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 Karin Räder

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AuteurMessage
Karin Räder
Wiccans
Karin Räder

Identification
Emploi: Doctorante 2eme année / Fait du tutorat a la fac
Age apparent: 20
Dangerosité:
Karin Räder Vote_lcap18/30Karin Räder 160125120054759347  (18/30)

Karin Räder Vide
MessageSujet: Karin Räder   Karin Räder Icon_minitimeMer 12 Sep - 10:10

État Civil

Décline ton identité

Nom : Räder

Prénom : Karin.

Espèce : Wiccan.

Âge : 21 ans.
Âge apparent : 20 ans.

Date de Naissance : 26 Avril 2034, Taurus.

Situation de Famille : Célibataire avec un frère à charge.


Profession / Activité : Étudiante (doctorante en sciences dures), elle a aussi un petit job en prime à l'université


Morphologie

Et donc à quoi tu ressembles ?


Taille : 1,62m.
Poids : 55kg.

Corpulence : Ce n'est pas quelqu'un qui en impose par la carrure, non. Karin est relativement sportive.. Par à coup. Il lui prend parfois l'envie de courire ou d'aller en salle de sport, mais c'est par phase et donc cela varie selon les périodes -et son emploi du temps.

Couleur de cheveux : D'un roux très rouge qui saute à la gueule comme du plastique explosif. Et Karin ne changerait pour rien au monde ! A l'origine, ses cheveux étaient d'un ton plus doux et classique qui virait presque au vénitien en été. Mais lors d'un "accident", toute sa pilosité a pris cette teinte inratable. Et Karin en est tout à fait ra-vie.

Couleur des yeux : Bleu vif. Et avec un peu de magie quand ça la prend, rien de plus simple que de les rendre un peu plus vif encore. Because why not, ça rend bien lors des soirées.

Allure générale : Karin est soignée sur elle, et ca se voit. Sérieuse le plus souvent, et avec une bonne maîtrise d'elle même et des émotions qu'elle montre (ou pas), elle donne globalement l'impression d'être une personne responsable et réfléchie. La rousse sourit volontiers avec politesse, d'ailleurs, et prend soin de cette image de jeune femme respectable et fiable.. Bref, c'est quelqu'un inspire globalement confiance a priori, meme si certains lui trouveront sans doute une certaine réserve.

Allure vestimentaire : De bonne qualité, la demoiselle ne porte pas du premier prix. Ses couleurs sont généralement
le noir, les nuances de rouges chaud à bordeaux, ou le jaune d'or. Au quotidien, ses habits sont confortables mais relativement élégants lorsqu'il s'agit d'aller en cours ou au travail. Ceci étant quand elle sort, Karin ne crache pas sur une tenue plus extravagante.

À noter qu'elle possède un blouson en cuir noir, usé mais solide, et clairement un peu trop grand pour elle. C'est celui qu'elle met pour quand elle va rouler (en bécane du coup) ou barouder, et elle a chipé ça dans les affaires de son frère quand il est parti. C'est un de ses blousons favoris, pour des raisons sentimentales. Elle a aussi piqué quelques t-shirts dans lesquels elle nage, et qu'elle utilise parfois comme pyjama.

Particularités éventuelles : Elle a une voix chaude et un peu grave qui peut porter loin. Ca tranche un peu, avec son petit gabarit. Karin adore les odeurs musqués et possède quelques parfums du avec des senteures de ce genre qu'elle porte allègrement. A noter que la plupart sont des parfums pour homme : ceux pour femmes sont bien souvent trop sucrés à son goût.


Caractéristiques magiques

Sparkles !


Potentiel de base : BON
Influence familiale : FAMILLE PRESTIGIEUSE
Entraînement : CONFIRMÉ
Foi : NORMALE

Couleur de l'aura étherique : Orange.
Couleur de l'aura astrale : Jaune.


Psychologie

Dans ta tête.


Défauts : Karin, elle a son caractère. Un caractère bien trempé sous le vernis parfait de sa bonne éducation, un sale caractère diraient certains. Quand on lui fait la remarque, elle répond que c'est de famille avec un sourire sybillin.. Et on peut difficilement lui donner tort.

La demoiselle sait ce qu'elle veut, ce qu'elle ne veut pas, et n'hésite pas a en faire part autour d'elle quand elle en a envie. Elle sait généralement aussi ce qu'elle vaut, et n'hésite pas à en jouer si le besoin se fait sentir (notamment avec sa mère) et reste prudente quant aux personnes avec qui elle s'ouvre. Très exigeante, envers elle même ou envers les autres, il y a une forme d'inflexibilité en Karin qui refuse de s'arranger du médiocre. Et si elle accorde aux autres le droit de flancher ou d'avoir un barême moins haut, elle a gardé de son coté une exigeance d'elle-même qui est franchement élevée. "C'est une bonne chose" disent certains, et Karin s'empressera en souriant de vous les servir en exemple. Mais chez elle, cela se traduit par "Presque parfait n'est pas assez", avec l'ultra perfectionnisme qui va avec. Tout est une question d'équilibre, au fond. Mais la wiccane pourrait passer des heures à refaire tout un travail ou rerédiger un rapport de plusieurs pages parce qu'il y a une erreur. Exemple typique lorsqu'elle était plus jeune : alors qu'elle avait une dissertation à rendre le lendemain, elle avaiy réécrit en une nuit les septs pages de sa copie à cause d'une tache d'encre dans la conclusion. Si si.

C'est quelqu'un de têtu et obstiné quand elle s'y met. Et si sa logique est un bon point en général, cela veut aussi dire qu'en cas de désaccord il vaut mieux avoir un bon argumentaire si on veut la faire changer d'avis ou la convaincre de quelque chose. En revanche, s'il s'agit plutot d'une opinion sur quelqu'un ou quelque chose, même l'argumentaire pourrait faillir à son rôle. Impulsive et instinctive -toute cérébrale qu'elle est- Karin peut avoir tendance à n'en faire qu'à sa tête. Tant pis si ca ne plaît pas a tout le monde ! Sa forte indépendance de caractêre n'aide pas non plus, d'ailleurs. Karin peut tout à fait dire "oui oui" afin d'avoir la paix, mais faire gaiement le "omfg il faut surtout pas" comme était sa véritable intention depuis le début. Comme fouiner sur tel ou tel sujet, par exemple, si elle pense que ca peut servir ensuite. D'ailleurs, si elle a un code de principes.. Ce n'est pas pourtant le même que le code moral lambda. Elle l'adapte selon les situations et l'objectif final.

