Vera est une grande femme aux cheveux lisses et naturellement noirs. Etrange, tous ceux qui la connaissent d'avant auraient juré qu'elle était blonde. Ses maquillages faciaux récurrents l'empêchent de passer inaperçue. Ses tatouages oculaires noirs (extrêmement bien réalisés) encore moins. A cela près, elle possède un physique standard qui sans tout le reste la rendrait peu singulière ou reconnaissable.

A une époque, Vera était une personne lambda comme on en croise à tour de bras sans jamais s'y intéresser. Et puis elle a changé Maintenant, elle met mal à l'aise. Vera prend plaisir à la souffrance des autres. Par exemple, elle ne peut s'empêcher de rire en voyant quelqu'un se faire mal (même atrocement). Seule sa propre existence l'intéresse. Le reste n'est que fascination morbide pour ce qui effraie, torture, fait cauchemarder le commun des mortels.

Vera vivait en Norvège, dans un petit covent où elle pratiquait surtout la magie minérale. Extrêmement curieuse, elle a un jour touché à la magie du sang, et puis elle ne s'est plus jamais arrêtée. On dit que ses pouvoirs se sont amoindris au point qu'elle n'est plus qu'à peine capable de lancer un sort mineur. Elle a été bannie de son pays d'origine et s'est reconvertie en écrivaine lorsqu'elle est arrivée aux USA. Ses livres sont extrêmement controversés. On les interdit aux plus jeunes, évidemment, mais de nombreux adultes qui se pensaient solides sortent de ces lectures perturbés, dans le meilleur des cas.

La quarantaine largement passée, stone est un homme au physique marqué par l'exercice régulier auquel il s'adonne. Sans être outrageusement musclé, on voit qu'il fait du sport. A cela près il est très nature, s'habille de manière élégante sans plus, surtout que ça ne lui sert pas à grand chose vu que ses vêtements sont généralement cachés sous son éternelle blouse blanche.

Stone est une bonne personne. Sinon, il serait mauvais dans son job. Sérieux, mais jamais trop. Il lui arrive d'être pince sans rire, mais c'est un homme ouvert et la plupart du temps, il n'hésitera pas à plaisanter sans pudibonderie. Lorsqu'il est plongé dans ses recherches cela dit, il peut devenir moins drôle. Mieux vaut éviter de le déranger, sous peine de réveiller un ours grincheux.

La médecine et la Wicca se sont depuis longtemps unies, mais l'approche de Stone est innovante : il cherche à mélanger les effets de la magie runique, protectrice, utilisée à même le corps, et de la magie des mots qui seule est trop coûteuse et dangereuse à utiliser, afin de guérir les pathologies les plus graves que les autres arts occultes peinent à soigner sans conséquences désastreuses.

Jeune femme de 17 ans au look un peu épuré, elle apprécie le noir et ne sort quasiment jamais sans son sweat à capuche. Elle est mince et assez petite, ce qui ne la dérange pas car cela lui permet de faire le mur plus facilement quand elle rejoint ses amis au Squat. Pour la même raison, elle portera plus facilement des pantalons. Son familier est un chat noir, nommé Ambroisie.

Jade est une sorte de perpétuelle ado rebelle. ...Certes, c'est (encore) une ado. Mais elle a toujours été comme cela, paraît-il. Elle se fiche bien de ce qu'on peut penser d'elle (plus encore s'il s'agit de ses parents et de sa soeur ainée) et traîne avec des gens de son âge qu'on qualifierait facilement de "peu fréquentables". De la différence Normes/Outres, ou Outre/Outre, elle n'a que faire. Elle se contente de bien sentir les gens ou pas. On la trouve un peu bizarre parce qu'elle aime bien les concerts dans des endroits "glauques" et rester des heures dans sa chambre à travailler ses potions sur son alambic. Etrangement, ce côté de son introversion ravit ses parents. S'ils savaient ce qu'elle prépare...

Jade est une jeune wiccane issue d'une longue lignée de wiccans de la Nouvelle-Orléans. Elle est donc très informée, ce qui ne veut pas dire qu'elle s'en soucie vraiment. D'ailleurs, elle n'est pas ravie d'être là ce soir. Elle avait un plan pour un concert sauvage spécial Litha avec ses amis, d'où le maquillage. Mais bon, l'élection d'un Grand Mage, c'est pas comme si ça arrivait tous les jours. Puis elle aura peut-être l'occasion de glisser des fioles dans des poches...

