Antécédents
C'est le moment de raconter sa vie
1. Premiers pas à Connacht
02/700Je ne veux pas rester ici. J'ai 46 ans, je suis déjà « adulte » et on se moque toujours de moi. J'ai failli mourir en dehors du Sidh la première fois et depuis mon parent me garde très prés de lui, tout en se moquant de moi. Rester assis à rien faire à la montagne... Juste à manger, rire et copuler... Bon, on m'a apprit la langue humaine, des "celtes", je ne peux pas en vouloir à mon géniteur de trop, mais pour le reste... C'est navrant ! Je veux sortir d'ici, je vais m'approprier un corps et mon géniteur ne pourra rien y faire. Comme le grand idiot que je suis, j'ai parlé de mes aspirations à ce peuple hédoniste. À part les quelques réactions qui ont été comprises, le reste du peuple s'est foutu de moi. Moi, m'en aller et laisser le peuple qui m'a donné naissance ? Autant dire, je n'ai jamais été très populaire... Puis zut. J'ai échoué la première fois, ça ne veut pas dire que ça arrivera une seconde fois. J'ai déjà trouvé un nom qui serait plus facile pour le peuple humain à comprendre si je m'aventure! Une fois de plus, mon nom « Rùd » fût suivit d'un « Caoineadh » qui veut dire « pleurer ». Merci!
Pour la plupart d'entre eux, ils sont complètement désintéressés par les humains ; à part être un bout de chair à manger... urgh. Je suis sûr qu'il y a d'autres être comme moi qui sont intéressés par la découverte ! Les changelins avec une once d'aventure dans le sang, ça doit bien encore exister. Suis-je seul ?
- Triste!:
04/708Je t'écris maintenant pour te dire que j'ai réussi. À l’âge de 54 ans j'ai finalement attrapé un jeune corps rien que pour moi. On me disais que je n'allais jamais y arriver et que j'allais rester dans le Sidh avec eux tous au lieu de penser à l'aventure, que je n'avais qu'une grande gueule et que... j'allais échouer! Et bien, je dis : dans leur gueule. La première escapade hors du Sidh a failli être fatale, mais je me suis débrouillé, cette fois... J'ai prouvé que j'étais pas qu'une grande gueule et une chose qui pleure. Rùd Caoineadh. Chose qui pleure. Manque d'idée ou une tentative d'humour? Mauvais goût, pas classieux, c'est bien pour cela que maintenant je vais me faire appeler Elisedd. C'était le prénom du jeune garçon que j'ai tué, mangé et approprié à moi. Ces dernières années j'étais très occupé, mais il faut que je mette tout ça sur papier !
Quand je suis sorti du Sidh il y a quelque années je n'étais que Rùd, j'ai rejoint la tribu des O'Kealys de Conhmaícne Mara, dans le royaume de Connacht. Pour dire que j'ai eu de la popularité, ce n'était pas vraiment le cas...Ils se méfiaient énormément de la chose que j'étais : petite aux cheveux noirs et de sexe inconnue, retrouvé dans le lac, couverte de sang (à vrai dire, après l'animal que j'ai mangé il fallait que je me lave!). Ça ressemblait un peu à ça :
- Content:
Je me suis défendu comme je le pouvais de leurs indiscrétions. Ils me posaient un tas de question, ils voulaient tout savoir, mais je restais silencieux. Certains voulaient me voir mourir, d'autres voulaient m'étudier avant... C'est la tête des O'Kealys qui a décidé de me prendre sous son aile pour m'étudier et voir si un être comme moi pouvait avoir une sorte d'utilité. Ils ne savaient pas qui j'étais, ni ma vraie nature ; pour eux j'étais une chose de sexe ambigu avec un nom ambigu même si je leur dis qu'ils pouvaient m'appeler Tess.
Ils m'étudiaient, mais à la fin c'est moi qui les étudiais. J'ai commencé à être passionné par les hommes et les femmes de cette tribu. Les hommes étaient tous en majorité des guerriers, les femmes s'occupaient des enfants et de la maison...Ceux qui me passionnaient étaient les druides et les bardes. Ce n'est pas pour dire que les guerriers et les passantes étaient non-intéressants, au contraire ils étaient les plus populaires, mais ceux avec un brin de superstition et d'art étaient fascinants. Quand j'ai finalement commencé à dire des choses ici et là après des mois de silence on m'a envoyé chez le druide pour qu'il m'écoute, sauf que j'ai une fois de plus fermé mon clapet. Juste parce que je voulais voir s’il y avait un moyen de les énerver.