D'autant que Karin n'a jamais oublié le proverbe "garde tes amis près de toi, et tes ennemis plus près encore". Bien que son caractère soit assez entier sur certains points et qu'elle puisse se montrer impulsive émotionnellement, des années passé à jouer à la fille parfaite tout en protégeant son frère du mieux qu'elle pouvait lui ont donné une approche des choses assez froide et passionnées à la fois. La rousse est prête à tout pour son frère (ou ceux envers qui elle décide d'être loyale), mais ne fera rien ou presque sans y avoir réfléchi auparavant. Il en est de même avec sa mère, qui est un exemple parfait de cette dualité cachée : Karin s'en méfie comme la peste, tout en offrant au quotidien l'image d'une fille modèle et globalement docile. Si ce n'est quelques couacs un peu mesquins, mais oops ! C'était la crise d'adolescence, n'est-ce pas ?

De mademoiselle parfaite, elle en a donc l'attitude et les manières quand il le faut, mais pas tant le caractère. S'il lui faut maintenir les apparances et montrer patte blanche devant sa mère ou quiconque, elle le fera sans broncher pour peu que cela lui soit utile d'une quelconque manière que ce soit. Mais ceux qui la connaissent mieux ou qui la cherchent pourront confirmer que sous sa poker face et son panel de bouilles innocentes, c'est aussi potentiellement une jeune fille moqueuse, rancunière et revancharde. Et c'est avec un air plus ou moins innocent qu'elle lâche ses piques mesquines sans regret lorsqu'elle a envie de faire comprendre à quelqu'un que mademoiselle n'est pas satisfaite.

Il y a une dernière chose, enfin. Une chose que bien peu de gens ont pu ou voulu voir jusqu'à présent. Que Karin soit dévouée à son frere n'est un secret pour pas grand monde dès lors qu'on la connaît un peu plus. Mais que la jeune fille se sente responsable de lui au point de se mettre parfois entre parenthèses, ce n'est pas quelque chose qu'elle laisse apparaître si simplement (surtout envers son frère pour des raisons évidente, bien qu'il soit un de ses confidents privilégiés). L'oubli de soi est souvent dangereux, pour les autres comme pour elle. Et qui sait jusqu'où cela remonte ? Sans ce besoin d'amadouer sa mère, d'être la petite fille parfaite pour avoir une chance d'avoir son oreille.. Sans cela, elle ne se serait certainement pas démenée autant pour ce glorieux avenir que Maman veut à tout prix pour sa fille. Qui sait, peut-être même qu'elle aurait réussi à mieux oser exprimer ses ressentis et faiblesses, elle qui est à la fois franche et secrète, plutot que de trop souvent contenir au profit du combat qu'il faut mener. Peut-être bien qu'elle n'aurait pas oublié de respirer. Mais le champ de mines est là, et Karin continue de virevolter pour avancer tout en évitant d'enclencher le détonateur maternel.

Qualités : Mais Karin, ce n'est pas non plus qu'une chipie faussement innocente. Et heureusement !

Lorsqu'on connait un peu son histoire et son caractère, la loyauté est sans doute un des points les plus marqués de sa personnalité. Et avec, la volonté inflexible de protéger envers et contre tout les gens envers qui elle se considère loyale. Ce n'est pas tout le monde, non, et la jeune wiccane n'est très certainement pas une sainte altruiste qui donnerait tout au premier venu. Il faut l'apprivoiser, gagner sa confiance. Mais une fois que vous faites partie de son entourage, c'est une alliée fiable que vous avez gagné. Karin n'a pas froid aux yeux, Karin n'a pas peur des efforts à fournir. Sa détermination et sa persévérance lui feront tenir bon contre vents et marées, quoi qu'il en coûte. C'est un comme ça avec elle, au niveau relationnel : rarement en nuances. Ca arrive, pourtant. Mais la balance finit par pencher d'un côté ou de l'autre.

Pour qu'elle vous apprécie, il n'y a pas de critère particulier, pas de moule à respecter. Elle ne cherche ni l'uniformité dans ses relations, et aime au contraire la diversité des gens. Ses fréquentations sont assez hétéroclites, et Karin est simplement attentive à garder des cercles de fréquentation indépendants. D'une part pour ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier, d'autre part parce que chaque groupe répond à une facette différente. De ce fait, son entourage au sens large est assez varié et disparate. Il en faut beaucoup pour la choquer, ou la mettre mal à l'aise. De toute façon, elle a mis au point tout un panel de poker faces qui lui permettent de garder le contrôle sur les émotions qu'elle affiche.

Son aplomb n'est pas une feinte, et sous ses airs innocents la jeune femme a les pieds solidement ancrés au sol. Balancez lui ce que vous voulez, des drames, des douleurs, des obstacles. Bien entendu qu'elle flanchira pour un temps, mais sa résilience et sa détermination la feront bien vite se redresser et reprendre le combat. Intelligente et déterminée, elle est prête à déplacer des montagnes s'il le faut pour atteindre son objectif. Après tout, s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème. Partant de là, Karin s'attellera à la tâche pour chaque question épineuse, et balayera de son optimisme terre-à-terre les doutes et objections. C'est compliqué ? Ok, d'accord, mais on va y arriver ! C'est quelqu'un de pragmatique, et elle ne voit clairement pas d'intérêt à faire trainer ou de se compliquer la vie avec du pessimisme qui fait baisser les bras. Couplé à son goût du challenge et sa soif insatiable d'apprentissage, cela en fait une personne travailleuse.

Parce que oui, elle aime apprendre, stimuler son intellect. Ne pas rester sur ses acquis mais toujours aller plus loin dans la connaissance. La curiosité tua peut-être le chat, mais Karin n'entend pas s'imposer des limites elle-même. Au contraire, elle fera tout pour détruire ou contourner celles qui s'imposeront à elle. C'est une des choses qui lui a permis de se donner à fond dans ses études, à l'origine voulues par sa mère aux vues de ses facilités. Son sens d'analyse et son plaisir des jeux cérébraux en font la parfaite universitaire qui s'amuse à décortiquer, enquêter par elle-même, compiler les informations.. Bref. Autant dire que le doctorat, qu'elle commence cette année, est un défi qu'elle relève avec plaisir. Elle est là dans son élément.