Candelaria est une très belle femme, et elle le sait. On la compare facilement à une mante religieuse, surtout que très volage, elle a longtemps pris ses amants aussi vite qu'elle les jetait, sans surtout vouloir s'attacher. On la verra le plus souvent en robe, ses épais cheveux sombres réhaussés dans des coiffures compliquées, très fleuries. Elle apprécie le noir, le bordeau, les teintes rouges, et les matières précieuses telles que le velour, le brocart ou la soie. On dirait qu'elle vient d'une autre époque.

C'est une femme extrêmement intelligente, froide et narcissique, qui porte son existence au centre du moindre de ses intérêts. Esthète, elle aime les belles choses autant qu'elle aime le pouvoir. Il n'y a pas grand chose qu'elle ne soit pas prête à faire pour atteindre ses objectifs. Néanmoins, à certains sujets, il lui arrive de faire preuve d'une loyauté inattendue.

Elle est issue d'une riche famille, a toujours été pourrie gâtée, comme une vraie princesse. Ses parents ne se sont jamais rendu compte du mal que cela a pu faire à leur fille du point de vue de son éducation. Un beau jour, ou plutôt une belle nuit, Candelaria l'insensible a fait la connaissance d'un vampire qu'elle a pris pour amant, pensant le jeter en deux semaines comme tous les autres. Elle fut la première surprise quand elle se rendit compte que tenant bien trop à lui, elle n'allait certainement pas le laisser partir. Au contraire, elle l'a suivi jusqu'en Louisiane et est dorénavant prête à sacrifier sa magie pour le rejoindre dans le clan des mort-vivants. Enfin. Pas non plus exactement tout à fait... Candelaria n'a pas abandonné l'idée de découvrir via la Wicca - ou toute autre forme de magie - une méthode qui lui permettrait de prolonger son existence éternellement sans avoir à abandonner tout ce qu'elle est. C'est dans cette optique qu'elle a initialement rejoint le Talion, espérant profiter des connaissances profuses de ses membres à la recherche d'une méthode encore à inventer, mais qui selon elle, pourrait être toute proche, à portée de main. Le rôle de Maître Espion lui permet d'en apprendre énormément. Malgré tout en accord avec les idéaux du Talion, il ne lui viendrait pas à l'idée de le trahir. Qu'elle reste wiccane, ou devienne Vampire.

Dans une fin de trantaine apparente, Caelan a des traits agéables, une mâchoire carrée ornée d'une barbe de quelques jours un peu plus rousse que le brun de ses cheveux coupés en brosse. Son regard noisette est chalereux et bon enfant, il émane de lui une certaine sérénité et une grande empathie.

Caelan possède une personnalité très douce, mais cela ne l'empêche pas d'être sévère. Strict et extrêmement organisé, il fait également preuve d'une patience sans bornes. Il peut répéter les mêmes choses des heures durant, mais attention à ne pas se payer sa tête non plus : il est loin d'être stupide et sait très bien lire dans les comportements de ses interlocuteurs et spectateurs.

Il a longtemps enseigné à des enfants (maternelle et primaire), avant de laisser libre cours à sa passion du chant. Son expertise des Incantations et Mantras est reconnue dans toute la ville de Bâton-Rouge et s'étend dans le reste de la Louisiane, ce qui lui a valu de devenir Mage de la Trinité. Il lui arrive de donner des cours aux jeunes wiccans ainsi que d'autres plus pointus pour qui lui demande.

Marius doit bien avoir une soixantaine d'années. Peut-être moins. Si il ne passait pas son temps à rider son visage en hurlant ses projets à tue-tête, ça serait probablement plus facile de savoir. Ses cheveux restants sont abîmés et blancs, rêches. Ses yeux bleus terriblement perçants ont dû l'aider dans sa "profession". Il est tout le temps vêtu de tenues de sorcier grandiloquentes. Et chaudes. C'est mieux, quand on vit en Alaska.

Cet homme est un mur. Il charme par ses mots et sa présence charismatique mais est en réalité aussi froid qu'un serpent. On ignore tout de ses hobbys. Il est très secret, tant que cela ne concerne pas le culte du Gel qu'il dirige, dont les activités peinent à être surveillées par aucun gouvernement.

On ne connaît rien du passé de Marius avant le Culte du Gel. Est-ce seulement son vrai nom ? En tous les cas cette secte amène de nombreux wiccans américains et canadiens à faire le voyage jusqu'à Anchorage, Alaska, où se situent les principales installations de l'organisation. Selon eux, ils ont transcendé toute forme de magie, toutes ces magies qui ne forment plus un ensemble mais une et une seule Entité Unique à laquelle seule la connaissance du Zéro Absolu donne jamais accès. Ou bien un truc comme ça...

