon un peu trop court dévoilant la naissance de ses mollets glabres et fluets au dessus de ses pieds nus zébrés de crasse poussiéreuse. Il se tient tête légèrement inclinée, l'oeil en coin, il zigzague entre les corps sans les regarder, il ne s'attarde pas non plus sur les étalages; Il semble avancer comme meut par un désir de traverser cette étendue grouillante, cherchant à la fendre et à y tracer le meilleur chemin pour la franchir. Mais ce n'est pourtant pas la ligne droite qu'il emprunte. Il prend des dévers, des détours et des redirections. Et lorsque des espaces creux se libèrent sporadiquement. Alors il s'y engouffre et le temps d'un mouvement, il semble y ralentir, esquisser un sourire fugace et y observer avec expertise les corps autour de lui avant de replonger dans la masse populaire et d'y disparaître.  

De sa hauteur, à son contact parfois effleuré, parfois  pressant et sous son regard d'acier, les chaires et les corps de ces humains jouaient une symphonie de tentations vicieuses et gourmandes. le garçonnet serrait les dents pour ne pas céder à l'envie de les ouvrir dans le but de les refermer avides sur une bouchée pleine de cette viande chaude et appétissante qui s'agitait sans cesse. De leurs corps vivants émanait un entêtant parfum de nourriture qui lui mettait l'eau à la bouche. C'était peut être un peu pour lui ça le "Marché" ...ce coté "explosion opulente et de gourmandes tentations olfactives"

Mais non il n'allait pas mordre dans le bétail ici en plein marché, au beau milieu de cette orgie de bectance sur pattes ... Et pourtant foi de Wakry c'était pas l'envie qui manquait!.

Mais tout comme ces touristes qui viennent au marché juste pour sa fameuse ambiance et pour humer les flaveurs de cette l'assemblée chaleureuse et populaire qui en émanait, Wakry lui aussi prendrait plus tard le temps de "faire ses commissions dominicales"

Mais ce dimanche et pour l'heure, Wakry s'était mis en tête qu'il était temps qu'il ne soit plus le seul à être coupable de vol dans les sacs de ménagères ... Mais que les Humains entre eux TOUS aussi le fassent ... Qu'il soient tous coupables eux-même de ce qu'on pouvait lui reprocher ... Et il voulait qu'il y ait des preuves autant que des faits avérés pour  que personne ne puisse dire qu'il est innocent.

Ainsi pour rendre chacun coupable de vol, il visitait de ses petites mains agiles et rapides, un premier sac. Il y prenait le moindre petit objet qu'il sentait au bout de ses doigts experts et le chipait pour aller de déposer quelques mètres plus loin dans une autre poche ou cabas ... Ainsi  les gens finiraient ils par se rendre compte après coup qu'ils avaient perdu par exemple leurs clefs de bagnole et de se retrouver avec une carotte  ou un téléphone portable à la place ...

C'était là un petit jeu que Wakry appréciait beaucoup.

Que les humains se retrouvent non seulement coupables de vol était amusant mais qu'en plus la perte d'objets leur appartenant les emmerde copieusement lui faisait tellement plaisir.  C'était, pour le petit voleur, un jeu de vitesse et de dextérité autant que de hasard et de surprises plus ou moins bonnes. Car le mélange des échanges était complètement involontaire et l'effet escompté sur les uns et les autres ne se sentirait qu'a posteriori quand les victimes - qui était donc aussi des coupables en puissance grâce au subterfuge du Faës - constateraient que leurs affaires ont été visitées pendant le marché .... Mais le gobelin intérieur ne souffrait pas du temps. Causer du tors aux humains était un loisir autant qu'une devoir qu'il pouvait exécuter éternellement.
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MessageSujet: Re: La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson)   La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson) Icon_minitimeDim 3 Fév - 16:51