Le druide, Arthfael, réclama que Padraig de chez les O'Kealys me laisse habiter avec lui et que peut-être je me déciderais à parler. C'est là que je fit connaissance avec Elisedd, le géant au cœur tendre et aux allures de jeune garçon. Vu que je suis mauvais juge d'âge je dirais qu'il avait 16 ans. Il aurait pu en avoir 14. J'en sais rien ils se ressemblent beaucoup de toute manière. Ce garçon était sous la tutelle d'Arthfael, il voulait être barde, mais était destiné à prendre la place du vieux druide un jour (ça empêchai un peu à la création de sa musique). Celui-ci trouvait que son idée avait porté des fruits, je posais des questions innocentes à Elisedd à propos de la musique, de l'écriture...de la lecture... Il m'avait tout apprit et j'étais fasciné par sa gentillesse. Je ne la comprenais pas et surtout je m'étonnais du fait qu'il n'était pas aussi fasciné par ma petite personne que les autres du village. J'ai passé tout de même une longue année à ses côtés en absorbant toutes les histoires qu'il avait à me conter, ses dessins, ses écrits. Tandis qu'Arthfael me donnait toutes les bases de la religion et de l'herboristerie.
Tout se passait très bien, sauf qu'on avait commencé à me soupçonner de la disparition de plusieurs personnes (et ils avaient raison). J'étais étonné qu'ils n'avaient aucune idée jusque-là, entre temps plusieurs des suspects ont été exécutés, mais plus tard quelqu'un avait répandu la rumeur qu'en fait c'était de ma faute et là ils ont connecte les points. Je n’ai pas réussi à m'échapper et on m'avait finalement emprisonné, je le dis maintenant : j'ai beaucoup pleuré, mais personne ne prêtait attention. J'étais un monstre cannibale, pas une enfant qui pleurait sa liberté (à vrai dire, je pleurais à l’idée de mourir). La veille de ce qui devait être mon exécution, Elisedd m’a libéré de ma cellule nous avons fui dans les bois. Nous nous sommes arrêtés près d'un grand chêne. De là, on savait qu'Arthfael allait être exécuté, car il leur fallait quelqu'un pour blâmer et si Elisedd décidait de revenir… Bref, on sait!
Il voulait rester près de moi, pendant que moi, je voulais qu'il fasse partie de moi. C'était le corps que j'avais choisi, après qu'il m'ait sauvé la vie. J'ai compris qu'il devait montrer un manque d'intérêt à ma petite personne vu qu'il allait devenir le prochain druide du village, sauf que maintenant il pouvait … «s'exprimer». C'était mon premier baiser, il me touchait de manière qui me déplaisait énormément et quand je voulais me détacher de lui il ne faisait qu'insister. Je n'étais vraiment, vraiment pas content, mais peut-être c'était le meilleur moyen de m'approprier son corps et je me suis laissé aller. Si quelqu'un tombe sur ça (pas que je le veuille... du tout!) et on ne comprend pas ce qui s'est passé, je laisse ce petit croquis :
- PAF!:
Je le sentais se débattre, puis lentement perdre la vie pour ne plus qu'être une carcasse. Jamais je me suis sentie aussi bien après avoir jeûné, c'était étonnant à quel point prendre la vie de quelqu'un de cette manière était satisfaisante. J'ai vu mes mains et elles étaient aussi grandes que les siennes, je voyais ses longs cheveux roux tomber sur mon torse et je savais que j'avais pris ma première copie.
Pourquoi lui? Il était fascinant, son sens de l'art et de la religion m'étonnait et me laissait dubitatif, puis cette réaction presque comme celle d'un animal sauvage, la passion qu'il sentait envers moi m'échappe et je veux savoir ce que c'est. Je veux savoir à quel point peut-on pousser quelqu'un à la déchéance, Elisedd m'échappe encore.
Je ne veux pas encore retourner dans le Sidh. Je veux faire comme les Feux Follets, traverser le monde! Mais je veux découvrir ce que les gens sont... Je veux prouver à mon ‘peuple’ que je suis bien PLUS qu'une chose qui pleure.
2. Gastronomie Française
06/800Oooh je suis encore vivant !
Il y a des années de cela j'avais traversé l'eau pour me retrouver au Pays de Galles. Je risquais énormément vu les conflits, mais c'était une bonne occasion de trouver des morts et d'apprendre un peu plus sur la guerre. Ce monde est grand, à en croire la carte que j'ai volé à Winchester.
J'ai voyagé autour du Royaume des Francs, l'Aquitaine étant un endroit favori à moi maintenant sur cette partie de la Terre. J'ai appris à faire du pain avec un boulanger. Ce n'était pas très palpitant… Je suis parti assez vite vu que cela m’a très ennuyé.
Peut-on faire du pain avec un humain ? A méditer.
03/844A présent, je reste non loin d'Aix-la-Chapelle, j'ai les nouvelles du Royaume pratiquement de première main ce qui est fascinant! Je ne pense pas rester longtemps, j'ai plus ou moins appris ce que c'est la misère étant un clochard et en bas de la chaîne alimentaire humaine. Traîner avec des clochards pendant près de 15 ans est assez pour dégoûter n'importe qui, mais voir la nature de ceux qui essayent à chaque fois de te tuer pour une paire de chaussures est une chose intéressante. Ils se tiennent ensemble en tant que bon français, mais dès qu'un Irlandais fais surface sur leur territoire et qui se fout royalement du roi de France et de l'Occident, ils s'en prennent immédiatement. Inutile de dire que dans ma forme initiale de Ksinke j'ai quand même plus de succès. Je me demande, comment peuvent-ils aimer une chose aussi étrange à leur yeux (j’imagine ?) en soi alors qu'en voyant leur camarade humain ils lui sautent à la gorge ? Est-ce le gain d'un adulte ? Toucher à une chose enfantine est mal vue ? S'attaquer aux plus faibles est « moralement » mauvais ? Je me demande si ça a quelque chose à voir avec leur Dieu.
