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 C'est ton héritage

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C'est ton héritage Vide
MessageSujet: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 10 Juil - 14:22

Oui je suis sérieuse, j’ai un petit sourire. J’arrête pas ce soir. Videur ? C’est à moi de le regarder comme s’il se fou de moi. Mais c’est pas lui en fait, c’est Patrick. « Touss…Ha ouais, videur… ». Je peux pas m’empêcher de rire de rire nerveusement.

« Crois moi, ça va se payer ça. » Le pauvre, non seulement, il est perdue, mais en plus, il ne sait pas pourquoi il est là. Manipuler par le loup irlandais. Patrick, tu me va me le payer, ça tu peux en être sûr.

« Alors, voila, il n’y a pas de post de videur à pourvoir, on en a déjà un à mi-temps, et sincèrement il sert à rien si je suis dans le pub. Non toi, c’est un post qui nécessite des muscles qui servent régulièrement qui te concerne. »Je vais commencer par lui parler du ring, après on verra si je lui parle du M. Peut être même qu’on le fera directement avec Patrick.

« Dans le sous-sol du pub, il y a un ring clandestins réservé aux hommes-braves, pour qu’ils puissent se défouler autant qu’ils le veulent. On a besoin d’un champion. Et Patrick pense que tu peux tenir ce poste. Je crois qu’il a jeté un œil à ton casier et que ça lui a plut. Comme c’est lui qui a placé cet entretien et qu’il n’a pas crue bon de m’en parler. Je ne sais pas se que vous vous êtes dit » Bon, c’est dit. On arrive aux abords de la foret. Je stoppe la voiture .Un coup d’œil à Asch et je lui prends la bouteille des mains, dévisse le bouchon et bois une grande gorgé.

« Vas falloir marcher un peut. » Un petit saut pour descendre – et oui, c’est super haut, non en fait c’est moi qui suis petite – et j’avance direct dans les boit. Je sais exactement où aller. Je ‘hume l’air, l’humidité ambiante est agréable. Je sens un gros mammifère à environ 800 mètre à l’ouest. La saison des amours l’a rendu imprudent, il s’est mis dans le sens du vent pour que ses congénères puissent le repérer. Pas très intelligent, mais c’est se que l’on attend de la part d’une proie…

Houlà ! Il faut que je me reprenne, je suis à deux doigts de  faire qu’un avec la nature. Je me détache un peut du lieu, avant de finir à quatre pattes. C’est ici ! Je pousse un dernier buisson et voila le coin de paradis de mon père. Une cabane en bois, au bord d’un étang, dans le Bayous. L’eau calme n’est perturbée que par quelques bulles qui trahissent la présence de grands reptiles.  Je vais jusqu’à cet arbre que je connais tant et caresse les traces de griffes de mon père. La raison pour laquelle je ne suis pas revenue ici depuis des années et là sur cet arbre. C’est le territoire de mon père. Mes j’ai appris hier qu’il est mort. Son esprit est venu me voir. Alors ce soir je prends possession de mon héritage.
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Asch Räder
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 10 Juil - 23:34

Si elle lui proposait à boire, Asch n'allait pas s'en plaindre. Les vodkas ne lui avaient pas suffi. Pas lorsqu'il était sur le point d'envoyer péter toutes ses peurs et de libérer la bête qu'il abritait en lui, sans Rachel cette fois pour enrayer le phénomène. Il accepta la bouteille avec un regard (ironiquement) sobre de remerciement, assorti à sa tronche mal lunée de tous les jours. Puis il tapa dedans sans faire de façons. Il garda le silence tant qu'il put.

Nouvelle preuve qu'il avait besoin de boire : celle qui était censée lui faire passer un entretien était en train de lui raconter qu'elle savait pas pour quel foutu post il avait candidaté. Vraiment. Asch était abonné au manque de bol, mais là c'était le pompon ! Pour ne rien arranger, elle se mit à rire, ce qui eut pour effet de l'énerver, d'une parce qu'il ne comprenait pas pourquoi, de deux parce qu'elle l'avait regardé comme si IL était responsable du caractère saugrenu de cette situation, alors qu'il n'en était clairement que la victime. Pas de poste de videur à pourvoir ? C'était une BLAGUE ? Mais pourquoi l'avait on fait venir, alors ?

Il fulminait. Son esprit n'était plus très clair, l'animal était vraiment très proche de la surface. Ses yeux avaient pris une teinte étrange : pas totalement jaune, pas encore, mais nettement différente de leur vert d'eau habituel. Difficile de dire ce qui serait arrivé si Alice n'avait pas fini par dire quelque chose de plaisant. Quelque chose de surprenant. Quelque chose de surprenant parce que c'était plaisant, même, en fait.

"... Régulièrement."

Comme pour être certain qu'il avait bien entendu, il répéta ce mot. On continuait d'entendre de la tension dans sa voix. Sa crispation fondit au fur et à mesure des explications d'Alice, et il ne put s'empêcher de prendre une nouvelle gorgée d'alcool, sans la quitter du regard. Un ring clandestin. Rien que ça. Son casier judiciaire qui lui avait servi de CV... Et comment avaient-il accédé à son casier d'abord ? En gros, ils comptaient lui proposer un job où l'idée, c'était de taper sur des gens ? ... Parce que si c'était ça, c'était plutôt... vraiment... cool ! Carrément mieux que de devoir empêcher des saoulards énervés de foutre le bordel, quand lui-même aurait certainement envie de faire la même pour les calmer efficacement. Il n'avait plus de quoi se payer ses leçons de boxe. Là, on lui donnerait carrément du fric pour qu'il fasse ce qu'il aime faire. Ça ressemblait à un bon plan. Finalement, peut-être serait-il d'humeur à écouter. Il rendit la bouteille à Alice, tandis qu'il émettait quand même quelques réserves.

"Pas grand chose. Ça ressemblait vraiment à un premier contact bateau pour un entretien. Y a eu quelques questions, notamment sur les sports que je pratique, mais ça cassait pas trois pattes à un canard. Mais c'est... safe, cette histoire de ring clandestin ? J'ai déjà eu des emmerdes avec la police, j'ai pas envie de faire de la taule, et c'est ce qui va arriver si je me fais coincer..."

Il étaient arrivés. Il descendit du véhicule, pas franchement mécontent d'avoir à "marcher un peu".  Il n'avait pas hâte d'être à destination et il avait la tête à cette histoire de job. Le reste était brièvement devenu secondaire. Elle avait bien dit que c'était une arène... uniquement pour les métamorphes ?

"... Et donc si c'est que pour les euh... "hommes-braves" comme tu dis,là, ça veut dire qu'on peut y aller à fond ? Je maîtrise plus ma force depuis que ça m'est tombé dessus. J'ai pas envie qu'il y ait des morts à cause de ça."

Est-ce qu'un métamorphe était capable d'encaisser la pleine puissance d'un autre métamorphe ? Étaient-ils plus solides que le commun des mortels sous prétexte qu'ils étaient plus forts ? Autant de questions auxquelles il n'avait pas de réponse. Ils arrivèrent à une cabane. Il l'inspecta en silence, la gorge serrée, le pouls affolé. Puis comme il avait suivi Alice jusqu'à un arbre recouvert de traces de griffes, qu'elle touchait, Asch se sentit obligé de rompre le silence. Il le rendait nerveux.

"C'est toi qui a fait ça ?"

Question inutile, si il y en était, mais qui avait le mérite de relancer la discussion.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeLun 21 Juil - 23:10

« Si c’est sûr ? J’ai un poste important dans notre communauté, c’est à moi que s’adresse les forces de l’ordre quand ils ont un problème lié aux hommes-braves et Patrick est adjoint du maire. Si les flics cherchent un truc illégal, c’est pas chez nous qu’ils vont venir, t’inquiète. Et ne te soucie pas de ton casier, Patrick pourra peut être faire quelque chose si tu lui conviens.» J’aime pas me mettre en avant et encore oins me vanter, et j’ai l’impression de faire les deux, là tout de suite. En tout cas, ma proposition de job à l’air de lui convenir et c’est une bonne chose pour moi. Je ne me voie pas devenir le « champion » du ring de mon marie, et puis surtout, je n’en ai pas envie. Même si je trouve que c’est une bonne idée, j’apprécie moyennement de faire une chose illégale.

« Ah, ah, ah, ah. » Il est trop drôle. D’un par ce qu’il semble adapter son lexique à moi alors qu’il a pas besoin de faire tant d’efforts et de deux parce qu’il pense qu’a son jaune âge il pourrait faire du mal à de vieux loups et autres félins qui trainent en ville. Mon rire n’est pas moqueur, je trouve vraiment la réflexion drôle. Ah mais ! Suis-je bête.

« C’est vrais tu ne sais pas. Nous autres les hommes-braves cicatrisons très vite et de tout. Sauf l’argent. » Je me gratte le bras vigoureusement, la blessure pourtant refermé provoque encore quelques douleurs certainement imaginaires. Je me tourne vivement vers lui. J’ai plus envie de rire.

« Ne te laisse jamais blesser par de l’argent ! Nous y sommes allergique de façon mortel…Mais je suppose qu’on te l’a appris là d’où tu viens. » Mon ton n’est pas méprisant mais grave. Heureusement que je suis arrivée à le contrôler. « Tu ne maîtrise plus ta force, c’est normal au début, ta force à augmenter pour être égale à celle de ton Odem, tu apprendras à la mesurer. Tu dois être plus endurant aussi, tes sens ont augmentés et tu encaisses mieux les coups. Tu as peut être de nouveaux réflexes quand tu te bas, comme vouloir mordre tes adversaires à la gorge. » Je me suis encore perdue dans mes explications.

