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 1 - Les deux types de Brownies

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MessageSujet: 1 - Les deux types de Brownies   1 - Les deux types de Brownies Icon_minitimeDim 29 Juil - 17:04

Les deux types de Brownies

Dans les arbres, ou sous terre


Il existait deux types de brownies, ayant les mêmes origines génétiques, mais qui ont évolué différemment en fonction de leurs environnements.
Les brownies de Terre habitaient des galeries sous-terraines, loin de la lumière du jour.
Les brownies de Surface érigeaient leur territoire dans des forêts verdoyantes ou humides.

On rappelle que ces traditions anciennes ce sont pour beaucoup perdues avec l'effondrement des arches. Comme tous les autres faës, les brownies survivants ont dû apprendre à se mêler aux humains dans les siècles qui ont suivi.

On note d'ailleurs que, si la reproduction des brownies (de surface) entre eux donne naissance à de véritables portées, lorsqu'un brownie se reproduit avec un humain, il n'y a généralement qu'un enfant issu de cette union. La probabilité d'avoir des jumeaux (ou des triplés) est certes légèrement plus importante que dans le cas d'une grossesse humaine lambda. La fertilité des brownies lorsqu'ils se reproduisent entre eux est importante mais les chances de survie des petits sont faibles. Au contraire, une union entre humain et brownie sera bien moins fertile (à peine plus que pour les autres faës), mais l'enfant à naître disposera de chances de survies similaires à celles d'un petit humain.

Tous les brownies, de surface comme de terre, naissent avec un premier pelage qu'ils perdent à l'instar d'un enfant humain qui perd ses dents de lait. Ce pelage duveteux, commun aux individus de terre comme de surface, peut changer de couleur et/ou de texture lorsqu'il part pour laisser place à la toison d'adulte du brownie.


Les Brownies de Surface


Apparence

Dans leur forme originelle, ils ont une fourrure touffue, parfois frisée, parfois lisse selon l'hérédité de leurs parents. Cette hérédité est aussi à l'origine de la couleur de leurs poils. Le commun des brownies nait roux puis s'assombrit, mais il n'est pas impossible de voir des brownies naître bruns et s'éclaircir avec l'âge. Certains, bien que cela soit rare, sont tâchetés ou bicolores.

On pouvait reconnaître un chef brownie à la couleur de son pelage. A la tête d'un Clan, celui-ci voyait sa fourrure devenir grise en même temps qu'il endossait la responsabilité du groupe. C'était un fait naturel, relativement inexpliqué, mais après tout dans le Sidh, la magie agissait selon ses propres règles, indépendamment de celles qui régissent le monde humain.

Les yeux des brownies de surface sont grands, larges, et d'une grande diversité de couleurs. On y trouve beaucoup de jaune, de marron, de vert, d'orange, et de gris. Il est extrêment rare de rencontrer un brownie de cette espèce ayant les yeux bleus dans sa forme naturelle. Selon leurs croyances, cette pigmentation serait même signe de malchance (la dite croyance persiste encore de nos jours parmi les brownies ayant survécu à l'effondrement des arches, et a été transmise à leur descendants).

Ils sont munis de longues griffes, utiles principalement pour intimider l'adversaire, car elles sont en réalité fragiles. Lors de duels entre brownies (cela arrivait de temps en temps au sein d'un Clan), les participants n'utilisaient jamais ces attributs. Se casser une griffe est l'équivalent de la perte d'un doigt. Les leurs repoussent, bien sûr, mais c'est un procédé lent, et dit-on, douloureux. En cas de duels, ils fonçaient donc plutôt tête la première. Celui qui avait le crâne le plus dur gagnait... Parfois, aucun des deux ne s'en sortait indemne, et on se retrouvait face à un double KO.


Environnement

On les croisait le plus souvent dans les forêts du Sidh. Il étaient un peuple sédentaire, qui avait tendance à envahir intégralement un bois en l'espace de quelques "générations". Ils étaient des maîtres du camouflage, et utilisaient cette capacité pour cacher leurs nids. On pouvait se promener dans une forêt envahie sans s'en rendre compte, à moins de procéder à une inspection poussée. Ces brownies avaient la capacité d'user des matériaux naturels qui se trouvaient autour d'eux pour les intégrer à leurs maisons, et intégrer les dites maisons dans le paysage sans l'endommager.