- Chaussons de la mort!:
06/860Au fur et à mesure j'ai appris que les humains ne sont pas aussi différents de nous, change-forme. Plus le temps passe, plus ils deviennent individualistes et perdent leur idées de « communauté », égoïstes et surtout plus avides d'avancer. Toujours aussi religieux, avec leur Dieu, ce qui les empêche d'avancer dans d'autres domaines, autant pour nous, peuple Faë...
Je n'arrive pas à comprendre cette foi, cette religion monothéiste, même si j'ai réussi à lire une bible en français (enfin... « Lire », les prêtres m'ont amplement aidés pendant les sermons, j'ai exprimé mon intérêt pour la chose et ils étaient ravis). Aux moins celle chez les celtes avait un sens! Peut-être qu'elle était plus proche de nous?
J'arrive à parler français depuis le temps, c'est une langue difficile et qui n'a aucun sens. Je n'arrive pas à l'écrire (et en vérité je n'ai pas envie de l'apprendre), mais j'arrive à la parler et comprendre. Cette langue se dit très expressive, sauf que je ne sais pas toujours ce que les gens veulent dire en s'exprimant. Ces subtilités ... Par exemple: je ne vous hais point. C'est quoi ce délire?
Je veux savoir ce qui les titille autant dans la foi, chez le reste du bétail, dans leur vie aussi courte... J'ai décidé il y a quelques nuits, après ces longues années passés à vagabonder seul le Royaume des Francs, que je vais me mettre en route pour le Sud, là où le « Pape » réside. La seule manière dont je comprendrais ce qui se passe avec cette religion sera d'aller à la source. J'ai hâte !
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je trouverais une autre âme spéciale qui me titillera autant que ce cher Elisedd. Ce sentiment est étrange, je sais que je suis maintenant Elisedd, que je lui ressemble, mais il me manque quelque peu. Ses rires, ses histoires et ses récitations me manquent je crois. Je pense à lui et je n'ai aucun ressenti plus intime, après je ne sais même pas ce que ça veut dire… ‘ressenti intime’. Héhé, c’est idiot. D'ailleurs, on ne me l’a jamais appris ce que c'est d'avoir des rapports avec un autre être vivant...Ce n’est pas très gentil ça! Mauvais parentage !
07/1111Bon, en toute honnêteté j’ai perdu un peu mon inspiration pour le voyage. Pour une raison ou une autre c’est assez facile de vivre dans les rues, dans les églises et même dans des lieux abandonnés étant un clochard. Il faut vraiment que je me bouge, cela fait depuis près de 100 ans que je ne suis plus à Aix-la-Chapelle, mais de retour en Aquitaine. Entre temps je suis passé en coup de vent au Royaume du Sud, mais ce n’est vraiment pas mon climat. Ils sont tous trop… trop. Voilà. Je ne sais pas comment l’expliquer.
L’Aquitaine c’est bien. C’est joli et je vais voir s’il y a possibilité de faire du pain humain. Si ça marche. Pour le moment je fais de la cuisine et de la bière avec une femme qui n’a pas vraiment l’air appétissante. Toujours fatiguée. Grognon. Assez vieille je dirais… 160 ans ? Non, les humains ne vivent pas si longtemps que ça… Mais elle en a l’air.
05/1120J’ai réussi à faire quelque chose de super !!
J’ai rencontré un Faë à Toulouse. Il a vite découvert que j’étais un doppelgänger (oui, quand je suis Elisedd je me fais passer pour un Troll et l’idiot m’a bousculé, je n’étais pas content du tout). Je suis resté poli et nous discutâmes très longtemps au final. Cet Ogre avait le goût de l’entreprise, au début je n’ai aucunement accroché à l’idée, mais plus je l’écoutais, plus je voulais en faire partit.
J’avais raison de dire oui et il avait vu mon potentiel.
On a ouvert un orphelinat ensemble. Il s’occupait de les accueillir, les blanchir et les écorcher pendant que moi j’avais un petit endroit à côté ; une sorte d’auberge. Bien entendu j’ai essayé de faire mon pain avec le premier lot d’orphelins, mais ça n’a pas eu cet effet que j’avais en tête. J’ai beaucoup pleuré et il m’a grondé et ordonné de trouver une autre idée et, le pire, d’arrêter de ‘couiner’. Il n’apprécie pas mon art du tout. Je suis déprimé.
06/1120Finalement j’ai trouvé une idée géniale et ça passe facilement avec les humains et nous non seulement on en profite, on a beaucoup à manger et pas vraiment besoin de chasser. Je suis TROP content et il m’a dit qu’il a beaucoup aimée mes idées et que je suis une bonne petite chose! Alors : après les avoir écorché, j’ai beaucoup d’options au niveau de ce que je peux faire avec les corps. Utiliser les intestins en guise d’enveloppe est assez simple, je n’ai qu’à rajouter les poumons, les reins, un peu d’orge et faire bouillir. C’est drôlement bon, même si l’orge est un peu difficile à faire passer.