« Bref, tu pourras te défouler tout ton saoul, sans crainte de tuer quelqu’un, seuls les Odem de prédateurs viendront et puis Patrick et moi seront là pour contenir les débordements. » Voila, on se recentre.

« Non c’est mon père. On avait le même Odem lui et moi, comme son père et sa grand-mère, chose très rare. Ici c’était son territoire, ces traces se sont les siennes. Maintenant qu’il est mort, ce territoire est à moi… » C’est agréable d’être là, je peut récupérer pleins de souvenirs. « Par le grand Esprit, ça doit bien faire vingt ans que j’ai pas mis les pieds ici. » Bien vingt ans. J’y suis pas revenue depuis qu’il est partie avec ma mère. Tout est comme figé dans le temps. La cabane a un peut pris la poussière c’est vrais, mais le cercle de pierre pour le feu est toujours là, il y a même une bûche à moitié consumé ? Gamine, je joue juste là devant la cabane, et je montrais aux autres mômes quelles fleurs pouvaient être mangées. Ado, quand je savais entrer en communion avec mon Odem, papa me racontait les histoires de nos ancêtres, les hauts faits qu’ils ont accomplis pour que le Grand Esprit les récompense et fasse de nous des hommes-braves. Et à mon retour de Miami, je me suis jetais dans l’eau et j’ai fais exploser ma rage à la gueule des alligators. Le coin d’eau à l’aire de s’être repeuplé depuis. Je reviens un jeune loup. On est là pour lui après tout.

« Bien, c’est pas tout ça mais on va s’y mettre, sauf si tu n’as pas des questions. » J’ai pas très envie de le brusquer. Ce serait mieux si ça pouvait se faire en douceur. Mais je me fais pas trop d’illusions, les premières transformations ne sont que rarement voulue.
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Asch Räder
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeSam 26 Juil - 14:37

... Okay. On lui proposait un job illégal consistant à taper sur des gens, le tout couvert d'une part par une personne bien placée dans la communauté métamorphe, en contact régulier avec la police, et d'autre part avec l'adjoint du maire. Et on lui proposait même d'alléger son casier judiciaire (même si il doutait que ses peines avec sursis puissent être si facilement oubliées). C'était presque trop beau pour être vrai. Circonspect, il s'attendait à tout moment à ce qu'elle lui raconte autre chose... Un truc quelconque, qui ferait de sa proposition quelque chose de moins parfait. Mais rien ne vint.

A défaut, elle se mit à rire. Asch se renfrogna, parce qu'il ne comprenait pas ce qu'il y avait de si drôle. Il n'aimait pas qu'on se foute de lui, et comme elle ne partageait pas le sujet de son hilarité, il avait l'impression que c'était exactement ce qu'elle était en train de faire. Il se concentra sur la route : ça lui éviterait de râler, et d'éventuellement perdre, faute à son mauvais caractère, la meilleure opportunité qui lui avait été donné de rencontrer depuis un bon moment. Il avait remarqué que la faculté de cicatrisation des métamorphes était plutôt bonne, mais il avait eu quelques doutes concernant la faculté à encaisser. Visiblement, ces doutes étaient infondés. Tant mieux. Quant à cette histoire d'argent... Il fronça les sourcils. Il avait dû faire une croix sur pas mal de ses piercings parce que ça faisait un mal de chien (sans mauvais jeu de mot). Cela dit il en avait gardé quelques uns, à l'argent, puisque les autres se refermaient automatiquement. Ça brûlait, mais ça ne le rendait pas malade pour autant. Il voulut faire la remarque, mais autre chose capta son attention. "Mais je suppose qu’on te l’a appris là d’où tu viens.". Asch jeta un coup d’œil étonné à Alice.

"... Pas vraiment en fait. J'ai jamais été initié, et je doute que ça fasse partie de leurs principaux centres d'intérêt..."

Bien sûr il connaissait ces histoires de wiccans qui dépeçaient des métamorphes pour récupérer leur peau et pouvoir se changer en animal... Mais bon. Fut un temps, certains vampires butaient les normes sans scrupules pour se nourrir. Certains normes les chassaient pour les éliminer. Les hommes avaient tué les loups, les éléphants, pour se protéger ou pour le profit. On s'était donné le droit d'éliminer des gens dont la seule faute était d'être différents. Puis ces choses culturellement acceptées étaient finalement devenues tabous, interdites. Bien sûr, tout comme certains psychopathes couraient les rues et tuaient des gens pour s'amuser, il y avait toujours des cinglés pour continuer à perpétrer ces actes néfastes, mais ils étaient devenus une minorité dépréciée. Des criminels. Le covent d'Orlando était loin d'être blanc comme neige mais il n'avait jamais entendu parler de trafic de peaux - et heureusement, d'ailleurs. Ils n'avaient pas besoin de lister les faiblesses des métamorphes, auxquels la loi et la "morale minimale" leur interdisait de s'attaquer. Enfin... Il était certain que son "père" et sa sœur étaient de cet avis. Quant à ce qui concernait sa mère... Il n'était plus certain de rien à son sujet. Il préférait ne pas trop y songer.

Arrivé à destination, Asch suivit Alice. Elle s'arrêta face à des traces de griffe, sur un arbre. La première chose à laquelle il pensa fut que ça devait être les siennes. Raté. Il regretta bien vite d'avoir posé la question : les griffes appartenaient à son père. Pour Asch, qui ne connaissait pas le sien et savait seulement de lui qu'il était violeur et métamorphe, le sujet de conversation était un peu délicat. Il se tendit, et prit un air involontairement pincé. Dans le fond, il enviait Alice. Elle semblait être fière de l'homme qui lui avait transmis ses gènes et sa nature de changeling. Elle l'avait connu, et l'avait vraisemblablement aimé, à en croire la tête qu'elle tirait. Autant de choses qu'Asch n'aurait jamais : son géniteur était un inconnu qu'il mépriserait jusqu'au bout.

"Ah... Je vois."

Ils changèrent de sujet de conversation, ce qui l'arrangeait pas mal... Ou pas, en fait. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Sa gorge se serra, et il se sentit pâlir. C'était l'heure de s'y mettre. Il se sentait un peu stupide, à regarder Alice dans le blanc des yeux, debout, les bras ballants.

"Euh... Ouais. Je suis censé faire quoi du coup...?"

Il n'en avait aucune foutue idée.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 11:53

Ha… C’est réussit, je me sens conne. Je vais arrêter de me comporter comme un ours mal léché. Oui il vient d’une famille de sorciers, mais il n’en reste pas moins un frère, au même titre qu’un autre. Je n’ai pas le droit de le juger sur la seule base que son cadre d’origine ne me plait pas. J’ai du mal à faire l’impasse sur le fait qu’il a vécu comme un sorcier pendant plus de vingt ans. Mais vingt ans, c’est rien dans une vie d’homme-brave. Je me montre trop sévère avec lui. Il n’y est pour rien c’est moi qui est un putain de traumatisme.

Je parle, je parle, et je crois bien que mon histoire le renvoie à la sienne. Quelle idiote je fais parfois. Je passe des années sans parler de on père, et voila que maintenant que j’ai appris sa mort, je ne m’arrête plus. C’est que ma relation avec lui était exceptionnel, d’autant plus qu’on avait le même Odem. Il ne m’a pas seulement appris à me comporter comme une humaine ou comme une navajo, mais aussi comme un congénère. Il m’a élevé comme un grizzly élèverait son petit, un peut de tendresse, des jeux éducatifs et beaucoup de brutalités pour poser les règles. Ma relation avec mon père était vraiment spéciale, bien plus qu’un père ou un mentor…

Quand la conversation change de sujet, voila que la trouille refait surface. Deux solution, soit on passe toute la nuit à attendre qu’il trouve le courage de faire sortir se qui le terrorise, soit je lui flanque une trouille encore plus forte que celle qu’il a de se transformer et se sera bien plus rapide.

«  D’abord, à poil ! » Joignant le geste à la parole, je me déshabille prestement, cela fait bien longtemps que la nudité ne me fait plus peur. Et puis, c’est pas pour me vanter, mais j’ai pas à avoir honte de mon corps. Je le regarde avec un grand sourire.

« Aller, dépêchons. Montre-moi de quoi tu es fait. Après je te ferais des peintures de guerre. » Je marque une pause juste se qu’il faut pour qu’il me croit et j’éclate de rire. «T’inquiète pas je plaisante, je ne vais pas te couvrir de peinture. Mais…je te conseille quand même de te déshabiller entièrement. Tu risques fort de te coincer la queue dans tin pantalon et de craquer tes sous-vêtements. » Il y a sûrement de vielles fringues  à mon père dans la cabane mais je ne garantis pas leur intégrités. J’attends qu’il soit nu avant de commencer. Je m’éloigne légèrement de lui.

« Alors voila comment ça va se passer : petit un je me transforme et toi tu regarde. Tu dois pas avoir vue sa souvent, une métamorphose contrôlé. Petit deux, si la vision d’un gros prédateur ne titille pas suffisamment le loup en toi…laisse moi faire et tout va bien se passer. Facile ?» … je t’attaque. Facile ? Je ferme les yeux, plus le temps pour les questions.