Traditions

  • Le Clan, ou la Famille : Les clans se formaient à partir de quelques ménages. A force de naissances, de portées, puis de nouveaux mélanges, une véritable communauté se formait car il était rare que ces brownies décident de se séparer (rare, de ce fait, qu'une partie de la communauté déménage pour aller s'installer ailleurs et former un nouveau clan). Ces clans, pour qui les individualités étaient moins importantes que le groupe (à l'exception des doyens qui étaient très respectés) avaient tendance à se considérer comme une grande famille, même lorsque les liens de sang étaient ténus à force de ramifications dans les arbres généalogiques. De ce fait il n'était pas rare de les entendre parler de "la Famille", autant que "du Clan".

    Les brownies de surface avaient une organisation sociale qui faisait penser à celle de nombre de rongeurs. Ils agrandissaient leur clan autant que possible. Les brownies de surface sont l'unique sous-espèce faë fertile. Une espèce qui, cependant, subit une forte mortalité infantile. Outre l'extinction naturelle d'un certain nombre d'enfants qui n'étaient pas assez solides pour vivre (dans les 60% de décès précoces), il existait un autre phénomène à l'origine de ces malheureuses statistiques : les petits brownies sont curieux. Dès le plus jeune âge ils avaient tendance à se promener, à quitter la sécurité du nid familial pour s'aventurer dans la nature... Si la forêt était près d'un marais, par exemple, on n'a aucun mal à imaginer ce qui pouvait advenir de ces petits aventuriers. Il était difficile d'aller contre cette tendance : quand vous avez une portée de cinq petites boules de poils hystériques, et que leurs multiples cousins se joignent à la fête, il n'est pas facile de garder un oeil sur tout le monde. Avec l'affaiblissement du Sidh et des faës, notamment depuis la révolution industrielle, le taux de mortalité infantile des portées de brownies est monté à 80%.

    Chez les brownies, on donnait de l'importance au savoir engrangé par les individus plus qu'aux individus en eux-même. De ce fait, la mort d'un jeune brownie n'était pas pleurée comme chez d'autres sous-espèces faë. On donnait peu d'importance au potentiel de ce qu'il aurait pu devenir. A contrario, la mort d'un brownie ancien, qui au fur et à mesure qu'il prenait de l'âge gagnait du respect dans son clan, était vue comme une grande tragédie, car son décès signifiait aussi la disparition de toutes les connaissances dont il était gardien.

    Lorsqu'une portée avait été réduite jusqu'au point où la survie du ou des petits brownies résiduels semblait assurée (souvent, des portées pouvaient être entièrement annihilées), les jeunes pouvaient être pris en main. Ils avaient mérité leur "apprentissage". Rapidement, ils quittaient donc le nid de leurs parents, eux-même souvent jeunes et n'ayant pas assez d'expérience pour enseigner la vie à leurs enfants. Les petits étaient recueillis par les brownies expérimentés du Clan qui leur transmettaient oralement ce qu'ils pouvaient de leur savoir.

    La séparation entre la portée et les parents ne provoquait aucun émoi. Les parents brownies avaient l'habitude de voir mourir les trois quarts de leur progéniture (si ce n'est plus). Voir les survivants partir ne leur faisait donc ni chaud ni froid. Certains disaient même que ça leur faisait des vacances. Ils pouvaient retourner à leurs occupations précédentes. Les enfants n'étaient pourtant pas bien loin et ils auraient pu sans grand souci passer voir comment ils se portaient, et comment leur apprentissage évoluait, mais dans une grande majorité de cas, les parents brownies ne le faisaient pas et ne recroisaient plus leur progéniture qu'au gré des hasards, généralement lorsque cette dernière avait atteint l'âge adulte et devenait donc en mesure d'installer son propre nid.