Je peux aussi faire une sorte de saucisse… du boudin ? Bref. Tout ce que la boulangère et le cuisinier m’ont appris je fais avec les gosses. Les gens aiment beaucoup mon style, ils disent que j’innove énormément (je leur dis que c’est un animal spécial, parce que oui… c’est un animal spécial). Ils m’aiment pas en tant qu’Irlandais bien entendu, mais aiment ma cuisine. Ahahaha, si seulement ils savaient que je leur donne des orphelins à bouffer. Rien que pour voir leur tête je pourrais tellement le faire!
- Business:
Bon, je fais un peu plus de travail qu’il ne le faut pour nous nourrir parce que manger de l’orge… Puis il faut tout utiliser donc au lieu de l’orge (qui me sort par les trous du nez) je nous fais de temps à autre une version qu’avec la viande humaine et en pulvérisant les osses en poudre. Enfin… normalement on ne mange que les restes des gosses sans qu’on me demande à faire la cuisine. On le vis très bien, l’Ogre et moi. Je me demande ce que c’est, manger de l’Ogre. Je l'aime bien au final, il a bon sens de l'humour quand il n'est pas tout en haut de son piédestal.
12/1144L’amusement ne pouvait pas durer toutes ces années. L’Ogre s’est ennuyé, moi j’ai voulu partir parce qu’au final il était trop méchant avec moi… Je faisais ce que je faisais avec beaucoup moins d’intérêt, il me tapait…Bref. J’ai fui et juste pour le déranger j’ai décidé de le dénoncer aux autorités humaines, en disant qu'il faisait dans du boudin enfantin parce que c'était un gros dégueulasse. Je l'emmerde.
Je veux essayer de courir jusqu’à Rome! Quelle bonne idée. C’était cela que je voulais faire à la base, pourquoi me suis-je fait emporter par l’appât du gain et de la nourriture?
3. Les supplices de Rùd et Giovanna
12/1145J'ai vu un autre de mon « peuple » trainer dans l'Empire. Il me dit que mon géniteur a essayé de procréer et qu'il a échoué. Bon, il est finalement mort et tant mieux. Rien à lui reprocher, non non... Enfin si, j'ai tout à lui reprocher. J'aurais voulu avoir un peu plus d'attention, mais là c'est trop tard. Il est mort. Je ne sais pas en fait en y repensant si je suis triste ou pas. Qu'importe !!!
*beaucoup de gribouillis frustré sur la page dû au conflit émotionnel*Je suis arrivé dans l'Empire après m'être presque fait zigouillé à nombreuse reprises par les Romains, c'est toute une histoire ça! J'ai trouvé refuge finalement à Rome où j'ai vécu en tant que.. Clochard, une fois de plus. J’ai l’habitude d’être Elisedd donc je suis resté Elisedd. Je vivais entre eux, évitais les embrouilles et essayais d'en apprendre plus sur leur religion. Il y avait des sœurs du couvent qui venaient nous donner du pain (urgh) et nous laver car nous étions tous... PAUVRES et délaissés! Une des sœurs du couvent avait un frère qui venait souvent me parler, Enrico Dandolo. Il voulait en savoir plus sur le monde du Nord et apparemment je devais lui montrer beaucoup de respect. Il m'aimait bien car je montrais beaucoup d'intérêt à la Chrétienté, venant d’un peuple païen. Sa femme mit au monde un petit garçon du nom de Raniero Dandolo il y a un petit bout de temps. Puis naquit Giovanna Dandolo, la petite sœur de Raniero. Bref, une beauté, je me léchais les babines, mais d'une manière ou d'une autre j'ai laissé le temps courir comme d'habitude car ces nabots de parents leur fourraient des idéologies Chrétiennes dès leur plus jeune âge et je voulais absolument voir de quelle manière cela allait évoluer. Je voulais que Giovanna soit pratiquement une fanatique avant que je ne brise son esprit.
08/1155Finalement ces gens-là m'ont accueilli après les avoir convaincu que je voulais vivre avec et m'occuper de Giovanna, puis en apprendre plus sur la Chrétienté (bah oui ! Je n'en avais pas fini!). Au fur et à mesure ils ont commencé à être suspicieux de moi, ce qui ne m'étonnait pas, mais qu'est-ce qu'ils étaient stupides. Des gens aussi bêtes qui finalement se rendaient compte que le garçon accueillit n'a pas vieillit d'une ride après 10 ans...
- Duh!:
J'ai quitté les lieux silencieusement pour aller ici et là dans l'empire Romain, mais j'avais Giovanna en tête. Elle n'avait que 11 ans quand j'ai quitté Rome. Mes voyages se limitaient dans les alentours de Rome, du Royaume des deux Siciles et la Lombardie. Je n'ai connu personne d'intérêt, je voulais Giovanna. Je voulais voir ce que cette chose était devenue, mais il fallait encore du temps. Je le jure, devoir attendre une dizaine d'années et aller vers la Bourgogne...