Ok, Debout la de dans ! Aller frère-des-hommes, il est temps de montrer de quoi on est fait touts les deux. D’abord, une fourrure protectrice de 6 cm recouvre doucement mon corps. J’essaye de contrôler la métamorphose pour quelle soit le moins désagréable à voir. Je m’accroupie pour être plus proche du sol pendant que ma tête rentre dans mes épaules et me voila à quatre pattes. Mes ongles durcissent et font maintenant une dizaine de centimètres et bien un et demis d’épaisseurs. Dans un même mouvement mon nez et ma mâchoire s’avancent et s’élargissent tandis que mon visage s’arrondis et mes oreilles monte sur mon crâne. Ça y est, je laisse ma masse musculaire se déployer, mes bras, mes jambes gonflent et mon tronc triple de volume. En même temps mes organes internes se réorganisent et mes os s’épaississent un grognement douloureux m’échappe. C’est toujours très désagréable cette sensation. J’attends un peut et lève un regard sur le jeune loup. Mes yeux sont les derniers à changer. Je retarde l’apparition de l’anneau ocre jusqu’au dernier moment, pour qu’il oubli pas qui je suis.

Je lâche un faible grondement : « bonjour jeune loup. ». Un pas, puis deux et encore un et me voila, sans aucunes animosité à sa hauteur. S’il tend le bras, il peut me toucher. Mais est-ce qu’il va s’y risquer ? Pour le moment je le regarde sans broncher et j’attend.
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Asch Räder
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 17:50

... Pardon ? A quoi ? A poil. Ah bah bon. Ce n'était pas exactement ce à quoi Asch s'était attendu. C'était aussi soudain que... cru. Nu. Cul nu aussi... Enfin surtout Alice, car lui n'avait pas encore esquissé le moindre geste. Il avait gardé la bouche ouverte bêtement et l'avait observée se foutre en tenue d'Eve sans la moindre gêne ni pudeur. Lorsque son cerveau déconnecté retrouva enfin le chemin de la maison, il faillit remarquer à voix haute que c'était la première fois qu'il voyait une femme entièrement nue. Au dernier moment, il se retint : Il n'avait pas spécialement envie d'avouer qu'il était encore puceau à vingt-trois ans. Il leva les yeux afin de les plonger dans ceux d'Alice. En fait la vision qu'elle lui offrait ne le perturbait pas tant que ça... C'est juste qu'elle l'avait pris de court.

Devoir faire comme elle, par contre, le dérangeait un peu. Pas qu'il ait honte de son corps... Il en prenait soin, et pour être parfaitement honnête il savait qu'il n'était pas mal foutu. Là n'était pas le problème. Ce qui le gênait, c'était surtout la couleur de sa pilosité : ses tifs étaient spéciaux, mais ça n'était que la partie émergée de l'iceberg. Lorsqu'il retirait ses fringues, on pouvait aisément constater qu'il n'y avait absolument pas un poil sur son corps qui avait échappé à la malédiction du Rouge. Ce n'était pas quelque chose dont il était fier. Il n'en parlait à personne, et à l'exception de sa famille... personne ne devait être au courant de ce détail. Un long regard incrédule accueillit la plaisanterie de l'ourse. Des peintures de guerre... allons bon. Son malaise se changea en agacement, et il grogna entre ses dents avant de commencer à s'activer pour retirer sa chemise.

"Pas besoin de se tartiner de peinture, t'as raison... On va déjà avoir l'air suffisamment stupide comme ça."

D'abord réticent, le jeune homme avait fini par écouter les conseils de la vétérane. Il aurait été dommage qu'il se coince la... quoi ? Non mais elle s'entendait quand elle parlait sérieux ??! D'accord il avait compris ce qu'elle cherchait à dire, mais cette situation était quand même sérieusement bizarre. Il retira son débardeur, puis fit voler chaussures, pantalon et sous-vêtement pour dévoiler un corps musculeux.

Il se redressa dans une longue inspiration. Un coup d’œil inquiet aux alentours. C'était désert, mais avec la chance qu'il avait en règle générale, il n'aurait pas été étonné de voir quelqu'un débarquer à ce moment précis. Ils auraient l'air bien, si ils se faisaient arrêter pour exhibitionnisme, tiens... Il se sentait distrait, passablement irrité, mais il tenta de se concentrer sur ce qu'elle lui chantait. Elle allait se transformer devant lui. L'idée le rendait curieux, il devait bien l'admettre. La seconde partie du plan avait cependant tendance à le laisser perplexe. La laisser faire si il ne s'était pas transformé tout seul avant qu'elle agisse ?

"... Je suis pas sûr d'avoir tout saisi..."

Il aurait sans doute dû poser une question plus directe si il souhaitait obtenir une réponse, car elle avait déjà commencé à se transformer. Les yeux du jeune homme s'écarquillèrent et il se tut, fasciné par ce qui se produisait en face de lui. C'était un phénomène lent, étrange et continu. Ça n'avait pas l'air de faire mal. C'était foutrement impressionnant. Lorsque Alice commença à grossir pour atteindre la taille de son animal totem, Asch recula involontairement d'un pas. Il avait oublié qu'il s'était foutu à poil dans un endroit relativement public. Il avait d'ailleurs oublié où il était. Il n'y avait plus que lui, l'ourse en formation, et le vent intérieur qui lui soufflait dans les bronches et l'incitait à se méfier. A se protéger. Ses yeux avaient changé de couleur, transformés sous l'effet d'une peur instinctive et de l'adrénaline. Néanmoins, rien d'autre ne s'était passé. Il se sentait tendu, comme un cerf-volant qui cherche à atteindre les hauteurs. La traction du vent lui faisait peur. Il se sentait incapable de laisser la corde se dérouler encore, car il craignait de perdre le contrôle, et que le fil ne se casse, ou qu'il s'envole avec la toile. Paradoxalement, il ne savait ni comment calmer cette traction, ni comment l'éprouver plus profondément.

L'ourse (ou bien Alice ?) avait fini sa transformation. Elle s'approchait de lui. Il voulut reculer, mais resta figé, en proie à une stupéfaction agaçante. Une petite voix en lui pestait : Putain ! Mais en quoi était-ce surprenant exactement ? Il SAVAIT qu'Alice était une métamorphe ourse. Il SAVAIT qu'elle allait se transformer devant lui. Il n'y avait vraiment pas de quoi en faire tout un plat. Mais voilà : ça restait quand même un ours. Il aurait fallu être con pour ne pas s'inquiéter pour sa survie, lorsqu'on était à quelques centimètres seulement d'une bête aussi féroce et imposante.

"... Hm. Euh. D'accord. Ok. Alors euh... D'accord. Un ours. C'est cool... Je crois que j'ai oublié de demander si tu pouvais encore penser normalement une fois que... ça."

Mais ça devait être le cas non..? Parce que sinon, les prédateurs comme elle ou lui, on les enfermerait pour éviter les dégâts... sans doute. Il eut une pensée pour son géniteur inconnu, et il n'en fut plus aussi certain.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 8:58

Le jeune loup est tétanisé. Je sens bien le prédateur devant moi, mais rien d’inquiétant. Il n’est pas enragé, il ne cherche pas à me voler une proie ou mon territoire, ni même à me chasser. Donc aucune raison de le craindre et encore moins de l’attaquer. Pourtant je ne fais rien pour répondre à se question. Non pas que je n’ai pas envie de lui répondre, mais si le doute plane, il ne peut d’être plus réactif. Quelle erreur de sa part de laisser une créature aussi grosse s’approcher de lui. Le grizzly veut jouer. Il veut se rouler dans la terre, plongé dans l’eau. Il reconnait cet endroit et il est heureux de si trouver. On va jouer alors…

Je me lève sur mes pattes arrières, reste quelques secondes comme suspendue, fait deux pas et me laisse tomber sur le dos dans l’herbe. Le choque fait un bruit sourd. Sans attendre, je me tourne sur le côté pour me relever. J’ai due lui mettre un petit stresse rien qu’avec ça. Maintenant, on va passer aux choses sérieuses. Je vais lui foutre la trouille de sa vie. Du moins, je l’espère.

Je m’approche à nouveau de lui de façon à se que me visage soit au niveau du sien. Je plonge mes yeux ocres où leur bleu « naturel » n’est plus qu’un minuscule anneau autour de mon iris, je le regarde intensément, je force le grizzly à se tenir immobile. Ma respiration se fait une succession de souffles bruyants. Il est temps jeune loup. Il est temps que tu apprennes, que tu te découvre et que tu accepte. Je pousse un grondement si puissant que j’en réveille les oiseaux dans les arbres à côtés. Ma gueule est tellement grande ouverte que mes babines se retroussent sur les côtés laissant apparaitre touts mes crocs. Le cri dure quasiment une minute. Lorsqu’enfin je me tue, c’est pour me mettre sur les pattes arrière et le dominer. Je suis plus grande, je suis plus grosse, je suis plus dangereuse, qu’est-ce que tu as pour te défendre ?

Nouveau grondement. La bave coule de mes babines, je montre les crocs, je gronde, et je lance une patte griffue vers lui. Si ni le loup, ni le grizzly ne sont d’un naturel agressif, je peux leur trouver une raison de se battre, après tout je vie avec un loup. Je sais se qui les mets en pétard. Et une agression c’est déjà un bon début. C’est pas si grave si je le blesse un peut, il guérira vite.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeVen 5 Sep - 12:26

Alice n'avait fait aucun commentaire sur sa... rougeur globale. C'était con hein, mais c'était quelque chose qui le rassurait et lui permettait de se sentir un peu plus détendu malgré le caractère totalement saugrenu de ce qu'ils étaient en train de faire. Pas sûr que de se sentir rassuré et détendu soit une bonne chose vis-à-vis de la transformation qu'il était censé accomplir néanmoins...