    Les Anciens prenaient donc en charge les jeunes de la Famille jusqu'à leur maturité, laquelle "arrivait" lorsque les dits Anciens décidaient que les jeunes étaient prêts. Cela pouvait prendre plusieurs décennies à plusieurs siècles humains selon les cas. Bien sûr, les faës ne comptent pas.

    Durant leur apprentissage, les petits brownies apprenaient la télékinésie, l'art de faire les nids, l'importance de la Famille : sa structure, ses traditions. Ils apprenaient aussi tout ce qui étaient lié au camouflage et à la protection de leur forêt, ainsi que le langage.

  • Nids : Un brownie sans nid était, traditionnellement, comme un escargot sans maison. Chaque nid était unique et constituait l'abri et la maison d'un individu. Les brownies de surface passaient leur vie à améliorer leur nid, y ajouter des décorations, des objets volés et ou du mobilier.
    Ces nids étaient généralement placés dans des troncs creux ou dans les branches des arbres. Lorsqu'un clan s'étendait dans toute la forêt, il n'était pas toujours facile de se faire une place (même si parfois, la forêt acceptait de s'étendre un peu plus sur demande). Au fur et a mesure des années, usant de leur savoir-faire ainsi que des propriétés magiques du Sidh, les brownies ont trouvé des techniques pour faire leur nid à même un tronc vertical. Ce genre de nid ressemblait à une excroissance naturelle sur le tronc.

    Les brownies constituaient des passerelles au sommet des arbres pour passer d'un bout de la forêt à l'autre. Ils étaient doués pour fabriquer des cordes solides et des ponts avec peu de matériaux.

  • Art : Les brownies de surface étaient maîtres dans l'art du camouflage, et avaient donc appris à manipuler les couleurs autour d'eux pour se fondre dans leur environnement. Ils avaient une notion bien particulière de la "peinture". Usant de divers matériaux, plutôt que de pigments, certains brownies développaient des talents de "peintres" et créaient des fresques dont le cachet était reconnaissable, du fait de leur composition tout en matériaux de récupération (naturels ou non).

    Vu qu'ils habitaient principalement en forêt, les brownies de Surface étaient aussi très doués pour manipuler le bois, pour le tailler, et pour lui donner la forme souhaitée. Ils faisaient d'excellents ébénistes grâce à leurs dents avant qui servaient à ronger le plus gros du bois. Loin d'égaler les artisans lorialets, les brownies de surface créaient occasionnellement de petits instruments tels des flûtes possédant un nombre de sons limité. Il fallait un groupe de flûtistes (tous disposant d'instruments aux sonorités différentes, qu'il fallait bien choisir si on souhaitait obtenir un ensemble harmonieux) pour être en mesure d'interprêter une véritable mélodie.

  • Hiérarchie : Au sein d'une famille il y avait une hiérarchie stricte : les Anciens avaient l'obéissance et le respect des plus jeunes. Parmi eux, un chef était choisi, lequel gèrait notamment les relations avec les autres sous-espèces faës ou les autres clan brownies voisins. Il n'y avait pas de distinction de sexe ou de genre, tout ce qui importait aux brownies étant encore et toujours l'expérience, le savoir, et donc le plus souvent l'âge.


Ceux de l'extérieur du Sidh

Très tôt dans l'Histoire (voire même dans la pré-histoire), un clan de brownies de surface a décidé de faire l'impensable : quitter le Sidh, pour aller s'installer dans le monde des humains. Bien que mal vus par leurs congénères à l'intérieur du Sidh, qu'ils nommaient les "internes", ces brownies ont rapidement mis en place un pacte avec eux.

Avant les brownies de l'extérieur, ceux dans le Sidh étaient obligés d'envoyer régulièrement quelques rabatteurs en dehors des arches afin d'aller chercher leur nourriture. Le pacte entre externes et internes a mis fin à ces pratiques, les premiers amenant régulièrement aux seconds des chargements de nourriture en échange de divers services.