01/1161Après des mois de recherches et des années d’attente je l'ai retrouvé, ma petite Giovanna. Elle était mure et on l'avait placé dans un couvent à l'âge de 15 ans. En me faufilant par sa fenêtre, en me voyant elle me dit ''Esed''. C'était comme ça qu'elle m'appelait et la joie dans son visage quand elle me vit fut tout de suite déformé par de la peur quand j'ai mis un sac sur sa tête avant de l'emporter. Il faut que je l’admette, j’ai tout de même hésité Je voulais surtout savoir si une personne aussi pure qu'elle allait perdre la foi en Dieu si poussé à bout. J'ai trouvé une cave et je l'ai enfermé comme un oiseau dans une cage.
Je lui ai coupé les ailes.
J'ai tué sa mère. Sous la forme d'une des nonnes, pour montrer qu'elles sont toutes les mêmes.
Je me suis nourrit devant elle de la carcasse de sa génitrice. Sous sa forme, pour qu'elle se voye.
Je l'ai battue, mordu, violenté, rebattue. Sous la forme de son frère, pour qu'elle culpabilise.
Je l'ai privé de nourriture et de boisson quand l'envie m'en prenait. Sous la forme de son père, pour lui montrer... Je ne sais même plus. Je l'ai fait parce que je voulais le faire. Je voulais la pousser.
Je faisais des choses que j'ai vues en zone de guerre.
- Un peu ça:
01/1181J'attendais de la voir morte à l'intérieur. Je sais m'occuper d'un humain et après une vingtaine d'année ce jeu prit fin. Je n'ai rien comprit quand elle priait toujours que Dieu me pardonne mes péchés et les siens et qu'elle soit accueilli par cette entité aux portes du paradis. Elle disait m'aimer et me pardonner. Je ne comprenais pas.
JE NE COMPRENDS TOUJOURS PAS !
*une page déchiqueté*Cette religion n'existe pas et son Dieu n'est pas réel. J'ai essayé plusieurs fois de le lui hurler, mais en vain. Je voulais lui faire connaître la vérité, pour pas qu'elle meurt stupide.
J'étais déçu. Voilà mon sentiment. J'étais déçu de ne pas la voir brisé après une vingtaine d'année, mais j'étais à la fois inspiré par son caractère et sa foi, je la désirais. Pas comme les êtres humains se désirent, mais comme je désire garder une partie de quelqu'un en moi. Je me suis approprié sa personne, son âme et ses beaux cheveux noirs. Je me suis nourrit comme jamais avec un sentiment amer et le silence qui allait avec. Je n'entendais plus son supplice, ses pleurs... plus rien. Ce silence était hantant et j'avais un autre sentiment qui planait au-dessus de moi.
Je crois que je suis triste.
04/1181Les nonnes ont retrouvé Giovanna...Ils m'ont retrouvés, et je leur ai dit que Giovanna fût torturé par Elissed puis … libéré de cette coquille triste. On m'a récupéré et remit au couvent. Cela fait quelques mois que j'y suis, que je vis des rituels plus que rigoureux en tant que personnage religieux et servante de Dieu. Je ne sais pas si j'aime cette religion autant que celle des Celtes. Cela dit, c'est intéressant.
Je ne veux pas rester ici, les nonnes sont... urgh, je ne sais même pas comment l'expliquer. Elles sont viles, froides et fausses. Je vois ce qu'elles ont dans les yeux, certaines d'elles. Elles veulent un homme, mais elles n'ont que Dieu et … soi-même.
C'est dégueulasse ! Hi hi hi hi!
07/1195Hm. Trop de temps s'est écoulé. Je t'ai laissé depuis bien trop longtemps dans mon sac, caché des yeux des autres.
Manger des nonnes j'en ai ma claque. Je crois avoir appris assez sur cette religion : le pape est un charlatan, les nonnes des fausses prudes et les croyants partagés entre les camps de braves idiots et de faux culs. Berk.
Plus de carcasses à manger ici et là où je me trouve. Il me faut une fois de plus pleurer en tant que petite chose pour m'attirer un être vivant. Giovanna semble attirer le regard des hommes assez facilement. J'évite de prendre sa forme, je ne veux pas me prendre des abrutis au derrière. Littéralement.
Je m'ennuie.
08/1200J'ai l'impression d'avoir fait le tour de la violence stratégique ou non-passionnelle: j'ai passé toutes ces années à voyager sur ce continent à rechercher les différents arts de la guerre et des passions humaines qui mènent à la rage. A l'Ouest je suis revenue à Connacht, puis je suis allé en Angleterre observer et ''nettoyer'' après la bataille contre les Normans tout en faisant des allés et retours sur les champs de bataille (pas pour longtemps, je ne voulais pas me prendre un tas de féraille sur la gueule) Je m'en suis pas plus mal sortit. Ce sentiment... Cette pincée d'adrénaline qui me chatouillait le torse, le cœur... Du coup il y a deux ans j'ai rejoint les croisades Livoniennes, mais je me suis vite arrêté en Bulgarie et en prenant l'apparence de Giovanna j'ai réussi à rouler l'empereur Bulgare dans la farine. C'est fascinant à quel point un être ''femelle'' n'a qu'à montrer ses seins et les rois tombent raide !