De toute façon il le fut beaucoup moins du moment où la patronne du bar se changea en un gros nounours qu'il aurait préféré voir en peluche plutôt qu'en vrai : Était-ce vraiment une bonne idée ? Il ne connaissait des métamorphes que ce que la blonde bizarre qu'il avait rencontré plus tôt dans la semaine lui avait dit, ainsi que ce qu'Alice avait raconté ce soir. Il n'avait aucune idée de ce que ça faisait "dans la tête" d'être changé en animal. La bête, ou le "vent intérieur" tel qu'il le ressentait à l'heure actuelle lui donnaient l'impression de devoir abandonner sa pensée humaine pour accueillir un quelque chose de bestial, d'extérieur. Comme s'il était sur la brèche, à la limite de se laisser posséder par un esprit animal enragé qui n'était pas lui. Ça s'apparentait un peu à... une sorte de dédoublement de la personnalité, non ? Ou bien à une forme de schizophrénie ? Est-ce qu'on laissait les schizophrènes se balader tous seuls dans la nature ? Non ! Et pourtant, ils n'avaient ni dents, ni griffes, ni corps énormes pour les aider à accomplir leurs méfaits.

Le cœur battant dans la gorge il recula de deux pas précipités lorsque l'ourse se renversa sur le dos. Le vent intérieur était devenu une tempête, mais c'était le dernier de ses soucis car à cet instant même il était bien plus effrayé par ce qu'il avait devant lui, que par la chose qui l'habitait et le poussait à émettre un grognement méfiant continu. C'était comme dans un rêve où on perd le contrôle de son propre corps et où l'on se met à hurler sans pouvoir s'arrêter, sauf que là, il grondait. Ses yeux avaient définitivement changé de couleur et de forme : leur pupille lupine observait l'animal adverse avec une férocité anormale. Le loup était en colère d'avoir été retardé plus de vingt ans. Il était prêt à se venger sur tout ce qui bougeait. Spécialement sur ce qui l'effrayait, et le mettait donc dans une colère plus noire encore que celle qu'il ressentait. Elle faisait écho à la personnalité humaine orageuse du jeune homme : puissante, électrique, rapidement éveillée. Ni l'homme ni la bête n'avaient très bon caractère, ainsi qu'on aurait l'occasion de le découvrir plus tard.

Sa mâchoire lui faisait mal, et comme l'ourse s'approchait, la douleur devenait de plus en plus présente. Il se rendit compte qu'il ne pouvait plus serrer les dents aussi bien qu'avant : elles avaient commencé à s'allonger pour prendre leur forme carnivore, le tout sans demander l'avis au reste de son corps. Ça ne pouvait qu'être douloureux lorsque leur nouvelle forme ne correspondait pas exactement à la place libre qu'il avait dans sa bouche. Si il continuait de n'effectuer que des transformations partielles (inadéquates de surcroît), il allait prendre cher. Déjà, le mal de dents était en train de se changer en céphalée particulièrement désagréable. Peu importe : le grizzli grognait d'une façon vraiment peu accueillante. Il répondit instinctivement en augmentant le volume de ses propres grondements. Sans qu'il ne s'en soit rendu compte, la barrière entre l'homme et le loup s'était fendue. Son esprit n'était plus aussi clair. Il s'était accroupi dans une position défensive qui lui cachait le ventre, et il reculait lentement.

L'animal adverse passa à l'attaque. Le cœur du loup manqua un tour. Il bondit pour esquiver l'agression, mais les griffes lui déchirèrent tout de même le flanc superficiellement. La douleur lui fit l'effet d'une piqûre électrique : il trébucha et tomba, son squelette n'étant pas (encore) adapté à la course ni aux cascades sur quatre pattes. Un gémissement lui échappa mais il ne lui fallut que l'espace d'un clignement de cil pour se redresser, une main contre sa blessure. Elle était déjà en train de se refermer. L'animal était sur le point de faire éclater les restes de son esprit humain. Ce qu'il restait de lui prit peur et tenta de se rebeller contre l'agresseur venu de l'intérieur, malgré la menace en face de lui, qu'il n'avait pas non plus oubliée.

Yeux écarquillés, il était en proie à un dilemme sur lequel son esprit ne mettait plus que des sensations : il était sur le point d'imploser. Il avait peur. Quelque chose en lui tentait d'arrêter la catastrophe avant qu'elle n'arrive. D'un autre côté il était en danger parce qu'il était attaqué par un ours et il fallait qu'il se défende, ce dont il était incapable tant qu'il était coincé entre les deux facettes de son identité. Par gestes prudents et maladroits il tenta de prendre de la distance. Ses pupilles dilatées comme ses tremblements indiquaient l'effroi dans lequel il était plongé, tant à cause de ce qui se passait devant lui que de ce qu'il se passait en lui. Il trébucha encore. Eut un haut le cœur. Qu'est-ce qu'il foutait ici déjà ...? Qu'était-il venu faire ? Il n'arrivait plus à s'en souvenir. Il retenait la transformation comme s'il s'était agi d'une sale envie de vomir, et cherchait en vain une issue à cette situation mortelle dans laquelle il était coincé.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 18 Sep - 23:14

La voila la réaction. Les yeux ont changés, se sont souvent eux qui se métamorphosent en premier. Ne sont-ils pas le reflet de l’âme ? Et son âme me montre de la rage. Celle du prédateur mis trop longtemps en cage et qui sent qu’on va ouvrir la grille. Ce regard… il me bloque un instant. Non pas que j’ai peur, quoi que… mais il reste un prédateur. Le loup est têtu, endurant et surtout il bouge dans tout les sens. J’ai toujours du mal à lui mettre la patte dessus quand j’essaye d’attraper Patrick. Mais en même temps, quand je me bas avec Patrick sous cette forme, lui reste en homme. Il trouve que c’est plus commode. Avec sa formation de rangers, c’est peut être normale après tout. Il est fort, très fort et c’est pour quoi je ne pars pas gagnante dans cet affrontement, contrairement à ce que l’instinct grizzly me dit. La grosse bête en moi me dit que tant qu’il ne s’agit pas d’une meute, c’est du tout cuit. Un individu seul c’est facile de lui faire peur pour qu’il fuie. Mais je ne suis pas là pour le faire fuir, ni pour le blesser.

Lui en revanche, au vue de la forme que prend sa métamorphose, je suis à peut près certaine qu’il va vouloir me sauter à la gorge. Non pas que je craigne les crocs du jeune loup. Il va devoir passer une sacré épaisseur de poil avant d’atteindre ma chaire. Ses crocs font enfin leurs apparitions. Il va en avoir besoin.

Enfin ! Le voila l’instinct du loup qui prend la place de l’instinct de l’Homme. L’Homme faible et apeuré face à la bête menaçante, a laissé la place au Loup. Il grogne pour se faire entendre. Il change de position pour dissimuler les parties faibles de son corps. L’Homme tétanisé est remplacé par le Loup pragmatique. C’est le bon moment pour passer à l’étape au dessus. Bon réflexes, que ceux du prédateur. Alors que le proies esquive et se retourne pour fuir à toutes jambes. Le prédateur fait des bonds de côté pour garder sa gueule pleine de crocs bien en face de son adversaire. Mais la transformation n’est encore que partielle et son corps n’arrive pas à suivre. Mais sa ne devrait pas tarder.

Quelque chose ne va pas. Il lute. Quel imbécile ! Un grizzly te menace, le loup veut t’aider et toi, tu le bloque ? Et voila, il a réussit à se bloquer. La peur à pris le pas sur la colère. Il faut croire qu’il a plus peur de lui que de moi. C’est pas rationnel ça. Mais la peur l’est rarement… Il recul. Mais je ne te laisserais pas prendre de la distance pour avoir le temps de réfléchir.

J’avance en changeant ma respiration pour quelle soit qu’une succession de souffles bruyants et saccadés. Je marche en faisant des zigzagues, pour couper toutes retraite de sa part et lui montrer à chaque pas ma forme imposante. Nouveau grondement, j’avale un dernier mètre d’un bond. Il faut que l’adrénaline prenne le pas sur la peur, et si ce n’est pas suffisant, se sera l’endorphine.

Une dernière fois je me dresse sur mes pattes arrières, Immense masse suspendue dans les air, insensible à la pesanteur l’espace d’une demi seconde. Cette fois je me laisse tomber en avant sur lui. Dans me chute l’une de mes pattes se posent sur son torse, juste en dessous de la gorge. Emporter par mon poids je le mets au sol. Mes yeux bien plantés dans les siens. J’avance encore un peut ma gueule de la sienne et hurle. Je tien très bien sur trois pattes mais en me retirant d’un petit bond en arrière, j’enfonce mes griffe, déchirant les vêtements et atteignant la chair. Je lui laboure littéralement le torse, des pecs. Je lève la patte avant le ventre. Il s’agit de ne pas l’éviscérer. Aller réagit ! Attaque moi !
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeDim 21 Sep - 0:04

Il reculait à pas lents et désordonnés. Ses quatre pattes de bipède l'empêchaient de se déplacer correctement dans la position défensive qu'il avait adopté. D'un autre côté, il paniquait à l'idée d'en être au point où son propre corps - auquel il était pourtant habitué depuis sa naissance - lui paraisse inconfortable et peu commode. Que lui arrivait-il, enfin ???