On se demande bien ce que Marius vient faire à la Nouvelle-Orléans.

Inquiétante. Quoi, ça ne suffit pas ? Bon... Carlie est très grande : Elle dépasse l'américain moyen d'une bonne tête et demie et aurait certainement eu une carrière toute trouvée comme modèle entre cela et son visage originellement doux encadré par de longs cheveux noirs si elle n'avait pas ce sourire qui semble uniquement fait de canines. On se demande si elle a limé ses dents pour qu'elles paraissent ainsi ou si (plus glauque encore) il s'agit des canines de ses victimes qu'elle aurait mis à la place de ses dents. Et ne parlons pas de son regard : sombre au clair de jour, elle s'est pourtant débrouillée pour qu'ils aient la même capacité réfléchissante que les chats dès le début de la nuit. Autre détail : ses ongles sont aussi effilés que ses dents.

Autrefois ouverte, souriante, aimable et attentionnée, Carlie est maintenant refermée, taciturne, froide et inquiétante. Elle s'amuse clairement à déclencher des réactions négatives chez ses interlocuteurs, qu'il s'agisse de dégoût de son apparence, d'insultes par son comportement, de pleurs chez les plus jeunes qu'elle terrorise d'un sourire digne du chat qu'on ne présentera plus. Il lui arrive pourtant d'être plus humaine, comme si une part de son ancienne vie revenait se faire une place et adoucissait la cicatrice béante laissée par cet accident qui a changé sa vie. Elle reste cependant très attachée à sa nature de wiccane et à tout ce que cela implique.

Carlie était auparavant une femme enjouée à qui tout souriait : elle avait une famille aimante, était populaire, avait épousé son premier amour avec qui elle filait le parfait bonheur et une carrière prometteuse dans le prêt-à-porter... Bref, une personne qui n'avait pas à se plaindre. Vraiment.
Et puis un jour, sa vie a basculé. Un banal accident de voiture qui a pris la vie de son mari. Cela pourrait n'être qu'un malheureux coup du sort si Carlie n'avait pas clairement vu le sanglier la regarder droit dans les yeux avec un sourire presque sadique sur le visage. Du moins c'est ce qu'elle disait à l'époque. Un métamorphe, elle en était persuadée. Depuis, il n'y a plus que la vengeance qui lui donne une raison de se lever le matin.
On dit que la nuit, elle se cache dans les routes boisées et apparaît "comme par magie" au milieu des routes, induisant accidents mortels sur accidents mortels. Sa culpabilité n'a jamais été prouvée. Peut-être parce que la plupart des cadavres n'ont jamais été retrouvés.

Jonas est un vieux bonhomme à l'apparence enjouée, affable. Malgré son embonpoint léger, le regard pétillant qui brille derrière ses éternelles lunettes rendrait facile la comparaison avec le on ne peut plus connu Albus Dumbledore. Il boîte un peu, son très vieil âge commençant à lui rendre la vie difficile, mais il reste alerte et n'a aucune intention de changer son train de vie tant que son corps lui permet encore de mettre un pied devant l'autre, peu importe à quelle vitesse.

Jonas est une personne sensible qui a été déçue par le monde. Tant et si bien qu'un jour, il a décidé de prendre ses cliques et ses clac et d'aller s'installer au fin fond d'une campagne déserte où il ne se fait livrer que le strict nécessaire. On connaît tous l'envie, un jour, de tout claquer pour aller élever des chèvres au Pérou. Lui, il l'a fait. Mais sans chèvres. Et pas au Pérou. Depuis, il vit une vie d'ermite simple et s'adonne à ses passions de collectionneur : il fait des cahiers de fleurs séchées et s'intéresse aussi beaucoup aux insectes. Sa demeure ressemble à un véritable musée d'Histoire Naturelle.

Jonas ne veut plus rien avoir à faire avec le monde. Mais vraiment plus rien à faire. Il a cessé de se renseigner depuis si longtemps qu'il ne sait même pas que les faës existent. Ce pourquoi, lorsqu'il a acidentellement capturé une pixie lors de l'une de ses expéditions dans la cambrousse, il n'a pas pris la mesure du risque qu'il venait de prendre. Bien sûr, il a aussi été si surpris, si défait, qu'il a immédiatement décidé de quitter sa retraite pour gagner la ville la plus proche à la recherche d'universitaires avec qui partager sa découverte. Et c'est ainsi qu'il se retrouva pris dans les tourments de la Nouvelle-Orléans, en plein Litha, sans se douter qu'il allait en arriver à participer à une élection de laquelle il se sent très peu concerné.