Ce fameux sens d'analyse et un instinct assez fort sont à la base de son mode de réflexion. Karin est cérébrale de nature, mais impulsive sur le plan émotionnel. Le mélange peut sembler étonnant, mais c'est pourtant ainsi qu'elle est faite. Ses élans émotionnels seront les déclancheurs, mais le reste du cours des actions sera pesé et évalué. Ne pas agir inconsidérémment sans éfléchir aux conséquence, voilà ce qu'elle essaye de faire. Pour autant, son caractère étant ce qu'il est, il reste une bonne dose d'émotivité dans l'engrenage. L'exemple parfait : lorsqu'elle a appris que Asch était à la Nouvelle-Orléans, il ne lui a pas fallu une seconde pour décider de le rejoindre et vivre là bas. Mais elle a pris le temps de mûrir placidement une stratégie pour pouvoir le faire sans que cela ne mette la puce à l'oreille de sa mère.

C'est aussi ce côté spontané qui peut lui donner des accès de franchise et d'espièglerie. Cela variera avec l'interlocuteur, évidemment, mais le résultat est là. Toute stratège qu'elle peut être, Karin est tout aussi capable de laisser un peu le contrôle de côté pour plaisanter ou s'embarquer dans de drôles d'histoires. Il suffit que l'humeur soit là, et la travailleuse acharnée qui ne se laisse aucun répis pourra tout à coup décider qu'il est temps de prendre l'air et partir à la comic con.

Ce n'est pas une artiste, et la création pure classique n'est pas de son domaine. Mais elle peut faire preuve d'ingéniosite et de créativité autremant qu'en barbouillant une toile. De tous ses hobbies, le plus créatif est sans aucun doute le cosplay. Ca lui est tombé dessus vers ses 14 ans, quand Lucy l'a poussé à l'accompagner à la fameuse Comic Con. Au fur et à mesure elle s'est prise au jeu, et s'est lancée dans des cosplays de plus en plus poussés où il lui fallait redoubler d'ingéniosité pour parvenir au résultat voulu. Le fait que l'univers des jeux vidéos lui aient toujours plu -elle y jouait beaucoup chez Lucy- était la porte ouverte à mille costumes. Et si sa mère avait au départ accepté que sa fille se lance dans ce passe temps sans trop y voir de contre-indication.. Elle avait ensuite déchanté quand Karin, du haut de ses 18 ans, avait fait des cosplays de plus en plus osés et dévoilés. Une façon comme une autre de faire rager sa mère qui avait fait partir son frère bien aimé. De toute façon elle n'est pas pudique pour deux sous, alors cela ne l'a jamais gênée d'être habillée de façon osée. Et les photos n'ont jamais été un problème non plus : pourquoi cacher un travail dont elle est fière ?

Croyances : Pas la famille ni le grand amour, ca en fait deux de rayé. Mais elle aime à penser que l'on peut s'améliorer toute sa vie, ou en tout cas que plus tard ce sera moins pourri. Elle croit également au travail, et au fait que l'on récolte ce que l'on sème (à différent niveaux). Et en cela, la Wicca lui correspond très bien.

Religion : Pourquoi faire ? Elle a déjà sa foi en la Wicca, inutile de rajouter un autre dieu en plus de ca.

Goûts : Culinaire : Epicé, poivré, salé.. Karin aime la nourriture de caractère. Une touche de douceur et de sucré n'est pas malvenue, mais elle préfère quand il s'agit de fruits ou de choses du genre. Ceci étant, elle a été bien élevée et mange de tout.

Culturel : La musique est une part importante d'elle, bien qu'elle n'ait plus le temps qu'elle voudrait y consacrer. Plus jeune elle avait fait parti d'une chorale, puis d'un petit groupe avec quelques amis (mais rien de trop sérieux). Karin a tenté le piano, la guitare, le violon sans accrocher à aucun de ces instruments dans la durée. Elle aime l'art en général, bien qu'à son sens l'art moderne et contemporains sont parfois de la simple fumisterie.

Sexualité : Pansexuelle assumée, elle n'est pas vraiment sensible à la beauté physique selon les canons en vigueur. Le charme, les expressions et l'intellect sont les facteurs principaux qui feront qu'elle s'intéressera à quelqu'un. D'ailleurs, elle attend la bonne occasion pour annoncer à sa mère que les pyjama party avec Lucy lors de ses années en uni étaient et sont encore pour le coup.. Sans pyjama.

Talents, savoirs notables : Karin maîtrise bien ses émotions et a un bon self contrôle. Elle sait également faire la bouille innocente, avec tous les degrés qui vont de l'innocence "crédible" à l'innocence "je me fous de toi". Elle possède également une très bonne poker face, ce qui est assez logique compte tenu de ce qu'on vient de dire.

Grace aux cosplays, qui sont un hobby depuis maintenant 7 ans, Karin sait coudre. Ca peut toujours être utile.

A noter qu'elle a son permis voiture et moto, mais qu'elle ne possède que la seconde. Un gros cube très bas, qui lui permet de rouler malgré sa taille un peu menue.


(+) Espoirs, buts, rêves : Karin voudrait enfin arriver à faire rentrer dans le crâne de son frère que non il n'est ni idiot ni indigne d'être aimé, et l'aider dans ses galères d'une facon générale. Et rien que ça en soit, c'est un sacré challenge.

Elle voudrait également apprendre davantage la magie, les magies. Se perfectionner et s'améliorer, toujours. Dans un monde parfait, elle pourrait les maîtriser toutes. Non pas pour être la plus puissante, mais par simple amour de l'apprentissage et des infinies possibilités que la magie offre. Peut-être même que dans une autre vie, elle aurait fini par se lancer dans la recherche, qui sait ?