La menace intérieure était bien présente, mais devant lui, l'ours s'énervait. Il entendit ses grondements puissants et le vit approcher à une vitesse terrifiante. La bête ne lui laissait aucune ouverture. Gelé d'effroi, il recula plus vite, le souffle devenant progressivement plus rauque, plus caverneux. La peur, l'imminence du danger... L'instinct de survie forçaient l'humain à modifier ses priorités. La transformation reprenait, bien que lente et laborieuse. Douloureuse, même, comme Asch la bloquait involontairement. Ses poumons étaient en feu. Une douleur vive lui tordit le bras tandis qu'il allait le poser par terre. Un glapissement lupin lui échappa, et il s'effondra, le membre incriminé ayant lâché sous lui. Il se releva tout aussi vite, enragé. La colère sans fond de l'humain mal léché se mêla à celle du loup, bestiale. Alimentée par la douleur et la terreur, elle était presque suffisamment puissante pour anéantir jusqu'à la dernière bribe de pensée construite. L'être humain qui luttait pour rester entier se disloquait au ralenti.

Tout allait très vite. Ça n'avait été qu'une question de dixièmes de seconde. L'offensive de l'ours s’acheva sur un plaquage qui fit voler en éclat la résistance pitoyable de l'humain face à l'instinct. Un hurlement métallique accompagna le cri du grizzli. La gueule grande ouverte était à quelques centimètres de lui. Le son puissant et vibrant le rendait presque sourd. C'était un miracle si son cœur n'avait pas encore lâché. Il perdit la notion de ce qui l'entourait. Il ne voyait plus rien. Il n'entendait plus rien. Il n'y avait plus que les battement torturés de son organe cardiaque. Plus que le danger tout proche. La férocité qui ne demandait qu'à être comblée, et la violence stridente qui caractérisait l'entièreté de sa pensée. De chacun de ses gestes. Il envoya une patte qui était encore une main dépourvue de griffes en direction de l'animal. L'ours fit de même, mais contrairement à Asch, il était bel et bien armé. Le métamorphe sentit la peau de son torse se déchirer, ce qui augmenta encore son degré de panique, si telle chose était possible. Un barrage se brisa face à l'urgence de se défendre. Les grognements, grondements, hurlements aliénés se succédèrent au rythme des coups qu'il donnait pour essayer de se libérer de l'agresseur. Aucun de ses gestes n'avait plus rien d'humain, et s'il l'avait pu, il aurait sans doute déjà tenté de sauter à la gorge de son adversaire pour lui ouvrir la jugulaire. Son visage s'allongeait. Sa cage thoracique changeait de forme. Des griffes remplaçaient ses ongles, alors que les articulations de ses membres se déformaient lentement mais sûrement. Les gestes brusques qu'il avait, tout absorbé à sa lutte pour la liberté et la survie, n'étaient sans doute pas franchement conseillés. Surtout pour une première transformation. Il ne donnait que peu de répit à son corps, endolori par des modifications auquel il n'était pas habitué et qu'il ressentait comme autant de mutilations, de fractures, d'immondes difformités. Il devenait une masse de chairs en fusion. Incapable d'être cohérent, il ne comprenait plus l'origine de la douleur. Ce devait être la faute de cette créature qui lui voulait du mal, assurément. Il devait la mettre hors d'état de nuire en tirant partie de ses points faibles, mais déjà, il devait s'en libérer, ainsi que le lui rappelait la douleur brûlante de son torse blessé.

Le loup glapissait, jappait, grognait et fulminait. Ses griffes en formation tranchaient l'air et les chairs qu'il trouvait. Ses crocs mordaient ce qu'ils pouvaient. Un duvet était en train d'éclore sous sa peau , qu'il recouvrit  totalement. Le duvet continua de pousser, se changeant en une masse drue de poils vraiment... incontestablement... rouges. C'était une singularité surnaturelle qui aurait eu quoi faire doubler la fréquentation d'un zoo, si le loup écarlate avait fait partie des animaux exhibés.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeVen 17 Oct - 17:02

Une brulure me pique le museau avant que je m’éloigne du loup. Je secoue la tête pour atténuer la petite douleur. Rah ! Le museau sa pique vraiment. J’aime pas prendre des coups sur le museau. Ça pique et sa démange à mort. Rah ! Je me frotte le museau dans la terre. En plus les griffes de loups sont peut être pas très longues, mais merde, elles sont super larges. Putain de bordel de merde !

Calme toi le grizlly. Une griffure de loup c’est vraiment rien. C’est pas comme si tu n’en avais jamais pris avant. Voila, on reprend doucement le contrôle, la suite va être coton. Le jeune loup ne pouvait pas savoir que je suis chatouilleuse du museau, et c’est même pas dit qu’il a vraiment voulu porter ce coup.

Je lève à nouveau les yeux pour voir où en est le jeune loup. Il est…rouge. Transformé, mais rouge. Ça c’est indéniable. Voila qui est intéressant. Homme-brave issu d’une famille de sorcier. Tes ancêtres t’ont jouer un bien drôle de tour. Mais tu es indéniablement un loup. Il y a tellement de choses que je vais t’apprendre sur ton Oden jeune homme-brave. La plaisanterie de ta robe mise à par, tes ancêtres t’ont fait un merveilleux cadeau. Mais avant tout ça…

On va faire se défouler le loup de feu. Loup de Feu ? Muhm… Aller c’est adopter !

Fini les grondements, finie les grognements, fini la respiration saccadé. Le loup est en colère, le loup veut m’attaquer. Je gémie plaintivement en baissant la tête. Je baisse la tête plus bas encore que celle du loup en la tournant pour garder le loup à l’œil. Du coup, ma joue je touche presque le sol. Je me rappelle comment faisait Sean pour se soumettre à Patrick. Je m’accroupis jusqu’à avoir les pattes allongées sur le sol dans une position qui se veut canine. Heureusement que j’ai à peut près les même articulations qu’eux. En rampant je m’approche du loup, pas beaucoup non plus. Quand je me sens suffisamment proche pour qu’il n’est qu’un pas à faire pour m’attraper la gorge, je lui présente mon coup et me met sur le dos, ventre exposé.

Je me mets volontairement dans une position de soumission. J’offre la position de dominant au loup. C’est pas trop contre le caractère du grizzly. On ne vie pas en meute, on est pas monogame et nos territoires sont généralement suffisant étendue pour qu’on est pas a se battre pour cela. Du coup on ne sais pas se soumettre. Mais au moins si je lui fais faire se genre de chose, je ne suis pas torturé pas un instinct viscérale.

Je le laisse se défouler sur moi, bien sur je répondrais d’un coup de crocs dans le vide. Mais je me prépare a juguler le grizzly pour que la riposte ne se résume qu’à ça. Aller jeune loup de feu ton premier combat, c’est toi qui le gagne. Je pense pas que ses crocs soient suffisamment longs pour qu’ils puissent m’arracher un trop gros morceau. Mais quelques blessures c’est pas cher payé pour aider un frère.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeSam 18 Oct - 13:24

Il avait fallu un assez long moment pour que la sensation de ses muscles et de ses os en mutation cesse. Sa pensée humaine s'en était allée, remplacée par quelque chose de nouveau. Quelque chose qui n'avait jamais eu l'occasion d'exister, et qui éprouvait une colère incontrôlée, des pulsions insoutenables tant elles avaient été retenues, tandis que la conscience qui était censée les diriger était neuve, brute, désorientée. Donnez à un nouveau né muni de griffes de crocs et de muscles puissants un paquet d'envies meurtrières, et vous verrez ce que ça pouvait donner...

Le loup avait peur parce qu'il ne comprenait pas comment il était arrivé ici. Il ne comprenait même pas qui il était exactement. Bien sûr il ne le pensait pas en ces termes mais éprouvait une émotion violente correspondant à cet égarement. Il reporta sa fureur sur l'ours en face de lui. Il était certain d'une chose : cette bête l'avait attaqué. Elle était grosse, dangereuse, nocive. Il fallait qu'il s'en protège, parce qu'elle l'effrayait et le mettait dans une situation périlleuse. Penché sur ses pattes fléchies, il effectuait des pas prudents suivant un cercle invisible formé autour de l'ennemi. Ses yeux fixaient la gorge de l'animal. Ses oreilles baissées en arrière exprimaient son inquiétude. Le grognement sourd et continu qui échappait à sa gorge, la menace imminente qui pesait sur l'autre animal. A ceci près que seul, le loup n'arriverait pas à grand chose contre lui.

Il l'avait oublié. Le sentiment diffus qui l'animait lui donnait l'impression de grandir et de grossir jusqu'à l'invincibilité. Il n'y avait rien de plus important que cette envie de mordre, d'arracher, de faire saigner. De faire regretter les blessures qu'il était certain d'avoir reçu plus tôt. Ses yeux jaunes, perçants comme deux canifs aiguisés, ne laissaient place à aucun doute : il allait attaquer. Rien ne l'en dissuaderait. Il y avait une tornade de violence en lui qu n'attendait qu'un signal pour se déchaîner, et elle se dirigeait vers l'ours avec la force tranquille caractéristique de ce phénomène.

A cela près qu'Asch était loin d'être tranquille.