- Trop facile:
08/1207Mon cher amant Kaloyan n'a pas survécu au siège de Salonica. J'ai une fois de plus usé du charme de la chère Giovanna pour devenir la toute nouvelle concubine de Boril, le neveu de Kaloyan. Certes c'était assez glauque pour tout le monde (moi je ne vois pas pourquoi ?), mais au final ils se sont habitués à ma présence.
Il va falloir que je parte dans pas longtemps, car cela fait quand même pas mal de temps et ils sont tellement superstitieux ici. Aux moins j'ai ce qu'ils appellent un ''cartilage au nez''. Ils sont tellement étonnés que je sois encore belle et jeune qu'ils pensent que je suis une Vampire.
Huh ?
Bon, autant le dire maintenant : je m'ennuie et je joue un jeu assez dangereux dans cet Empire. Encore une fois. C'est bien de vivre dans la luxure, dans les lits bien faits et tout ça...mais l'aventure m'appelle, j'ai perdu l'envie de me prélasser dans des bains à longueur de journée et me faire brosser les cheveux par une servante que je mangerais de toute manière.
J'ai des raisons pour m'aventurer une fois de plus dans ce monde sauvage, j'aimerais voir l'Empire Mongol en toute sa splendeur!! Ils ont l'air d'être... forts. Il faut que je pense à faire un tour dans l'Est. Pas que ce continent ici. Mais plus au fond... Épaté par leur courage. Leur sens du barbarisme. Une forme d'art de guerre qui est pleine de violence... de rage!
Je sais qu'il y a quelque chose d'épatant de l'autre côté !
10/1220Oh ce Boril, quel idiot. J'ai failli mordre la poussière en tant que sa ''concubine'' vu qu'il n'avait plus aucun support des autres royaumes quand il a créé son alliance avec l'Empire Latin et que son cousin Ivan Asen a réapparut. Capturé, aveuglé et envoyé à un monastère. Bon voyage !
C'est fascinant à quel point il n'y a aucune importance dans les liens sanguins. On me disait secondes après secondes dans l'empire de l'Ouest qu'il n'y a rien de plus important que le lien familial, mais dépendant d'où ces gens viennent... ils voient ça de manière différente. Enfin oui ! Nous sommes un peuple tout aussi divisé, me dira-t-on.
05/1256Autant dire que j’ai vite abandonné mon séjour en Mongolie. J’y suis venu, j’ai vu et j’ai mangé. Veni, vidi, edi. Voilà. A part le fait que ces êtres soient assoiffés de pouvoir, que je me suis senti pour la première fois de mon existence absolument salis par les pattes du général… Je ne l’ai même pas mangé. Je lui ai coupé les jambes et l’ai laissé pour mort. Bien fait pour sa gueule. Sa jambe pour le moment me sert de quelque chose aux moins.
- Haha!:
J’ai cette impression étrange que ma maison me manque un peu. Difficile a expliquer. J’ai vécu des décennies maintenant dans le monde du betail. Les miens … Me manquent un peu? Ou est-ce que c’est vraiment cela? Je ne sais pas. Pour le moment je suis à Smolensk, il m’est vraiment difficile d’échapper cette bande de Mongoliens. Il faut l’admettre, ils ont beaucoup de cœur, ils sont pas mal non-plus niveau nourriture. Surtout les guerriers. Très lourds en fait, j’ai toujours du mal à les finir. Je les hais tous et j'espère qu'ils vont être réduits en miettes.
4. Pause maison et voyage en bateau
04/1260J’espérais trouver quelque chose qui puisse me retenir sur cette Terre humaine. Beaucoup. Je me trouve près de l’arche et je suis prêt à partir, mais il m’est difficile de revenir et voir les miens après tant de temps. Peut-être qu’ils comprendront ? Ou ils ne voudront pas de moi ? Me ferais-je rejeter ? Quoi qu’il en soit, j’ai besoin de vacances… Les humains sont difficiles a cerner et … les Mongoliens m’ont drainés physiquement et mentalement. RHA ! Je veux mentir, pourquoi l’ai-je écrit ? Je suis… ffff…faible. Je veux dire fort…Je suis… faible. Je ne peux même pas me mentir à moi-même pour me consoler, pour me dire que je suis fort, que je ne pleurerais plus jamais que je trouverais bien ce qui me manque dans mon existence.
Je partirais pour le Sidh. Rien ne me retient et si l’envie me reprend de faire la route une fois de plus je le referais.
- Je ne peux pas mentir:
06/1270J’ai tout de même attendu longtemps avant de revenir chez les miens. J’ai passé mon temps à explorer le Sidh car au final je n’en savais pas autant que je le voulais. Tant d’années passés à explorer les terres humaines que j’ai oublié que mon chez moi était riche en culture, en différentes races de Faës et en aventures. J’observais de loin ceux qu'on appel les Lorialets, les oreilles pointues et les petites pestes aux ailes de papillons. Décidément, ces races là commencent à se faire un nom dans le monde humain et c’est bien parce qu’elles sont toutes belles ou mignonnes en soi. Les doppelgängers? Pff… que des petites histoires ici et là sur comment les gens ont rencontrés leur ‘jumeaux’ et se sont évanouis à l'encontre. C’est cela, oui. On oublie la partie ou on les manges, en fait.