Pour une personne d'une soixante-dizaine d'années apparentes, Mary-Ann se porte très bien. Ses traits sont évidemment ridés, et ses cheveux gris trahissent son expérience, mais sa porture droite et son air à la fois austère et avenant n'a rien perdu de son éclat. Ce qui trahit le plus son âge, finalement, c'est son regard. Mary-Ann s'est laissée happée par la cataracte, jusqu'à laisser l'opacité de ses cristallins lui bloquer la vue : elle est aveugle depuis une dizaine d'années. Mais à l'époque où tout -des technologies à la magie- lui auraient permis de traiter cela d'un claquement de doigts -ou presque- on ne peut que penser qu'il s'agit d'un choix.

Mary-Ann a bien vécu sa vie, et cela la rend sympathique. Tant qu'on ne l'approche pas trop : elle est indépendante et déteste qu'on la prenne pour incapable de prendre soin d'elle-même sous prétexte qu'elle est "vieille" et/ou aveugle. Et elle le dit. Elle n'a pas la langue dans sa poche et ne manque pas de donner son avis, même lorsqu'on ne le lui demande pas. N'est-ce pas là le privilège de l'âge ? Au-delà de cela, c'est une femme intelligente et pragmatique, qui se réjouit des petits plaisirs que la vie a à lui offrir. Elle dit que sa cécité lui permet d'en profiter d'autant plus, d'ailleurs.

Mary-Ann fut une wiccane extrêment connue et respectée en son temps. Ancienne guide touristique pour une agence de voyages, elle a beaucoup vadrouillé avant de s'établir définitivement à la Nouvelle-Orléans, où elle a longtemps été proche du pouvoir, sans jamais chercher à en prendre les rennes.
Mais il y a bien un début à tout, et si c'est là que cette nouvelle aventure la mène, pourquoi pas ?

Kahuna, malgré son air clairement bagarreur, est d'apparence relativement androgyne. De taille moyenne avec des muscles travaillés et bien dessinés, témoins de l'hygiène de vie stricte que le personnage s'impose. Sa coupe sidecut permet de dévoiler le tatouage qui occupe un tiers de son crâne et de son visage, représentant une pieuvre stylisée. Son regard marron foncé est toujours très concentré, parfois intimidant et/ou colérique et il est presque impossible de voir un sourire -autre que profondément ironique- sur son visage. Pour autant, Kahuna ne cherche pas particulièrement à faire peur... C'est uniquement l'impression que cela donne.

Kahuna est une personne énervée. Très énervée, toujours énervée. Cette rage qui bouillait dans ses entrailles semblait être une histoire de famille, du moins selon son arrière-grand-mère, wiccane très attachée aux traditions de son île. Cela ne rendait pas Kahuna moins colérique, mais apparemment c'était normal. Seulement, une personne rapidement énervée en arrive rapidement aux mains et s'attire rapidement des ennuis. Ce que Kahuna a toujours collectionné, surtout quand sa langue acérée et sa répartie vivace s'allie à ses poings ravageurs. Cela ne veut pas pour autant dire que Kahuna s'énerve tout le temps. Juste facilement. Essayez de lui faire une remarque sur son look, son tatouage ou sa coupe, pour voir. Sans parler de dénigrer le sport.

Kahuna a quitté Hawaï, son état de naissance lors de ses études universitaires, suite à l'annonce de sa non-binarité. Pas parce qu'il y a eu conflit avec sa famille ou ses proches, mais parce qu'il fallait un changement d'environnement pour pouvoir se réaliser complètement. C'est à ce moment là qu'on a réalisé ses capacités sportives, notamment pour les sports de combat. Cependant, les Outres ne pouvant pas se lancer dans cette carrière de façon professionnelle, il a fallu penser à autre chose. Entraîner des équipes n'était pas son rêve, par contre, aider des jeunes à contrôler leurs colère, frustration et autres via le sport, ça ça lui parlait. C'était quelque chose qui lui aurait plu, à leur âge. C'est pourquoi Kahuna s'engage depuis quelques années dans divers collèges et lycées de la Nouvelle-Orléans en plus de ses horaires de base pour aider les jeunes à gérer leur tempérament via le sport.