La jeune femme ne sait pas encore quoi faire une fois son doctorat validé, cela dépendra aussi de son frère. Le plus urgent sera d'assurer sans doute leur sécurités à tous les deux contre leur mère, qui finira bien par découvrir le pot aux roses. À terme, Karin se dit qu'il faudrait explorer les différentes pistes pour contenir Rachel et empêcher l'hydre de mordre à nouveau. Pour le moment, la rousse a du mal à se projeter dans un métier spécifique -trop de choses l'intéressent ! Il y a plus urgent, et si elle devait tout de suite  s'orienter professionnellement parlant, ce serait sans doute par défaut, ou pour l'aider dans ses objectifs familiaux. Mais idéalement, elle choisirait probablement quelque chose qui la mette au défi et la stimule.

(-) Angoisses, regrets, phobies : Karin avait déja peur de son frère qu'il fasse n'importe quoi sous l'émotion et que cela ne lui crée des ennemis Puis s'est ajouté à cela la peur qu'il disparaisse sans un mot, sans un au revoir. Il l'a déjà fait une fois, pourquoi pas deux ? Enfin, elle est depuis quelques années terrifiée à l'idée qu'il baisse les bras et passe l'arme à gauche, comme il en a été si proche à moment donné. Elle s'en veut beaucoup de ne pas l'avoir davantage aidé, de ne pas avoir fait plus. Et la culpabilité de ne pas l'avoir soutenu ni d'avoir su assez bien gérer la situation de bout en bout est très présente. Ce n'est pas quelque chose où elle se laisse le moindre droit à l'erreur ni à l'impuissance, tout en sachant qu'il est des choses sur lesquelles elle ne peut rien faire.

Karin appréhende également le moment où sa mère découvrira tout. Sa mère en elle -même ne lui fait pas peur, mais la jeune femme sait à quel point Rachel peut aller loin. D'autant que la W est un atout de poid dans la manche de celle-ci.  

Karin regrette également la situation familiale actuelle, sans que cela ne la fasse hésiter quant au fait d'etre férocement aux côtés de son frère. Mais la révélation de ce qui est arrivée à sa mère l'a fortement ébranlé, et en un sens cela lui a permis de mieux comprendre son comportement -sans le cautionner une seule seconde pour autant. Au fond, tout au fond, elle aimerait pouvoir rassembler les morceaux éclatés de cette famille brisée, tout en sachant que c'est un rêve de petite fille qui ne se réalisera jamais.


Si on vous parle des Outres, vous réagissez comment ?
Un haussement d'épaule et un sourire qui demande de développer, voila ce que vous obtiendrez. La question est vaste, vous savez. Karin n'a pas d'opinion particulière pour ou à l'encontre des espèces d'Outre en général. Oh, bien sûr, les vampires et zombies ne sont pas les plus agréable à côtoyer à cause de leur nature mais, fondamentalement, elle n'a rien contre eux. Ca arrive à des gens très bien, après tout.

Et votre sentiment vis à vis des Normes ?
En faut-il un, là encore, pour tout un peuple ? Elle est neutre sur le sujet, ne les aime ni ne les déteste plus ou moins que les Outres. Ca dépend des individus, comme partout.

Êtes-vous satisfait de votre existence ?  
Karin ne saurait pas répondre à cette question. Quelle sorte de jugement émettre sur sa vie ? Elle ne manque de rien et fait des études passionnantes où elle apprend beaucoup, doit-elle se considérer heureuse ? Elle mène un jeu dangereux avec sa mère e tente de protéger son frère qui est un électron libre, cela devrait-il rendre son existence malheureuse ou pleine de regrets ?

"C'est toujours un peu compliqué de vivre, pour tout le monde", voila sans doute ce qu'elle vous dirait avec un sourire mi-figue mi-raisin.

Possibles évolutions ou objectifs futurs : "On verra où on en est post-doctorat". Karin ne sait pas ce qu'elle veut faire de sa vie si ce n'est assurer les arrières du frangin pour parer au plus urgent. La suite, on verra quand elle aura le temps.. Difficile de faire un choix quand tant de choses sont intéressantes, et qu'a priori les portes sont ouvertes.

Particularités éventuelles : Karin ne jure pas. Elle ne dit pas de gros mots, ni d'insultes. C'est un peu parce qu'elle a vu son frère se faire traiter de tous les noms et ne veut pas lui infliger ça un jour de mauvaise humeur.. Et aussi en grande partie pour ne pas ressembler à sa mère. Bon au final, Asch lui-même jure beaucoup, mais du coup il le fait pour deux. Le nombre de fois où Karin a juré dans sa vie se comptent sur les doigts d'une main : il faut vraiment y aller pour qu'elle ait recours à ça.


Relations sociales

Présente nous tes potes !


Un familier ?
Un corbeau nommé Huginn, le frère de Muninn. Il a son caractère, mais s'entend globalement bien avec Karin. La jeune femme avait trouvé les deux oisillons tombés du nid et en avait pris soin. Ils ne sont jamais partis, ni l'un, ni l'autre. Huginn a la fâcheuse manie de piquer des affaires, que ce soit celles de sa propriétaire ou d'autres personnes. Parfois, il fait don de son butin du jour.


Un animal de compagnie ?
Un autre corbeau, nommé Muninn. Le frère de Huginn, et qui globalement plus joueur que celui-ci. Loyal envers Karin. Celle-ci le soupconne d'un peu trop taquiner Freya quand elle a le dos tourné, mais elle n'a jamais pu le prendre en flagrant délit. Il a tendance à faire beaucoup de bruit quand Karin ne s'occupe pas assez de lui, et il lui arrive même de bouder dans son coin par jalousie.

Un chat norvégien noir appelé Freya. Elle l'avait récupéré d'une portée pour lui éviter la noyade, mais ne s'était rendu compte qu'après coup qu'il s'agissait d'un mâle alors qu'on lui avait promis une femelle. Le nom est resté malgré tout, et quelque part ça amuse la wiccane. Le matou est un peu snob et paresseux, et considère généralement que chasser n'est pas digne de son standing. C'est en revanche un oreiller de premier ordre qui ne crache jamais sur des caresses (aka la preuve de l'adoration des hoomans envers son auguste personne).

Un meilleur ami ?
Lucy Williams.