02/1271Je ne sais pas pourquoi je suis revenu finalement. Je n’ai plus vu certains ‘amis’ que j’ai connu auparavant, apparemment ils ont quittés le Sidh définitivement en donnant leur adieux et leur doigt d’honneur. Certains sont contents que j’ai finalement vu ‘clair’ et que je suis revenu car ici c’est mon domaine, pour eux je n’ai jamais vraiment quitté le Sidh, mais plutôt allé en vacances…Les autres me méprisent. Surtout quand j’ai décidé de gambader dans mes illusions humaines au lieu d’être en ma forme originelle ou même Ksinke. La terre me manque un peu, mais j’ai toujours une plaie ouverte après la Mongolie et je ne suis pas prêt d’y revenir. Il y a encore d’autres races à observer et à aborder potentiellement.
05/1301J’ai parcouru le Sidh à la recherche d’âmes semblables à la mienne car je me sens seul. Il est difficile de trouver ceux qui ont le goût de l’aventure sur la terre humaine. J’ai failli me faire repérer par l’Ogre de l’Aquitaine, à plusieurs reprises. Je l’entendais partager son histoire avec d'autres Ogres, ses potes j'imagine... j’ai échappé bel. Il menaçait de me manger tout cru ; je ne sais pas s’il exagérait ou s’il allait vraiment le faire, mais très franchement je ne voulais pas le découvrir.
En ces quelques années j’ai rencontré quelques camarades de voyage : Grom, un troll qui s’était séparé de sa tribu car bien trop colérique et qui créait trop de problèmes aux Ogres ce qui mettait sa tribu en danger. Alamea, une brownie sympathique qui aime jouer énormément avec moi, son animal favori est un chinchilla (ce n’est pas très appétissante de la voir recracher des boules de poils après par contre).
Nous sommes un trio assez varié, mais avec une envie de partager ce que l’on a vu dans le monde. Je crois que je me sens mieux quand je suis loin des miens. Je me sens unique. Je suis bien comme ça. Je ne suis plus une ‘chose’ parmi tant d’autres.
08/1360Grom était prêt à quitter le Sidh pour partir vers la Grèce cette fois. Pour ma part je n’en ai pas encore fini. Alamea et moi jouâmes ensemble pendant longtemps avant le bouleversement émotionnel que j’ai vécu il y a… vingt ans de cela. Depuis elle est partie. Première fois que j’ai eu un ressenti pareil. En effet j’ai rencontré quelqu’un… Enfin, « rencontré ». Je passais mes journées à observer deux jeunes Lorialets avant qu’ils ne se séparent de manière assez brusque à cause du compagnon de l’une d’elles. L’amertume qui émanait de la jeune fille pouvait se ressentir assez fort. Je la regardais faire ses œuvres, triste et toujours plongée dans ses pensées. J’hésitais à aller lui parler, mais connaissant les Lorialets, leurs coutumes renfermés et à l’eau de rose, j’ai décidé de continuer mes observations sans m’incruster, même si l’envie de la connaître personnellement me démangeait.
Je crois que je suis amoureux ? Je n’arrête pas de rire bêtement en pensant à elle quand je ne la surveille pas. L’anticipation de la voir m’excite et je sens le besoin qu’elle fasse partie de moi. Je voudrais qu’elle soit moi. J’aimerais la manger.
01/1400Je voulais m’approcher d’elle, me lancer, me présenter, devenir ami et l’emporter avec moi, mais quand j'ai voulu le faire je ne les ai plus revus... Ils étaient tous partis. J’étais tellement triste... Alamea m’a retrouvé et s’est occupé de moi, j’ai pris du temps à guérir et cela fait bientôt 4 ans...Nous allons retrouver Grom et Olgon en Grèce. Je suis content de finalement partir du Sidh. Les autres change-formes m’importent peu et si je ne peux passer du temps à admirer la jeune créature lunaire, je ne vois pas en quoi je resterais. J’ai fait le tour du Sidh décidément. J’ai rencontré des races plus agréables que les autres, je n’aime décidément pas les Lorialets (sauf exception !), les Ogres, les Harpies et les Elfes. Ils sont hautains, irritants et ennuyants. Voilà!
08/1424Alamea, Grom et moi sommes partis pour l’Afrique du Nord. On est restes à Marrakech. Je dois l’admettre : je m’y plais, mais il fait bien trop chaud. Marre de la chaleur. Les hommes aux pouvoirs sont ce qu’ils appellent les Hafsids. Ou que j’aille, je me trouve toujours entoures de problèmes ; les tensions entre leur religions et les Chrétiens se fait ressentir dans leur marchandage. Le nombre de bateaux qui ont étés piratés depuis notre arrive est énorme. J’aimerais faire des voyages en bateau… Almea a déjà fait des voyages en bateau et dit que c’est vraiment ennuyant et qu’il n’y a rien à voir. Grom et moi n’étions pas convaincus et voulions nous en assurer personnellement. J’ai l’impression de faire partie d’un groupe comme les feux follets ! J’aime ce sentiment. Peut-être qu’un jour je les rencontrerais finalement?