« C'est tellement généreux à vous. Pour ma part, je ne pourrais pas. Croiser tous les jours ces... personnes. » Était-ce du dédain ? Hmm... Du dégoût et de la peur plutôt. « Je n'en serais pas capable. Je ne veux pas dire qu'ils ne méritent pas d'aide ! Il faut évidemment les aider ! » Elle se mit à rire, un petit rire qu'elle pensait sûrement charmant, mais qui ne l'était pas. Comme si, par ce rire, elle essayait de donner une importance à ses propos, sans croire réellement à ce qu'elle disait. Enfin... Aider quelqu'un pouvait se faire de plusieurs manières, alors pourquoi pas ? Pour l'encourager, Riley, esquissa un sourire tout en inclinant légèrement la tête vers elle, ce qui sembla l'inciter à continuer sa diatribe. « Seulement... » Elle baissa la voix, regardant autour d'elle avant de se rapprocher de Riley. Cette dernière soupira intérieurement, et laissa porter son regard au loin. Les dimanches étaient les meilleurs jours pour fouiner. Il lui suffisait, comme à chaque messe, de mettre une jolie robe jaune pâle arrivant au niveau de ses genoux, et à l'allure sage avec son col rond qui ne dévoilait rien, et hop, le tour était joué, ou presque. En hiver, comme maintenant, un manteau crème par-dessus, ajoutait à la simplicité de la tenue. On sentait cependant la bonne facture des habits. Simple oui. Pauvre non.

Trois dimanches plus tard et Riley était dans les petits papiers de certaines bonne-femmes, comme celle qui continuait à déblatérer sur la LEDO. Quelle chance que la charité chrétienne existe. Sans ça, comment aurait-elle pu expliquer sa soudaine lubie ? Enfin, la lubie de son grand-père plus précisément. D'un air distrait, elle acheta un bouquet de fleurs, jaunes elles aussi. Absolument pas de saison, mais tant pis. C'était étrange de ne pas se retrouver en famille pendant la messe, mais son grand-père avait tenu à ce qu'elle change suffisamment de quartier pour devoir se faire de nouveaux contacts. Ça n'avait pas mis longtemps pour être invitée à boire un thé ou à participer à un quelconque repas. Tant de nouvelles têtes à catégoriser...

Elle ne perdait pas une miette de ce qui lui était raconté, le tout en montrant un intérêt poli, hochant de tant à autre la tête, laissant échapper des « hmhm » et des « oh » de circonstances. Riley adorait ces femmes approchant de la cinquantaine, toujours ravies de trouver un auditoire telle que Riley, qui savait si parfaitement les écouter. La laissant donc piailler son aise, le regard de la jeune femme dériva sur la foule. Il y avait tant de monde. Oh, elle avait déjà eu l'occasion d'être bien entourée, mais avec quelques différences notoires qui, jusqu'à présent, la laissaient perplexes. Un petit changement de quartier et la vie paraissait soudain bien plus colorée.

Se souvenant qu'elle était ici pour acheter, et non pas seulement pour s'épancher sur à quel point les Outres étaient par trop assisté, « Sans vouloir déprécier votre travail », les deux femmes s'arrêtèrent devant un étal. Pendant quelques minutes, il ne fut plus question de la LEDO et des Outres, mais de légumes et de fruits. Profitant de cette pause, Riley laissa une fois de plus son regard s'échapper sur la foule. Elle n'accrochait jamais rien bien longtemps, bondissant plutôt d'une tête rousse à une blanche, une cane puis un manteau bleu. Puis de nouveau une tête rousse. En fait, cette dernière revenait depuis plusieurs minutes maintenant. Bien avant qu'elles ne s'arrêtent ici, lui semblait-il. Riley n'aimait pas les enfants. Ils la mettaient mal à l'aise. Elle ne savait comment leur parler. Elle avait observé les adultes faire, retenant ses grimaces lorsqu'elle les entendait changer de voix pour une qu'ils essayaient de rendre plus douce, plus moelleuse. Somme toute écœurante. Comme s'ils pensaient que les enfants étaient débiles et avaient besoin qu'on leur parle doucement pour qu'ils comprennent. Sauf que certains, beaucoup, semblaient effectivement idiot. Non finis. Ou plutôt en cours de quelque chose. Il ne fallait cependant pas s'y fier, Riley l'avait suffisamment expérimenter. Sous leurs airs de mini adultes pas encore au top, ils pouvaient parfois avoir des éclairs de génies, les faisant paraître plus que leur âge. A moins qu'il ne s'agisse du fait que, n'attendant rien d'eux, elle était toujours surprise de constater qu'ils pouvaient être plus ?