Relations particulières notables :
Lucy Williams, une amie norme rencontrée en high school à Orlando. Exubérante et à l'humour acide, c'est sans doute sa plus proche relation (avec Asch). Leur relation a des limites floues selon les périodes, entre amitié et léger crush. Les deux se plaisent volontairement à garder cela ainsi autant que possible sans clause d'exclusivité, et leurs amis communs ne savent généralement pas où elles en sont tant la barrière est ténue. Lucy est encore à Orlando, mais elles se débrouillent pour se voir régulierement.

Jesse Coleman, un am- non une connaissance ? Non plus. Jesse, c'est ce type qui lui a permis de retrouver son frère, pense bien trop vite, et est ce merveilleux mélange de tête-à-claque et d'allié. Karin l'aime bien, tout en s'en méfiant un peu : les gens trop détachés de tout ne sont pas toujours aussi loyaux qu'on le voudrait. Pour autant, elle apprécie sa compagnie et leurs conversations, ainsi que les taquineries qu'ils font a Asch.


Antécédents

C'est le moment de raconter sa vie


Quelque chose à dire sur votre Famille ?
Rachel, sa "petite maman" comme elle l'appelle encore parfois lorsqu'elle est de bonne humeur. Pourtant, elle ne ressent plus tant de complicité avec elle depuis bien longtemps. Sa mère est dangereuse, sa mère est inflexible. Karin se reconnaît parfois en elle sur l'aspect féroce, réfléchi.. Et ce n'est pas un constat agréable. Pour autant, elle reconnaît que c'est une femme brillante, malheureusement. Mais jamais ça ne sera une mère avec qui elle pourra se confier et se laisser aller : il y a bien longtemps que Karin a choisi le camp de son frère. Aussi, au lieu de la considérer comme un appui, elle estime au contraire que Rachel est un serpent venimeux qu'il faut surveiller et garder sous contrôle.. En essayant de ne pas se faire mordre. Et bien malgré elle, Karin est bien obligée d'admettre en son for intérieur que sa mère lui a appris beaucoup sur la planification, stratégie et des jeux de pouvoir.

Ashen
, un père gentil, très gentil. Mais bon sang, qu'il est faible ! Fondamentalement faible. Et lâche, en prime, puisqu'il n'ose tenir tête à sa femme et reste docile par solution de facilité. Karin aime son père malgré tout, tout en ne pouvant l'estimer. Dans le règne animal, il aurait été un mouton.

Asch, son frère. Il est, avec Lucy, la personne dont elle se sent la plus proche. Paradoxalement, malgré le fait qu'il soit le plus âgé, Karin se sent comme la grande sœur. On (Lucy) lui a déjà dit que ce n'était pas sa responsabilité, mais elle a le sentiment que si. Quand Asch ira bien, vraiment bien, peut-être pourra-t-elle commencer à vraiment penser égoïstement à elle même. Mais leur relation ne se résume pas qu'à ça, Dieu merci et il lui rend bien la pareille. Il lui apporte aussi, à sa manière. Lui aussi veille sur elle sans faillir, souvent de facon plus percutante. Et plus d'une fois cela l'a tiré d'un mauvais pas. Il l'écoute, l'aide aussi a faire le point quand elle se sent perdue.. Et sa loyauté, à lui aussi, est sans égale. Oh, elle aimerait tellement qu'il ait une meilleure opinion de lui même et que les autres le reconnaisse aussi pour toutes ces qualités qu'elle voit si bien !

Shirley, sa tante. Karin l'adore : elle est fantasque, n'a pas peur de se lancer à corps perdu sur des projets trop gros pour elle.. C'est l'insouscience bonne pâte de ceux qui n'ont pas peur des défis qui sont de toute évidence trop ambitieux, et qui s'en remettent aussi sec une fois l'échec évident. C'est un peu méchant, mais Karin l'assimile -avec une bonne louche de tendresse- au comic relief de la famille.


Événements de votre passé qu'il convient de connaître :  
6 am. Réveil. SBAM. Réveil éteint.

Bâillement. Debout. Douche. Vêtements.

6.22 am. Jus d'orange. Toasts. Café noir.

Ca y est, le cerveau se désembrume enfin..

Karin achève de se préparer, se maquille en deux deux. Comme toujours, hésite entre sa veste en cuir piquée à son frère ou l'autre qui est plus légère. Elle finit par opter pour la première, et après un coup d'oeil à son portable pousse un grognement exaspéré et se met en route : elle est presque en retard. On lui a souvent dit que cette veste en cuir est trop grande, qu'on pourrait lui en trouver une plus adaptée, mais la rousse a toujours refusé. Tout comme elle a refusé de la rendre à son proprétaire d'origine : il n'avait qu'à pas la laisser derrière en partant. Et au fond, ça lui plaît d'avoir cette sorte d'héritage, de se couler dans le cuir trop large pour sa petite stature.

Sûrement un truc de cadet. Karin a toujours adoré son frère, et d'aussi loin qu'elle se souvienne ils ont toujours été proches. Au grand dam de leur mère, Rachel, qui aurait préféré que non. Y a des familles où les gens s'aiment et se réjouissent des liens forts qui sont noués, mais d'autres non. Contre vents et marées, les enfants Räder sont restés soudés. Et c'est d'ailleurs sans doute ce qui les a sauvé, en un sens. Pour Karin, Asch a été là lui aussi. Que ce soit quand elle venait dormir avec lui pour qu'il la protège des monstres alors qu'elle était toute petite, ou bien plus tard quand il s'agissait d'autres gens plus réels et plus collants. Il a toujours été bon pour calmer quiconque vient la troubler. Elle le sait, et ne s'en prive pas.