La perplexité le gagna lorsqu'il vit l'animal en face se coucher à terre pour se soumettre à lui. Un sentiment victorieux menaça de l'emplir. Il avait toujours aimé diriger. Cette situation aurait pu le satisfaire. Il aurait pu accepter la retraite de son vis-à-vis, et en faire son dominé. Il souffla dans un grognement qui ressemblait à un éternuement. Ses oreilles se redressèrent lentement : la peur le quittait, contrairement à la rage qui ne demandait encore qu'à exploser. Il s'approcha à pas lents et méfiants sans émettre le moindre bruit. Il renifla le vaincu afin de mieux comprendre ce qu'il était, mais cet animal ne faisait pas partie de la même espèce que lui. Le loup rouge n'était pas encore suffisamment expérimenté pour reconnaître des senteurs exotiques telles que celles qui émanaient du corps et du pelage d'un grizzli. Cette ignorance était une menace. L'élément déclencheur qui permettrait à sa colère de sortir toute griffe devant. Il se gonfla, se fit aussi menaçant que possible. Il s'était placé au dessus de l'ours dans une position dominante, agressive. Il montra les crocs. Le grondement qui avait disparu naquit à nouveau dans sa gorge et enfla jusqu'à devenir aussi bruyant que le son d'un moteur, puis il recula d'un pas, et jappa.

Un millième de secondes plus tard, il avait sauté à la gorge de l'animal adverse et semblait être déterminé à lui ouvrir la jugulaire pour l'achever. Il mordrait de toute la force de ses mâchoires, à plusieurs reprises et avec acharnement s'il le fallait. Buté, colérique, excessif, violent. Le loup avait pris les pires traits de caractère de son alter ego humain (ou du moins dans cet instant où il avait perdu le contrôle, c'était ces traits de caractéristiques qui apparaissaient le plus). A moins qu'on ne l'arrête, il irait jusqu'au bout. Il ferait tout pour atteindre son objectif morbide.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 6 Nov - 18:05

La métamorphose est totale. Un peut trop peut être. Qu’elle soit physique ou mental. Le garçon à laissé la place au loup qui est sacrément en pétard. Patrick le dit souvent que je suis une bourrine. Il a raison, j’y suis allée fort, peut être un peut trop. Au moins le blocage est dépassé, j’airais même jusqu’à dire qu’il a volé en éclat. Il tourne autour de moi, savoure la domination que je lui offre. Mais son attitude change bien vite. La rage refait surface et semble vouloir éliminer la menace que je représente.

Il vit sa première fois. D’habitude la première fois, on est encore un louveteau, un ourson… Mais là, j’ai à faire à un loup adulte et ma position de soumission n’a pas l’air de le calmer. Pourtant sa marche avec Patrick. Faut croire que j’ai jamais vraiment mis Patrick en colère.

Je le laisse me mordre une première fois, puis une deuxième.

Bon sang, il fait pas semblant ! Je fais un effort surhumain pour empêcher le grizzly de balancer un coup de griffe dans ma tête du loup de feu, qui vient de chopper à la gorge. Je pourrais le balancer d’un revers. L’envoyer contre un arbre pour lui faire perdre connaissance et l’achever sans la moindre difficulté. Mais c’est pas le but. Encore que, l’idée de l’arbre n’est pas mauvaise. Il insiste le bougre ! Il cherche la chaire de mon cou dans la masse de poil. Mon sang commence à ruisseler dans mon pelage. Ça commence sérieusement à devenir dangereux pour moi. Viens faire un câlin au gros nounours. Je me lance dans une étreinte de force, tout en le poussant vers le bas de mon corps. Je peux pas repousser sa tête sans prendre le risque de lui planter mes griffes dans les yeux ou lui arracher une partie de la truffe.

Il se débat comme une furie mais je ne lâcherais pas ma prise malgré les griffes et les coups de dents. J’étire mon coup au maximum (et vous pouvez me croire un ours peut tendre le coup très loin) pour qu’il soit hors de porté des mâchoires féroces, et serre un peut plus. Si je pouvais l’asphyxier pour qu’il arrête de gigoter. Je pourrais prendre forme humaine et me mettre hors de porter avant qu’il ne reprenne connaissance. C’est comme ça que ça c’est fait pour moi. Quand j’ai perdu tomber dans les vapes j’ai repris a forme humaine.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeVen 7 Nov - 15:17

Il vivait un moment jouissif. La chair et les poils pliaient sous l'attaque de ses mâchoires puissantes. Il avait le goût du sang du vaincu sur la langue. L'odeur ferreuse caractéristique du liquide organique l'enivrait elle aussi. Plus il en avait, plus il en voulait : il souhaitait que cette artère éclate et que le sang se déverse. Que la vie quitte sa proie, qu'il déchiquetterait ensuite pour prendre les meilleurs morceaux. C'était une grosse proie. Une énorme proie. Il n'aurait pas dû voir un ours comme une proie à vrai dire : trop gros, trop puissant pour un loup seul. Mais la créature avait mystérieusement décidé de se montrer faible, et le loup était rendu fou par la confusion, ainsi que par cette rage inexplicable dont il se rappelait à peine qu'elle avait été générée par sa peur, ainsi que par la frustration de n'avoir pas pu "sortir" plus tôt. Dans son actuel état, il aurait été capable de s'attaquer à une gouttière ou à une canalisation, de s'ouvrir la gueule dessus et de croire bêtement qu'il était en train de vaincre son ennemi.

Il pensait avoir gagné, ce pourquoi il ne s'attendait certainement pas à ce que la situation puisse encore se retourner contre lui. Et pourtant.

Il sentit un poids massif écraser son corps. On le forçait à s'éloigner de la zone qu'il visait. Il banda ses muscles pour résister autant qu'il le pouvait (et sa puissance n'était pas des moindres, comme l'épaisseur de ses muscles sous forme animale était proportionnelle à celle qu'il avait sous forme humaine). Un grognement de rage et de frustration gargouilla dans sa gorge. Il renforça sa prise sur la chair du cou de l'autre animal en songeant que s'il plantait suffisamment ses crocs, son adversaire devrait abandonner l'idée de le repousser à moins de vouloir sciemment s'arracher la gorge. Cela fonctionna un temps. Il serrait les mâchoires avec force , ne lâchait sa prise sous aucun prétexte, dardait un regard meurtrier dans ce qu'il pouvait voir de la tête de la créature, sous cet angle. Aucune douleur, aucune perturbation (ou presque), rien n'aurait pu le détourner de son objectif. Il voulut lancer son poing dans la tête de l'animal pour lui faire perdre conscience et pour pouvoir l'achever tranquillement.

Sauf qu'il n'avait plus de poings. Ce qui les remplaçait ne répondait pas à ses sollicitations comme les bras auxquels il se rappelait avoir été étrangement habitué. Quand ? Où ? Un voile de confusion obscurcit l'expression lupine. Il cessa de mordre aussi fort qu'il aurait dû. Ce fut tout ce qu'il fallait pour que l'ours se dégage de sa prise mortelle. Il oublia aussi vite qu'elle était venue cette idée stupide d'avoir des bras et des poings, mais c'était trop tard : ses crocs se refermèrent sur le vide et il glissa en direction du bas du corps de l'animal, qui le comprima si fort qu'il eut l' impression de sentir sa cage thoracique se fendre. Il respirait difficilement, des mouches commençaient à voleter ainsi qu'à détériorer sa vision, mais il n'avait pas dit son dernier mot. Aussi bloqué qu'il était, il gardait la liberté de bouger la mâchoire comme il l'entendait, ainsi que de mordre et griffer sévèrement tout ce qui était à portée. De la chair, encore. Ce n'était plus le cou, mais ça ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas faire suffisamment de mal à la créature pour la forcer à le lâcher voire pour la blesser gravement. Il eut d'ailleurs l'idée de se servir de ses pattes arrières pour lui griffer le ventre à force de coups frénétiques et violents. Il ne pouvait peut-être plus l'égorger, mais il pouvait encore l'éventrer. Il aurait sans doute le temps de le faire avant que le manque d'air ne lui fasse perdre conscience.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeLun 17 Nov - 22:28

A peine ma gorge commence à cicatriser, que c’est mon poitrail et mon ventre qui commencent à céder. La mâchoire du loup-de-feu claque dans le vide, mais ses pattes avant me lacèrent le torse et celles de derrière s’attaque à mon ventre. Des touffes de poils entières volent. Heureusement la fourrure est bien épaisse. Malgré tout et très vite, je sens les épaisses griffes sur mon ventre. Je serre plus fort. D’un pour l’entraver dans ses mouvements. De deux, pour luter contre le grizzly qui à une envie unique : lui arracher la tête.

Je gronde. Encore et encore. Ça m’oblige à lever la tête et donc à me mettre dans l’incapacité de le mordre. Nouvelle idée ! Je roule sur le côté dans un mouvement de balancier, et fini sur le ventre. Sur le loup, sur le ventre. L’asphyxie n’en sera que plus rapide et l’entrave plus efficace.

Sous mon poids, je sens les mouvements se font plus lents. Les glapissements et les grognements plus faibles. Et doucement, plus rien. Je me dégage prudemment. Je ne m’attends pas à une feinte de sa part dès sa première fois ; mais on ne sait jamais. Rien, le loup de feu est dans les vappes. Peut être avec quelques os cassés, mais rien de bien grave qui ne se soignera pas d’eux même. De mon côté, je fais quelque pas pour sentir l’ampleur des dégâts. De large plaies au ventre, relativement profondes, et de moins larges au poitrail. Que de la chaire déchirée, ça ne va pas être beau à voir une fois humaine. Patrick va encore m’engueuler, mais au moins j’ai pas les trippes à l’air. Je regarde le loup de feu, qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de lui ?