Ce gamin semblait faire partie de la catégorie sachant être plus. Sans s'en rendre compte, elle avait délaissé sa proie pour un mioche. Parfois, ces derniers étaient des sources d'information formidables, cependant Riley se méfiait. Il fallait toujours vérifier. Comment savoir s'ils avaient réellement compris ? Pour celui-ci cependant, ce n'était pas l'attrait d'un possible savoir qui l'attirait. C'était plutôt... Après l'avoir perdu derrière un convoi de petite vieille, elle vit sa petite tête rousse réapparaître un peu plus loin, et ne put s'empêcher de sourire. Pas d'attendrissement cependant, plutôt d'amusement. Elle n'en avait pas été sûre jusque-là mais elle devait se rendre à l'évidence : le mioche était malin. Et un peu étrange. Pourquoi prendre quelque part pour donner ailleurs ? Avait-il compris Robin des bois de travers ?

Une main sur son bras la fit sursauter. Prise sur le fait ! La voix qui parvint à ses oreilles la rassura immédiatement. « Ohh... Le pauvre petit... Décidément ma chère, vous êtes si bonne... » Elle avait presque la larme à l’œil en disant ça. Presque. Elle tapota ensuite le bras de Riley tout en lui adressant un sourire. « Je dois vous laisser, mon mari doit s'impatienter ! A dimanche prochain ! » Sur ces bonnes paroles, elle s'éloigna. Retenant un soupir, Riley se détourna. Elle avait perdu le mioche. Tant pis. En plus des fleurs, elle alla s'acheter deux pommes puis continua sa balade, maintenant solitaire. Elle laissait traîner ses oreilles, plus par habitude qu'autre chose. Si bonne. N'importe quoi. Elle n'avait fait que regarder un mioche, mais évidemment, ce genre de femmes avaient un truc avec les enfants. Que s'imaginait-elle donc ? Que Riley voulait l'aider ? Décidément, les gens voyaient bien ce qu'ils voulaient voir. Comment pouvait-on confondre un sourire amusé avec une mimique de pitié ?

En parlant de mioche. La tête rousse venait d’apparaître de nouveau. Un gamin farceur voleur, est-ce que ça avait de l'intérêt ? Comment savoir ? Peut-être que non, et alors perte de temps. Peut-être que oui. Et alors quoi ? Comment l'aborder de toute façon ? « C'est pas bien de voler. » Condescendant. Et puis voilà bien un truc qui aide à faire la conversation par la suite. « Tu as besoin d'aide ? ». Condescendant aussi non ? Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir plus. La foule avait sa vie propre, et sembla l'amener droit sur lui. Savoir s'adapter, c'était bien beau dans un monde d'adultes, mais dès qu'un enfant entrait en jeu, elle pouvait être sûre que les choses allaient foirer. Elle n'aimait vraiment pas les enfants. Mais bon, trop tard, c'était elle qui l'avait suivi après tout. Elle tendit la main vers lui, paume vers le haut dans laquelle trônait l'une des pommes achetées un peu plus tôt. « T'en veux ? »

Trop concentrée sur lui, elle en oublia de sourire. Elle se contenta de le regarder. Tout ça parce que, pendant deux secondes, il l'avait amusé. Quelle vie de folie...
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MessageSujet: Re: La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson)   La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson) Icon_minitimeLun 4 Fév - 16:59