Avec un reniflement mécontent, Karin verrouille la porte d'entrée et se dirige vers le parking. Elle n'aime pas spécialement penser à la famille -hors Asch- et certainement pas de si bonne heure. Ils sont fatiguants, et la wiccane aimerait pouvoir parfois juste déconnecter et souffler un peu. Ne pas appréhender, ne pas se dire qu'il faut garder la bonne façade. Pour autant, elle ne regrette pas une seconde le chemin qu'elle a choisi ni d'avoir opté pour son aîné. Très tôt, trop tôt, elle avait vu les failles de leur famille en apparence si parfaite. Le dédain, le mépris, la haine. Les coups. Pas sur elle, oh ! Non. On ne frappe pas une prodige pareille. Mais sur Asch, oui, sans raison apparente. Le fait qu'elle soit si bien traitée rendait les choses encore plus abominables pour lui, par contraste. Les ecchymoses qu'il portait à fleur de peau, elle aurait tout donné pour pouvoir les effacer ou les avoir à sa place. Elle s'était même interposée entre lui et la violence, enfant, et n'en avait pas bougé malgré les ordres exaspérés de Rachel. Rachel, qu'elle n'appelle plus maman dans son coeur depuis bien longtemps. Rachel, à la main lourde et au coeur de plomb. Le seul effet qu'avaient eu les interventions de la petite rousse, c'est qu'ensuite les bleus éclosaient quand elle avait le dos tourné. La leçon avait été apprise : il est des gens qu'on ne peut pas bloquer frontalement. Qu'il faut contourner, controler.

6.47am. Parking. Moto. Moteur.

Moto, oui. Une vieille Suzuki GSX250R de 2018, retapée plus ou moins magiquement. Une des rares choses que Rachel ait fait pour Karin et que celle-ci apprécie réellement. La vérité, c'est que la jeune fille avait négocié les deux permis en récompense de bons résultats, et.. Il avait fallu trouver une bécane adaptée à la petite taille de la rousse. Karin et sa tante Shirley avaient trouvé un engin pas cher et pensaient le remettre à neuf magiquement. Mais sa tante étant une catastrophe ambulante avec la magie, Rachel était bien vite intervenue pour faire remettre en état l'engin par des professionnels. Karin y avait tout de même ajouté sa touche avec quelques conseils extérieurs (pas de sa tante), pour que l'engin ne réponde qu'à elle. Ca avait été long, mais elle n'est pas du genre à reculer devant un défi. Que ce soit pour faire un artefact, ou gérer ses parents (sans qu'ils ne le remarquent trop, si possible.)

"Karin est une enfant sage", ça la fait toujours ricaner intérieurement quand elle entend ca. Une jeune fille respectable, au parcours exemplaire. Jeune prodige de la famille, elle a sauté trois classes pour le plus grand bonheur de sa mère qui n'en peut plus de fierté. Karin rattrape les désastres que sont son frère et sa tante. Karin est l'étoile montante de la famille, promise à de grandes choses ! Bla bla bla.. Karin fait patte blanche, mais n'en fait qu'à sa tête des qu'elle le peut. Parfois, même, la jeune femme parvient à rouler ses parents. Comme ici, ou sa mère la pense à la Nouvelle Orleans pour faire son doctorat -à seulement 20 ans ! Oui Maman, c'est formidable, oui- alors qu'il s'agissait en vérité d'un rapprochement vers son frère supposé disparu.

Fac. Parking. Moteur off.

Karin ne prend pas la peine de regarder l'heure, elle sait qu'elle est dans les temps pour l'ouverture de la bibliothèque. Large, même. Alors elle se pose à l'entrée, et envoie quelques messages en attendant. Asch, pour proposer une session pizza dans la semaine. Lucy, pour prendre des nouvelles à défaut de pouvoir la voir. Lucy lui manque. Lucy est la seule personne d'Orlando qui lui manque. Il est question de la faire venir à la NO après ses études, peut-être de faire une coloc.. Mais tout ca reste très flou. Un autre projet à mettre en place un jour. Mais avant, son doctorat, Asch, Rachel..

7.28 am. La bibliothèque de la fac ouvre, et Karin s'y engouffre en saluant l'employé avec un sourire. C'est une habituée des lieux, un vrai rat de bibliothèque. Elle adore ça, les livres, apprendre. Ça a beaucoup aidé, d'ailleurs. Les attentes de sa mère n'étaient pas les seules raisons à l'acharnement studieux qui a fait de la jeune fille une élève exemplaire. C'est une travailleuse de base qui a une soif d'apprendre insatiable, et dont le niveau d'exigeance est au moins aussi élevé que celui de Rachel. Les chats ne font pas des chiens, même si ça la tue de l'admettre. (Quoique, dans le cas de son frère, les chats font parfois des loups, mais passons.)

À la bibliothèque, elle passe quelques heures pour étudier et faire des recherches. Un doctorat, ça ne se fait pas tout seul. Et même si le sien se fait aussi sur le terrain -littéralement- il est certaines choses que l'on trouve dans les livres. Et le temps passe, et les pages défilent. Karin ne voit pas l'horloge tourner, toute concentrée qu'elle est. Ce n'est pas le genre de personne à procrastiner, non. Quand on bosse, on bosse. Point. Bien sûr, ça ne veut pas dire que la rousse fait que ça. Elle a ses hobbies, aussi : les jeux vidéos, le cosplay, les virées en motos.. Mais chaque chose en son temps, et ce n'est pas en feignassant que l'on avance. Ah, si seulement ses élèves pensaient de même.. Parfois, ça la met en décalage avec ceux de son âge, d'ailleurs. Quand à l'adolescence ses camarade de classe parlaient people, Karin faisait oui oui de la tête sans écoûter vraiment. Sujet fade. Karin a sans doute grandi un peu trop vite, ou alors elle est trop intense pour ce genre de conversation légère. Et inversement : quand ça avait été sans dessus dessous avec la grande révélation, l'adolescente avait été très frustrée de ne trouver personne de son âge pour en parler de manière un tant soit peu réfléchie. Pas que cela l'ai choqué -contrairemement aux Normes qui ne s'en remettent toujours pas- mais puisqu'il y avait enfin un sujet intéressant dans les médias, pouvait-on en parler ? Oui ? Non ? .. Non, donc. Bon. Tant pis. De toute façon, elle avait d'autres chats à fouetter. Comme soutenir son frère pour qu'il finisse son cursus (ce qu'il fit, pour le grand soulagement de sa cadette). Et encore pire pour la révélation des Faës : les tensions familiales étaient de pire en pire, à tel point que son frère avait ensuite disparu sans laisser de traces. On s'en doute, surtout proches comme ils sont, Karin n'avait clairement pas que ça à foutre d'être choquée qu'une nouvelle espèce débarquer. Mais ensuite, elle trouvera ça plutôt cool : la preuve qu'il y a toujours à apprendre.