Je sais qu’il y a des cordes, voir même des chaines dans la cabane. Je pourrais aussi me mettre en hauteur dans un arbre. Mais il pourrait fuir en foret et j’aurais bien l’air conne. D’un autre côté, l’attacher ne va pas l’aider à se détendre. Idèe !...je devrais me méfier autant d’idèes dans la même heure, c’est effrayant. Rapidement je reprends forme humaine. Mes organe et ma chaire se remettent en placent douloureusement, surtout avec les plaies. La fourrure se résorbe sauf une vingtaine de lignes sur mon torse et mon ventre, qui se croisent chaotiquement. La fourrure encadre chaque profonde plaie, qui commence tout doucement à se refermer. Du sang s’écoule des plus profondes.

J’attrape le loup par les pattes avants et le traine vers la cabane. Je pourrais le porter sans grande difficulté, mais il est trop volumineux pour ma petite taille. Faire attention, pas d’à-coups, éviter les pierres aussi. Vite le code du cadenas, 1989, ma date de naissance. Un coup d’épaule et la porte s’ouvre sur mon passé. Outre les années de poussières accumulées sur le sol, je découvre que mon père a préparer son départ pour Rome. Sur le bureau, le petit canapé plein d’humidité et la table basse, il y a des bâches de protection. Jamais je ne me serais douté de ça. Doucement je lâche le loup de feu avant d’enlever la bâche du canapé et de le hisser délicatement dessus.

Voila, j’ai plus qu’à attendre. Retour de hors en me tenant le ventre. L’adrénaline commence à retomber et la douleur m’envahit petit à petit. J’attrape les fringues et la bouteille d’alcool, on va en avoir besoin touts les deux, avant de revenir sur mes pas. Ne pas oublier le cadenas sur la porte pour nous enfermer touts les deux. Ses habits sur la table, j’enfile ma culotte, je pense que c’est un minimum. Où donc mon père a-t-il rangé la pharmacie ? Vieille boîte en éteint qui se révèle sur le bureau quand je tire sur la bâche. Moi perchée sur le meuble de bois massif, je bois l’alcool à grande gorgées. Puis je trifouille dans la boîte et trouve un autre type d’alcool et des compresses. C’est partie pour une séance de gémissement. Est-ce qu’en léchant se ne seraient pas moins douloureux ? La question ne pose même pas du moment que je ne peux pas lécher l’ensemble des plaies et que j’ai pas franchement envie d’avoir de le terre et des graviers sur la langue.

J’aurais peut être due le couvrir de la bâche. Trop tard ! C’est incroyable, il est vraiment rouge partout…Une conséquence de sa moitié sorcier ?
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeLun 8 Déc - 18:50

Le loup pensait avoir repris l'avantage, mais il avait sous-estimé son adversaire. Il s'en rendit compte au moment où il se sentit violemment basculer sur le côté. Il se retrouva tout aussi vite plaqué au sol. Le choc ainsi que le poids de l'ourse sur ses côtes vida l'air de ses poumons, ce qui était une très mauvaise nouvelle étant donné que son adversaire ne lui laissa pas le temps de reprendre son souffle avant de plaquer poils et chairs contre son museau tant et si bien qu'il était incapable d'atteindre la moindre bouffée d'air pur et suffisamment oxygéné. Le cou douloureux, la tête plaquée sur le côté, il n'était même plus en mesure de mordre l'autre prédateur pour le forcer à lâcher prise. Il claqua des mâchoires pour essayer, remua comme un beau diable, griffa aussi longtemps qu'il en était capable. Jamais il ne s'avoua vaincu. Le combat ne cessa que lorsque à court d'air, asphyxié, il perdit connaissance.

Et là, le calme de l'inconscience. Loin d'être réveillé ni réveillable, il se laissa traîner comme un poids mort jusqu'à la cabane. Seule sa respiration redevenue régulière laissait comprendre qu'il était encore vivant, et qu'Alice n'avait pas été involontairement trop loin dans sa tentative de le calmer.

Il fallut étonnamment plusieurs minutes pour que l'inconscience déclenche un quelconque réflexe de transformation inversée. Plusieurs longues minutes encore pour que le loup se change en masse de chair informe puis retrouve un aspect complètement humain, à l'exception des peaux tuméfiées qui entouraient ce qui restait de ses blessures. Et il fallut plus de temps encore avant qu'il émerge de la nuit sans rêve dans laquelle Alice l'avait plongé. Il prit d'abord conscience de sa respiration, puis de son corps. Puis du truc chaud et confortable sur lequel il était vraisemblablement posé dans une position plus bestiale qu'autre chose, et accessoirement pas très pudique. Il grogna et hésita longuement avant d'esquisser le moindre mouvement. Il avait mal partout, et sa tête tambourinait si bien qu'il aurait facilement pu croire qu'on était en train de jouer un spectacle de danses africaines sur son crâne. Asch leva une main pour la poser contre l'une de ses tempes, puis comprit que ça avait peut-être été une erreur. Du moins, c'était ce que la douleur qui lui barrait le torse avait voulu lui faire comprendre. Ça, et la façon dont la peau s'était craquelée, et dont le sang s'était mis à couler.

"... Bordel... Je me suis déjà réveillé en meilleur état après avoir fini la soirée à dégueuler dans le caniveau..."

... Encore un truc qu'on évitait théoriquement de dire en entretien, mais on avait depuis longtemps dépassé le cadre du simple rendez-vous professionnel... Encore, qu'il se fasse démonter par ses interrogateurs aurait presque pu sembler banal si c'était resté au sens figuré. Qu'il démonte lui-même l'interrogateur ne faisait par contre pas exactement partie de la tradition établie... Même si techniquement, sur un coup de tête, il en aurait été fort capable.

Il avait réussi à s'asseoir sans trop tirer sur ses blessures, et il observait la métamorphe ourse, installée un peu plus loin, d'un œil encore tanguant mais surtout égaré, interrogatif. Il avait déduit de ses plaies et de celles d'Alice qu'il avait dû y avoir un affrontement. Le détail, par contre ? L'analogie qu'il venait de faire entre sa transformation et une énorme cuite n'était pas entièrement gratuite. Il se souvenait vaguement d'avoir été attaqué par l'ourse, qui tentait de le faire réagir. Ensuite il se souvenait de s'être fait submerger par quelque chose venu... de l'intérieur de lui-même. Puis ce n'était plus que des sensations floues, quelques images peu claires, des flashs, des pensées fugaces. Il ne se souvenait pas - ou très peu - de ce qui était arrivé.

"... Qu'est-ce qu'il s'est passé.. ?"

Un peu tard (mais il était à l'ouest, il fallait l'excuser) il se rendit compte qu'ils étaient  vraisemblablement à l'intérieur de la cabane qu'il avait vu de l'extérieur, peu de temps (?) auparavant.

"Comment est-ce qu'on est arrivé ici ?"

Il avait froncé les sourcils en s'exprimant, intrigué par quelque chose qui n'avait rien à voir avec ce dont il parlait. Les poils rouges autour de ses plaies avaient de quoi le surprendre, puisqu'il n'avait jamais été blessé sous forme animale auparavant (ça aurait eu peu de chances d'arriver étant donné qu'il s'agissait de sa première transformation complète). Il glissa le doigt le long d'une éraflure entre index et majeur de la main droite, dont sortait une fine bande pileuse.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeMer 7 Jan - 21:59

Je vais encore rentrer avec des blessures. Mon loup ne va pas être contant. Des fois je me demande si ce n’est pas de la jalousie. Non pas qu’il envie ma fonction, mais lui en tant que figure politique, il ne peut plus se battre avec n’importe qui s’il ne veut pas que son image en prenne un coup. Mais là, ce sera pire, car concrètement ça ne fait pas parti de mes fonctions…peut être qu’en tournant habilement la chose :  « Tu sais, je fais attention à ce que nos frères ne se mettent pas dangers ou ne représentent pas de menace pour les normes ? Si personne n’aide ce garçon à être en accord avec son loup, tu imagines les accidents qu’il pourrait provoquer ? »… Mouais, ça passera pas, je suis pas une grande gueule. Au finale se sera comme ça et pas autrement.

« Aoutch ! » Celle-là mériterait des points résorbables pour l’aider un peu. Mais je ne suis pas vétérinaire. Oui par ce que je préfère aller voir un vétérinaire qu’un médecin. Etonnant non ? Pas tant que ça quand on sait qui est ma véto. Je pose mon matériel et sans aucune délicatesse, je rapproche les bords de la plaie pour qu’elle cicatrise plus facilement.

Mince ! Il m’a fait sursauter le con. J’avais même pas vue qu’il était redevenu humain. Je lève la tête sur lui. Lui aussi doit morfler le pauvre. Pour une première on a fait fort. Bon, au moins il ne panique pas comme moi la première fois à la vue de sa fourrure autour des plaies. Je saute sur mes deux pieds, en essayant de ne pas grimacer, et m’approche doucement de lui. C’est dur d’avoir la classe.

« Tu as fais ta première métamorphose complète et j’ai fais la connaissance du loup-de-feu qui veille sur toi…un peu enrager je dois dire. Mais très puissant. » Bras tendue vers lui avec la bouteille dans la main en signe de paix. Vue sa réflexion, il doit être du genre à soigner le mal par le mal.