D'un sac à un cabas, d'une besace à un panier, d'une poche à un landau ... les objets anodins ou de valeurs variables allaient et venaient d'un porteur à l'autre.  Ce petit jeu amusait beaucoup le gobelin d'apparence enfantine qui se gaussait intérieurement en imaginant la tronche de ces grands crétins quand ils seraient devant le fait accompli, incapables de savoir d'où, comment, par qui et quand ils avaient perdu ceci et se trouvaient en revanche en possession de cela ... un traquenard de logique inepte qui  hanterait peut être leur conscience quelques temps ... Allez savoir, peut être même que certains persuadés de perdre la boule  sombreraient dans une consommation  morbide d'anxiolytiques qui anéantirait leur vie et celle de leurs proches... c'était le genre de répercutions machiavéliques capillotractées que Wakry pouvait envisager sinon espérer au plus fort de ses voeux de malheur pour l'espèce humaine ... Aussi tordu qu'improbable n'est ce pas ? c'est du gobelin ... cherchez pas ...
. Il se jouait des humains d'une facétieuse manière et  il se laissait porter par le flot moite de ces corps éphémères qui cédaient par une de ses mains pour offrir  un peu plus loin loin par l'autre ... Il n'avait aucune attention particulière pour l'individualité de ces créatures qui transpiraient l'odeur de la bectance et le gobelin  se dit qu'il allait bientôt cesser ce petit divertissement perfide pour penser à vraiment se chercher un "p'tit truc" à manger.

C'est alors, qu'avançant en songeant à la douce saveur de la viande humaine en fines lamelles **mhhh**, Il manqua de peu de percuter une grosse bonne femme et l'esquiva d'un effacement de son petit corps pour se retrouver cette fois -ci face à une pomme tendue vers lui.  interloqué un court instant, il releva lentement son regard glacé et parcourra le bras ... il était fin mais bien nourris ... la gorge, fine et certainement très tendre et le visage d'une femme qui le regardait fixement . L'air figée et fort étrange.

Depuis le temps qui traînait sur terre, Wakry en avait rencontré pas mal des humains  "dérangés", ou encore des "simples d'esprits" et il s'avérait que bien souvent, même s'ils ne pouvaient ni comprendre ni maîtriser ce talent,  ces "fous" avaient une sorte de sensibilité plus élevée que le quidam et qu'immanquablement s'il y avait un truc aussi anormal et étrange qu'eux dans leurs parages, ils finissaient toujours par s'en approcher et chercher plus ou moins volontairement "le contact" ... une sorte de résonance de l'absurde du cerveau humain et de l'éthéré de l'essence Faës.

L'abject petit gobelin n'en eut jamais pour autant plus de considération ou d'estime pour ces humains  "globalement plus cons mais plus sensibles" que la moyenne. Déjà que s'abaisser aux centres d’intérêts de la plèbe bétaillère pour la manipuler et la traumatiser c'était pas une mince affaire mais si en plus on attire les fadas du cheptel ça devient vraiment pénible ...

Cette femme-là était elle de ces couillons doués d'un aimant à bizarrerie? ou pire était-ce une wiccan qui l'aurait repéré et qui tenterait de s'en prendre à lui. Un frisson de colère lui parcourra l'échine et son corps d'enfant paru tressaillir nerveusement.
Il se méfia mentalement de ce présent ... Mais il voulait savoir de quoi il retournait ...

L'enfant aux larges boucles rousses laissa un sourire d'acteur hollywoodien illuminer son visage.

Malgré ses méfiances il ne manquerait jamais une occasion  de tenter profiter d'une opportunité et si un humain lui faisait un cadeau  il se disait que c'était une porte ouverte et qu'il y aurait probablement moyen d'en tirer plus ensuite ... Wakry fomentait déjà des envies de lui mordre à même le visage pour lui boulotter les pommettes -qu'elle avaient d'appétissantes soit dit en passant-. C'eut été un repas bien plus engageant à son goût que ce triste fruit qu'on lui tendait là.