03/1521J'ai réussi à m'introduire dans un petit groupe d'explorateurs avec Alamea et Grom. Je verrai le monde... du monde!
À ce moment là, 28 Mars 1521, nous sommes à Limasawa. Ce voyage en bateau a été l'une des plus belles choses au monde. Elisedd n'est pas populaire. J'ai dû me battre contre certains membres de l'équipage quand j'ai dis non au nettoyage des cuisines. Ces idiots ne savent pas que j'ai vécu des guerres, ils ne sont que des membres de l'équipage. J'ai pris quelque coups et ai failli lui arracher le cou avec mes dents, l'un d'entre eux est passé par la guerre aussi... il s'avérait qu'il était un vétéran.
Ne pouvant pas mentir, je ferme ma gueule. J'ai réussi à manger quand nous nous sommes arrêtés à plusieurs reprises. Vu que je suis qu'un ventre, passer une semaine sans manger... Difficile. J'ai l'impression d'avoir des problèmes la nuit pendant mon sommeil. Certains disent entendre une femme gémir dans ma chambre et ont peur de rentrer. Je dois surement avoir un problème à contrôler mon illusion de Giovanna et Elisedd. Il est vrai que je me sens très faible; je suis frustré, je veux manger, je suis irritable, je ne veux pas qu'on découvre ce que je suis.
Je suis encore prudent. J'ai dû beaucoup risquer en emmenant ce que j'ai emmené du Cape des Vierges, mais si je voulais survivre... J'ai dû manger un membre de l'équipage aussi. Les gens soupçonnent beaucoup, mais les doigts ne pointent pas vers moi pour le moment. Grom était soupçonné aussi, mais pas autant que moi.
Quand j'ai faim je pleure. Je suis Rùd Caoiadhe.
J'ai dû me retenir énormement. Beaucoup perdaient la tête pendant ce long voyage sur l'Océan Pacifique, mais nous avons tous presque fait le tour. C'est incroyable. Tant de belles choses! Quand il faisait beau j'étais content, mais quand il n'y avait plus de soleil...
J'aime Puka-Puka. La désolation de l'endroit. Pfiou. Très petit... Silencieux. Beau. Nous avions dis nos adieux avec Alamea, elle voulait rester à Puka-Puka car elle sentait l'envie d'être plongé dans le silence. Je ne pourrais pas, j'aime être entouré de monde. Je veux être en Chine.
03/1521Nous allons dans pas longtemps aller vers Mactan, de là-bas on aura encore quelques arrêts et nous serons finalement de retour au Vieux Continent.
Je réalise que dans ces alentours je devrais fêter ma naissance. Du moins c'est ce que la famille Dandolo me disait, on me donnait des cadeaux. .
Pendant ces années j'ai appris beaucoup sur ma nourriture:
J'aime beaucoup les abâts
J'aime pas les extrémités, ni les yeux en fait
Plus ils sont gras moins sa cours (mais c'est aussi bon et remplissant, surtout pour ce voyage, le foie est bon aussi)
S'ils mangent trop de poisson c'est pas bon
Les Nords Européens sont les plus délicieux
- Les miams:
Ils ont beaucoup avancés. Ils sont créatifs dans leur violence, leur curiosité et leur nature de bétail en général. Des sacs de viande coriaces.
Je ne serais jamais comme eux. C'est pour le mieux. Mais en fait est-ce vraiment pour le mieux? Je ne sais pas.
02/1544Juste pour dire… Mactan était un bordel monstre. Le chef de notre expédition fut tué, Grom aussi (paix à lui, j'ai déjà pleuré sa mort) et moi je fus séparé du groupe. Peut-être pour le mieux, je préfère avoir mes pieds sur terre. Ça ne veut pas dire que je n’aime pas la mer! Je prévois, un jour, de l’explorer. Je veux voir ce qu’il y a en dessous. Je veux manger une baleine.
Bref, passons. C’était pour le mieux que j'ai quitté l’équipage. Un des membres me regardait d’un mauvais œil et il se peut qu’il croyait que j’étais en fait une femme, non un homme. Aucune différence à part le goût pour moi, mais pour eux un mauvais présage. Je crois qu’il avait entendu Giovanna. En soi j'ai tout de même apprit pas mal de choses avec les membres de l'équipage. Il se trouvait qu'un des membres était un homme qui surveillait le bétail... pardon, les humains. Un médecin ? Je crois que c'est bien ça le nom. Bref, il m'a montré comment arrêter une hémo... urgh...haemor...RHA ! Hémorragie ! Puis les différents symptômes de maladies humaines et comment les traiter. Je l'aimais bien, c'était un sac à viande plutôt sympathique. C'est bien la seule personne qui me manquera de l'équipage.
J’aurais voulu le manger.