Peu à peu, plus de faës ont commencé à sortir du Sidh et incidemment, plus de brownies, mettant progressivement fin à la stigmatisation de "ceux de l'extérieur", qui ne furent plus un clan unique. A partir de 900 après JC, quelques départ eurent lieu. Il était cependant encore rare qu'ils soient définitifs. Faë comme brownies expatriés étaient encore considérés comme des marginaux. Il fallut attendre l'an 1500 après JC pour que la tendance commence à réellement naître, forcée par l'affaiblissement progressif du Sidh. C'est en 1600 après JC, juste avant l'effondrement des arches, que les brownies comme tous les autres faës se mirent à fuir de manière plus "massive" leur univers d'origine, effrayés par ce qui était en train de s'y dérouler.



Les Brownies de Terre


Apparence

Désormais disparus, ou presque, contrairement aux brownies de surface, les brownies de terre avaient un poil court, lisse et huileux. A la naissance, les petits de ces créatures quasi aveugles étaient frisés et ressemblaient plus à leurs congénères de la surface. Cela changeait rapidement avec la croissance : le poil devenait brun lorsqu'ils perdaient leur premier pelage, et leurs moustaches se développaient. Leur tête était munie d'un nez rose proéminent, qui avait la particularité d'être entouré d'une épaisse touffe poilue, comme une auréole ou la crinière d'un lion. Il fallait attendre que leurs moustaches soient entièrement développées avant de pouvoir les considérer comme adultes et indépendants.

Leurs pattes étaient plus longues et musclées que celles des brownies de surface, et étaient parfaites pour creuser des tunnels. Lorsque leur croissance était terminée, leurs longues pattes griffues touchaient le sol à leurs pieds. Ils avaient les épaules fines, la tête ovale, et un très bon flair.

Ils étaient quasiment aveugles, et s'ils sortaient de la terre, ce n'était que de nuit, leurs yeux étant bien trop sensibles pour s'adapter à la luminosité de l'extérieur. Leurs yeux étaient majoritairement bleus, au contraire de ceux des brownies de surface. Cependant on les voyait peu car leurs paupières épaisses étaient constamment fermées. Ils usaient de leurs autres sens pour se déplacer.

Ils avaient trois longues griffes solides sur chaque patte qui servaient à creuser les tunnels ou faire des terriers.
Leur dentition leur permettait de couper, arracher et broyer leurs aliments. Ils étaient omnivores.

La fréquence à laquelle ils se nourrissaient était irrégulière, car ils dépendaient entièrement des livraisons que les brownies de surface leur faisaient. Ils se jugeaient eux-même incapables d'envoyer des rabatteurs à l'extérieur du Sidh et acceptaient donc d'être soumis au bon vouloir de leurs congénères. Avec la mise en place d'un marché entre les rares brownies de surface vivant à l'extérieur du Sidh et leurs pairs "internes", les choses ont changé, les livraisons se faisant plus fréquentes.

Pour toutes les raisons énoncées, il était très rare qu'un Brownie de Terre en vienne à quitter le Sidh, raison pour laquelle depuis l'effondrement des arches ils ont presque tous été décimés.


Environnement

Cette espèce de brownie passait sa vie sous terre. Nocturnes, quasiment aveugles, similaires à des taupes dans leurs comportements, ils façonnaient le sol selon leur bon vouloir, créant tunnels et terriers.

Leurs tunnels avaient un usage bien différent de ce qu'on pourrait imaginer. Ils participaient à l'aération des sols, et prenaient soin des racines des arbres qu'ils trouvaient. Ces racines et leur préservation leurs étaient très importantes : ils pouvaient en tirer des "nutriments" qui en réalité, à défaut de les nourrir, amplifiaient provisoirement leur magie et leur offrait d'importants regains d'énergie.

Il était aussi question de maintenir l'état des forêts au-dessus d'eux afin qu'elles restent saines. La magie reconstructive du Sidh n'aurait jamais permis la moindre détérioration durable, mais il n'était pas question que de cela. Ce traitement permettait aux arbres de devenir plus grands. Il stimulait la "propagation" des forêts, offrant plus d'habitats possibles pour les brownies de surface... Et plus de racines à disposition pour les autres.