9.55 am. Alarme, à nouveau.

Il faut ranger, repartir, aller en cours. Oh, pas pour elle. En doctorat, il n'y a plus ca. Mais pour subventionner tout son truc, elle a un accord avec l'Université. Celle-ci l'aide à financer son terrain, en échange de quoi la jeune femme prodigue quelques cours. C'est du boulot en plus, évidemment, mais comme on a dit : même pas peur ! Elle a pu finaliser sa formation de Wiccane en même temps que son master, ce n'est pas ca qui va la faire hésiter. Alors elle ressort, et se dirige vers le batiment principal. La rousse marche d'un pas vif, et ses talons claquent en rythme, résonnent, prennent corps. Elle avance dans le couloir avec l'apparente tranquille certitude que rien ne lui résistera. Karin est parfois loin d'en être si certaine, mais au moins est-elle bien décidée à ne s'épargner aucun effort pour briser les obstacles, contourner les dangers et mener à bien sa barque. Un léger sourire flotte à ses lèvres, il ne demande qu'à fleurir pour qui lui adressera la parole poliment. Quand elle entre, quelques élèves sont là. Ce n'est pas le premier cours, et la plupart des étudiants qu'elle aide sont plutot sympathiques. Il y a juste un kéké des plages qui croit bon de se la ramener, et Karin sent que celui-là un jour, faudra le recadrer. Bientôt, peut-être même aujourd'hui. Même pas peur non plus, même avec ses manières de monsieur-je-sais-tout effronté ou bien sa taille qui la domine largement. Ni même avec ses airs fier de lui et son sourire gouailleur.

- B'jour m'dame.

Ca commence déjà : il sait qu'elle préfère "mademoiselle" ou "Karin" à la rigueur. C'est un des premiers trucs qu'elle a dit, et à part lui tout le monde applique. Sauf que Monsieur ne veut pas, Monsieur fait la forte tête parce que Monsieur est un petit macho misogyne de base.

- Bonjour mon garçon.


C'est dit avec un sourire innocent qui ne filtre rien de l'agacement que ce jeune mâle suscite chez elle. S'il la cherche, il la trouvera.

- Hey, ca va hein ! C'est pas parce t'es ma prof qu'il faut plus se sentir pisser comme ça. Tu te crois plus maline juste parce que t'es plus vieille ?
- J'ai 21 ans et suis en deuxième année de doctorat. Donc à moins que tu ne sois un petit prodige surdoué qui a sauté plus de 3 classes -ce dont je doute fortement, sans vouloir te vexer- peut-être que oui y a la possibilité que je sache pas trop mal me servir de ma tête en comparaison. On commence le cours ?

Et toujours ce sourire innocent, qui fait se demander si elle l'est vraiment ou pas. C'est une de ses armes. Elle en maîtrise toutes les nuances, de l'innocent candide au faux innocent foutage de gueule. Elle ne se démonte pas comme ça, Karin. Oh non ! C'est qu'elle en a bavé, des crises de colère. Elle recadre avec acidité quand on la fait chier, oui. Mais il arrive aussi qu'elle se fasse plus diplomate, ou qu'elle alterne. Il avait bien fallu tout ça quand son frère avait commencé à déconner sec, avec ses conneries de gang, de drogue. L'image désastreuse qu'il avait de lui, mon dieu ! Qu'il a toujours, d'ailleurs. Et que les autres ont de lui. C'est Karin qui l'avait aidé à se calmer, et à arrêter les frais. Il avait 17 ans à peine, c'est jeune pour déjà avoir un casier. Et dans le cas de la rousse.. 12 ans, c'est jeune aussi pour cette responsabilité et cette crédibilité. Au moins cela lui a-t-il laissé quelques outils pour gérer la suite.. Elle pensait avoir tout vu.

La vérité, c'est qu'elle n'a jamais bien géré le départ de son frère, qu'elle craint qu'il ne recommence à l'avenir. Tout comme ses conneries auto-destructrices. Son silence de l'époque est une plaie encore ouverte. La vérité, c'est qu'elle s'en est sentie responsable, de ce départ. Qu'elle se dit qu'elle aurait du mieux anticiper cette réaction, l'aider, le protéger. La vérité, c'est qu'elle lui en veut encore un peu, tout au fond, de l'avoir abandonné.

Le reste du cours se passe sans encombre, et même macho boy fait des efforts. De son côté aussi Karin fait patte blanche, et veille à accorder son attention à tout le monde. La différence de traitement entre elle et son frère pendant leur enfance est ancrée au fer rouge en elle, impossible d'imposer ce genre de favoritisme aux élèves. Karin a toujours été la favorite dans la famille, et elle sentait que cela allait plus loin que le simple manque d'affinité avec un de ses enfants de la part de Rachel. Sans savoir pourquoi, sans avoir pu mettre le doigt dessus. Pendant des années, sous couvert d'être une enfant sage, la rousse avait tenté de comprendre, de savoir. De mettre en valeur son frère, aussi, qui est bien moins sot que beaucoup ne pensent. Elle disait qu'il l'avait aidé pour telle ou telle chose, ou que ceci était son idée. La tiédeur ou l'absence de réaction, en comparaison avec les propres louanges qu'elle recevait, était un choc à chaque fois. Pourquoi ? Pour certains, le mot "révélation" évoque la Grande Révélation ou celle des Faës. Pour Karin, c'est beaucoup plus intime et violent.

La révélation, c'est que son frère n'est pas le fils de son père. La révélation, c'est qu'il est l'incarnation vivante d'un trauma de leur Rachel. La révélation, c'est qu'il est le fruit maudit d'une union non souhaitée, qu'il paye par son existance un prix qui n'est pas le sien. La saison des amours sonne presque poétique, quand on n'y réfléchit pas. Mais ici, ce sont des mots lourds explosent à la figure de la famille comme autant de bombes. Accident. Viol. Le choc que cela fut pour Asch, d'apprendre l'origine de sa conception et le fait qu'il n'est pas wiccan comme il le pensait, Karin ne peut le concevoir. Elle imagine la douloureuse réalisation qu'il n'a et ne sera sans doute jamais aimé de Rachel pour cette raison. Elle imagine la culpabilité d'un méfait dont il n'est pas responsable. Elle imagine aussi, c'est vrai, la douleur cachée mais béante de leur mère. Et parfois, quand elle y pense, Karin pleure pour elle en son coeur. C'est une famille brisée, qu'ils ont. Un arbre foudroyé. La révélation c'est ce qui avait causé le départ de son frère, cette fameuse disparition qui l'avait laissé amputée ele aussi, et seule. Ce fameux départ qu'elle n'avait pas vu venir.