Mais au dehors le p'tiot se dandinait presque, prit par ce qui semblait être une hésitation malicieuse et inoffensive. Il baissa ensuite les yeux dans un posture de timidité malaisée. Il se grattouilla l'aile du nez et regarda en coin la pomme avant de relever l'innocence de son visage rond vers celuide cette "gentille madame", focalisé sur lui. il déglutit et dit d'une petite voix:

"t'es pas une ...sorcière avec des pommes empoisonnées au moins ?" Tenta-t-il de sonder avec une soudaine  assurance encore hésitante. Le jeune rouquin inclina ta tête de l'autre coté, comme pour estimer sous un angle de vue différent le visage de cette femme et la réponse qu'elle lui donnait. presque involontairement, Wakry laissa sa main passer dans son dos sous sa cape, flirtant avec la garde de sa dague ... sait-on jamais .. des fois que ça soit un piège finalement ...
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MessageSujet: Re: La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson)   La B-A du Dimanche (PV- Riley Thompson) Icon_minitimeMar 5 Fév - 16:21

Ah... Les enfants... Impossible de prévoir comment il allait réagir. Dans l’expectative, Riley l'observait avec soin. Il avait l'air bien moins sûr de lui maintenant qu'elle lui avait adressé la parole. Comme si elle avait rayé un disque jusque-là bien huilé. Elle regrettait déjà son geste. Et si elle repartait, comme si de rien était ? Ou alors, il fallait lui sourire, pour lui faire croire que tout allait bien. Quelle hypocrisie. Pourquoi y pensait-elle d'ailleurs ? Elle était toujours comme ça avec les adultes, cela n'aurait pas dû changer quelque chose. Un enfant n'était qu'un adulte en puissance, particulièrement manipulable, pour l'avoir vécu elle-même. Alors quoi ?

La réponse du gamin manqua la faire éclater de rire. Heureusement qu'elle avait un minimum de self-contrôle, même si rire de bon cœur lui aurait peut-être fait du bien. Ça lui aurait changé de son rire sur commande, aussi hypocrite que bon nombre de ses mimiques. Mais il fallait bien savoir rire, même si ce qu'on lui disait n'était pas drôle, sinon comment encourager les gens à parler encore ? Et, à part son frère et son père, il n'y avait pas grand monde pour la faire réellement rire. Alors ce n'était pas un mioche voleur qui allait commencer. Elle lui adressa cependant un sourire amusé, qui illumina à coup sûr ses yeux.

En voilà un qui lisait trop de contes. Une sorcière hein ? C'était toujours mieux qu'un serpent. Enfin, peut-être pas. Sorcière, serpent, même combat non ? Il ne manquerait plus que quelqu'un annonce que le serpent était un métamorphe. Elle pourrait en parler avec son grand-père, voilà qui ne manquerait pas de le mettre en joie. Le péché originel... Œuvre d'un métamorphe serpent, si tant est que cette combinaison existe. Où allaient donc les bras et les jambes ?

Chassant ses pensées d'un clignement de paupière, elle accentua son sourire, plissant des yeux dans le même temps. Il l'amusait, alors pourquoi ne pas jouer le jeu, juste quelques minutes, histoire de se dire qu'elle ne s'était pas arrêtée pour rien. Peut-être pourrait-elle raconter l'histoire à la sortie de la messe, dimanche prochain, histoire d'attendrir les petites vieilles ? Et puis, ça lui changerait, de converser avec quelqu'un sans rien attendre de spécial.

« Si j'en étais une, tu crois que je te le dirais ? » Elle haussa les sourcils, comme pour accentuer son interrogation. « En plus, tu ne ressembles pas tellement à Blanche Neige. » A un nain par contre... Mais elle garda cette réflexion pour elle. S'ils étaient dans ce conte, comment s'appellerait-il ? Il avait un petit air timide qui tranchait avec l'assurance presque insouciante qu'elle avait entraperçu plus tôt, lorsqu'il passait de sac en sac. Il y avait qui d'autre ? Grincheux lui semblait-il, ce qui lui allait encore moins.

Elle agita légèrement la main, comme pour ramener son attention sur le fruit plutôt que sur elle. « Alors gamin, tu tentes malgré tout ? » Quelques passants la bousculèrent légèrement, sans doute pour lui faire comprendre que s'arrêter ainsi au milieu du passage les dérangeaient, mais la plupart se contentaient de l'éviter, la frôlant à peine. S'il ne la prenait pas, elle la mangerait en rentrant chez elle.
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