Les terriers des brownies de terre quant à eux étaient loin de ressembler à ceux d'un animal : c'était leurs maisons, au même titre que les nids des brownies de surface. Les terriers des brownies de terre étaient aménagés selon leurs souhaits, avec des matériaux récupérés dehors pendant la nuit. Il leur arrivait de marchander avec les brownies de Surface pour obtenir des matériaux de qualité, ainsi que des meubles de bois façonnés par leurs ébénistes.

Ils pouvaient adopter une attitude de charognards en cas de manque alimentaire. Bien que peu enclunts à manger leurs morts, ils creusaient parfois jusqu'à atteindre des nids de goules, et inversement. Cependant, les goules décimaient la population brownie bien plus souvent que ces derniers n'arrivaient à se défendre et à obtenir la victoire. Il était donc relativement rare qu'ils se nourrissent des cadavres des dites goules, puisque c'était généralement eux qui se faisaient éliminer les premiers.


Traditions

  • Clan/Famille : Contrairement aux brownies de surface, les brownies de terre étaient moins fertiles. Ils se reproduisaient moins souvent, et n'avaient qu'un petit par portée. L'éducation d'un nouvel arrivant était une chose vitale, nécessaire à la préservation de l'espèce. Leurs clans étaient constitués de moins de membres. Paradoxalement, ils se divisaient plus facilement, ce qui s'expliquait néanmoins par la tendance des brownies de terre à bouger, creuser en permanence (il n'était donc pas rare que certains "clans" se séparent en atteignant une ramification, ou lors d'un désaccord vis-à-vis de l'itinéraire à suivre). Les clans de brownies de terre étant de taille restreinte, il en existait un par terrier (contrairement aux brownies de surface possédant un nid par foyer/individu, mais considérant leur Clan/Famille comme la totalité des nids et de leurs habitants peuplant la forêt où ils avaient élu domicile). La composition des clans était donc fluctuante. Une même Famille pouvait se diviser trois fois, puis se retrouver des années ou des siècles plus tard, en atterrissant par hasard dans le même terrier.

    On a vu que les brownies de terre étaient toujours en mouvement. Ils restaient rarement au même endroit bien longtemps, et tournaient de terrier en terrier. Cela leur permettait de rencontrer d'autres familles, de se joindre à elles, d'apprendre d'elles, puis d'échanger des histoires.

  • Leur Art : Grâce à leurs griffes et à leur habitude de modeler la terre, ils étaient de très bons sculpteurs. Certes, leurs statues n'avaient pas une apparence très agréable, mais elle étaient faites pour être touchées, découvertes avec les mains pour ressentir les différentes facettes et textures du matériau utilisé. Certains disent que c'était leur façon de raconter des histoires, de faire voyager les individus par le touché de la pierre, comme si chaque facette était un bout d'aventure.

    Même s'ils voyagaient souvent de terrier en terrier, ils laissaient toujours une trace de leur passage. En plus des sculptures, il était aussi très commun de décorer les murs du terrier avec des fresques, taillées délicatement avec leurs griffes. Les formes étaient généralement abstraites, mais traduisaient les émotions ressenties par l'individu au moment d'apposer sa marque.

  • Terriers : les terriers des brownies de terre étaient tout sauf comparables à des terriers de taupes. Certes ils étaient liés entre eux par des tunnels, mais c'était bien là leur seul point commun. Un terrier était composé d'une multitude de salles : une ou deux grandes chambres à coucher, une réserve pour la nourriture, une salle de fête et de rassemblement, endroit où étaient contées les histoires... Tout était aménagé avec des matériaux récupérés de l'extérieur durant la nuit, à l'occasion de rares expéditions : on pillait du bois, de l'herbe, de l'écorce... Bien sûr, dans le Sidh, les brownies auraient pu tout créer plus aisément. Cela dit, tous autant qu'ils sont, les brownies ont toujours eu cette tendance à la récolte, à la récupération, qui chez certains allait jusqu'à muer en véritable cleptomanie. Ce rituel était donc très important pour eux.
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