Lucy avait aidé, bien sûr. Peut être que ça à participé à leur rapprochement, aux nuits partagées. Sans doute, même. Elles se connaissaient depuis au moins 4 ans, cette nouvelle étape avait juste semblée naturel. Mais Lucy n'est pas son frère, toute merveilleuse soit-elle. Karine avait fait payer à sa mère, mine de rien et de façon mesquine, la disparition de son aîné. En glissant des allusions aux métamorphes, mine de rien. L'air innocent, vous vous en souvenez ? En faisant des cosplays jugés honteux par Rachel qui blâmait l'influence du fils indigne. "Mais quelle influence, puisqu'il n'est plus là ?". La silencieuse et pernicieuse rebellion, protégée par le même glacis impeccable de la brillante élève. Et en secret, écrire à Asch. L'appeler, laisser des messages, appeler encore. Chercher. Rappeler à nouveau, en essayant chaque plage horaire, avec méthode. Prendre une routine et laisser des messages à intervales réguliers. Ne pas abandonner, ne pas faire comme lui. Comme ça, inlassablement, pendant des années. Karin s'est durçie, tout en devenant plus fragile. Prête à voler à la moindre pression, pour peu que l'on sache appuyer au bon endroit. Karin était morte un peu, sans pour autant abandonner ni la recherche, ni le rôle d'enfant sage. Par fatigue, elle avait même abandonné les piques revanchardes. Autant garder ses forces pour l'essentiel. Pour Asch. Toujours. Et petit à petit, ce qui était blessure de verre devint fossile. Tout aussi fragile, mais recouvert de la poussière du temps et de l'habitude. Une douleur, lorsqu'elle pulse trop longtemps, n'est plus une peine franche mais une norme nouvelle. A défaut de pouvoir guérir en profondeur, une carapace se forme par dessus pour une cicatrisation incomplète mais tenace. C'est cette carapace que Karin porte aujourd'hui encore.

10.30 am. Cours fini, élèves vite envolés.

Plus tard alors qu'elle avance dans le dédale de corridors, un texto qu'elle se souvient d'envoyer à Jesse. Une histoire d'expérience à mener qu'il avait proposé, sans que leurs agendas respectifs ne leur aient permis de la mettre en place pour l'instant. Jesse, l'électron trop libre. Celui qui avait sauvé Asch d'une pulsion morbide, qui avait parlé avec lui, avait déniché le numéro de sa soeur. Karin. Un simple nom, et il l'avait contacté. Une prétendue histoire de conférence, ici à la Nouvelle-Orléans, à laquelle elle et quelques autres étaient invités pour parler de leurs masters et leurs recherches. C'était une bonne idée, même si un peu tordu. Elle y était allée, il s'était débrouillé pour qu'un tel évènement ait réellement lieu. Ce n'est que là qu'il y avait eu la seconde Révélation : Asch est là. Il vit, il est dans cette ville. Jesse encore qui la mène à lui, des retrouvailles bien trop intenses émotionnellement pour que la jeune femme n'aime le raconter. Et enfin était venu le Plan. Faire son doctorat ici, s'en servire comme prétexte pour s'installer à la Nouvelle-Orléans. Ne rien révéler à Rachel, préparer la riposte, leur liberté à tous deux de l'emprise maternelle. Et pour cela, Karin ira loin. Aussi loin qu'il le faudra.

Karin ne prend pas la peine de regarder l'heure, quand elle ressort du bâtiment. D'un pas vif, elle rejoint sa moto, et soupire. Trop ressentir, trop ressasser les vieille blessures ne l'aidera pas ni ne lui permettra de se concentrer sur son travail. Alors, sans trop réfléchir, elle part. Juste pour rouler, rouler encore. Juste pour oublier un peu, et laisser le vent la porter.

A son retour, c'est à une guerre de pouvoir à nouveau qu'il faudra se préparer.


Quelques détails à savoir sur votre arrivée à la Nouvelle Orléans? Vous en êtes natif ?
Karin est arrivée il y a peu. D'abord officiellement pour une conférence, puis pour ses études. En vérité pour Asch, grâce aux bons soins de Jesse qui a trouvé comment la contacter. Reste à voir comment elle justifiera ensuite à sa mere qu'elle reste à la Nouvelle-Orléans une fois son doctorat passé..


Bas les masques

Dans l'étrange monde de l'irl...


Derrière l'écran, vous êtes :
Beleriande.

Vous serez souvent là avec nous ?
Normalement régulièrement, oui.

Comment avez-vous connu Voodoo Child ?
Cf la fiche de mon premier compte, bande de poissons rouges !

Avez-vous déjà un double/multi compte ?
Zénon Petitpas, méta matou de son état.

Votre avatar provient-il d'une de nos banques ?
Nope, sir. Il s'agit de mes propres recherches.

Avez-vous des suggestions, des questions, des compliments ou des tomates à nous jeter à la figure ?
"De gentilles baffes à mon frère, mais il les recevra bien assez vite."

Vous attestez avoir lu le règlement, et vous engagez à l'appliquer à-la-lettre ?
*La main sur le coeur.* Je le jure.
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Ailin Dyce
Vamps
Ailin Dyce

Identification
Emploi: Maîtresse Vampire, ex-strip-teaseuse aux Plaisirs Coupables
Age apparent: 21 ans
Dangerosité:
Karin Räder Vote_lcap25/30Karin Räder 160125120054759347  (25/30)

Karin Räder Vide
MessageSujet: Re: Karin Räder   Karin Räder Icon_minitimeVen 21 Sep - 20:44

Eeeet malgré les galères temporelles nous y sommes, c'est tout bon ! XD

Te voilà validée ! ;). Voici la marche à suivre maintenant. Tu dois :
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