« Je t’ai porté jusqu’à l’intérieur, puis installé sur le canapé et fermée la porte à clef.  Tu me fais une petite place s’il te plait. » Je m’assoie sans ménagement. Observer Loup-de-Feu prendre conscience de son corps est fascinant. Ça a quelque chose de nostalgique aussi. Est-ce que j’aurais envie d’avoir des enfants ? N’importe quoi !

« Là tu as la preuve que le loup te protège. Quand tu es blessé sous forme animale et que tu reprends forme humaine, l’animal reste jusqu’à se que les plaies soient refermées. » Foutue printemps ! Je me sens amorphe. Soit c’est la saison, soit c’est l’alcool…Peut probable…quoi que. J’ai pas mal bue ce soir.

Me voila dans le havre de mon père, un jour après que son esprit est venue me visiter pour m’apprendre sa mort. Vingt ans que je n’étais pas venue ici. Non pas que je ne voulais pas y mettre les pieds. Mais c’était son territoire. Mon instinct animal me disait que je n’avais pas le droit de venir ici sans son accord. Maintenant le territoire est sans propriétaire. Maintenant, il est a moi et je me rend compte qu’il avait prévue ça. Il avait prévue qu’il ne reviendrait pas ici avant sa mort. Il a tout rangé, nettoyé, protégé pour que les futur maitre des lieux n’est plus qu’à poser les pieds sur le canapé. Tan de souvenirs… D’un coup d’un seul, je me sens vidé de mon énergie. Ça peut être un signe que les esprits de mes ancêtres sont présents. Ou alors je suis fatiguée. Le printemps a été particulièrement rude cette année. Après un soupir je pose ma tête sur l’épaule du loup à côté de moi.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeSam 24 Jan - 19:30

L'explication offerte par Alice ne le surprit pas vraiment. Il ne se souvenait pas de grand chose, certes, mais du peu qui lui revenait, les sensations, les pensées primitives, les images... Rien n'était comme ça aurait dû l'être. Il n'avait plus été lui-même, ou pas exactement. Ce devait expliquer pourquoi ses souvenirs étaient aussi clairs qu'après une cuite magistrale saupoudrée de mélanges déconseillés. Enfin... Oui et non. Le loup et lui étaient censés n'être qu'une seule et même personne, n'est-ce pas..? La façon dont la femme ourse l'avait formulé le laissait perplexe, pour ne pas dire écœuré, voire effrayé... Que voulait-elle dire exactement lorsqu'elle disait avoir fait la connaissance du loup qui "veillait" sur lui ? Son corps n'abritait tout de même pas deux consciences .. ? Les métamorphes n'étaient pas atteints d'un quelconque trouble de l'ordre de la double personnalité... si ? Il n'avait jamais rien entendu de tel. Bien sûr il ne se souvenait de rien ou presque, et visiblement, il était devenu violent... Mais était-ce vraiment étonnant ? Il avait pété un câble. Même sous forme humaine, ce genre de choses lui arrivait. Il était dangereux et il le savait : trop impulsif et prompt à la colère, trop bagarreur, il s'était attiré une quantité de problèmes que les personnes "normales" auraient bien du mal à concevoir. Mû par des pulsions sauvages, par une fureur impliquée par le trop de temps passé enfermé à l'intérieur de lui-même sans rien connaître de sa nature scellée... Ouais. C'était bien son  genre, de perdre le contrôle de lui-même de cette façon. Même si l'amnésie, il fallait avouer que c'était nouveau. Mieux valait ne pas trop y penser. Ça l'inquiétait. Il y avait trop de choses qu'il expérimentait, qu'il n'avait jamais vécu, et qui le terrorisaient.

Il essayait de se convaincre du fait que cette perte de pédales était essentiellement due à l'instinct défensif qu'il avait dû invoquer face à l'offensive de l'ourse. Il essayait de se convaincre du fait que la prochaine fois, ce serait différent. Qu'il ne risquerait pas ou plus de faire des choses qu'il regretterait par la suite. Que pendant la saison des amours, il ne risquerait pas non plus de... .. .de...

La comparaison fugace mais malvenue avec ce géniteur qu'il détestait sans connaître lui fila une nausée telle qu'il eut l'impression d'être en train de devenir vert. Troublé, il n'hésita pas une seule seconde lorsque Alice lui tendit la bouteille : il la prit, et ne versa absolument rien sur ses plaies : une grand rasade atterrit directement dans son gosier, et vint effacer voire désinfecter les restes de cette envie de vomir, et des pensées qui l'avaient impliquée. Ensuite, la bouteille resta bêtement dans sa main. Il n'en fit plus rien de spécial. Il la posa à côté de lui. Il était étrangement silencieux, et faisait son possible pour se concentrer sur les explications de son interlocutrice. Ça n'était pas chose évidente.

"Euh ouais, désolé...."

Il était tellement troublé qu'il n'avait même pas remarqué qu'il prenait toute la place. Il se décala vivement. Son regard hanté évitait inconsciemment celui de la métamorphe. Il fixa la plaie entre ses doigts. Alice lui faisait une sorte de cours magistral... Il n'était pas certain de croire en ce folklore qu'elle lui transmettait (ou bien pas certain de vouloir y croire). Le loup le protégeait..? N'était-ce pas juste que les chairs blessées se trouvaient dans l'incapacité d'effectuer la transformation inverse ? Inutile de la contrarier... Il garda cette pensée pour lui.

Il sursauta lorsqu'il sentit la tête de sa (peut-être) future patronne toucher son épaule. De la part d'un gros gabarit comme lui, ce genre de réaction pouvait surprendre, mais le fait était qu'il était... quelque peu handicapé socialement. La seule personne avec laquelle il avait jamais eu ce genre de contact était sa frangine. Pas une inconnue dont il venait de faire la connaissance. Autre grosse différence : ils étaient à poil, et c'était relativement gênant. Là encore on aurait pu croire, à le regarder, qu'il n'était pas exactement du genre prude ni timide, et pourtant, c'était tout le contraire. On ne citerait pas le vide vertigineux de son passif amoureux ou même sexuel... Ouais. Tout ça pour dire qu'il se sentit subitement très mal à l'aise, car il ne sut plus comment il devait réagir. Son corps se tendit. Par réflexe, il voulut mettre une main sur l'épaule d'Alice, mais il la retira aussi vite qu'il l'avait mise, comme si ce toucher l'avait brûlé. Nan mais qu'est-ce qu'il foutait.. ? C'était pas exactement le genre de geste qu'on avait vis-à-vis d'un potentiel employeur ! (.. à croire qu'il se souciait encore de ça, ou bien essayait de se convaincre qu'il s'en souciait pour éviter d'avoir à réfléchir aux véritables origines de son mal-être). Ses oreilles prirent une teinte pivoine, ses deux mains revinrent à leur position initiale, puis il croisa les doigts, car à force de ne rien faire de ses bras, il se sentait avoir l'air stupide.

Stupide, peut-être... Mais extrêmement embarrassé, c'était une certitude. Ses sourcils froncés bizarrement trahissaient son hésitation, et si ça n'était pas de la panique qu'on lisait dans son regard, alors il ne s'appelait plus Asch. Son cerveau se mit à fonctionner très rapidement. Il fallait qu'il trouve un truc à dire pour détourner l'attention de son comportement ridicule... et ce, avant qu'Alice ait le temps de se foutre de sa gueule. Parce qu'il savait qu'elle aurait eu de quoi.

"... C'est, euh..."

Il avait failli lui poser une question concernant la culture métamorphe et la nudité, parce que cette situation était vraiment trop bizarre à son goût, mais il voulait éviter de parler de choses qui fâchaient.

"... Ça risque d'être pareil la prochaine fois ou bien ...? Vu tes blessures, si t'avais juste été humaine, tu te serais retrouvée à l'hosto, au minimum..."

Toujours, et encore le même souci... La peur d'être un danger public, qu'il vaudrait mieux enfermer. Que se passerait-il si sa prochaine transformation n'avait pas lieu au milieu de nulle part, en compagnie d'une métamorphe expérimentée, mais plutôt au beau milieu d'une rue bondée ?
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeMar 3 Fév - 20:25

Deux minutes. Je repose juste les yeux deux minutes et après je les ouvre promis. Je ferme les yeux. Ce canapé, j’en ai fait des nuits sur ce canapé après des journées intensives à apprendre la culture de mes ancêtres. Je suis à peut prêt certaine que mon père et ma mère aussi, juste touts les deux… Mauvais sujet.  Y a vraiment qu’au printemps que je peux me surprendre à penser aux possibles relations sexuelles de mes parents. Non mais c’est vrais, quand je voie comment Patrick et moi c’est intense je me dis que ma mère devait être une sacrée dure à cuire… Rha ! Mauvais sujet. Penser à autre chose. Papa si tu es là, s’il te plait arrête de m’envoyer ces images… Merci. La saison qui a été vraiment très éprouvante pour moi, Patrick qui s’est encore défiler quand j’ai besoin de lui au pub, la balle en argent dans le bras hier, l’esprit de mo père et une cuite de trop. Elle est dure la soirée. Je buvais pas tant que ça avant de connaitre les féres-loups-d’Irlande. Maintenant, l’un d’eux est mort, mes parents sont morts et je bois touts les soirs. Ça part comme une histoire qui va finir très mal.

Houlà ! Un frisson vient de parcourir tout mon corps. Je ne m’attendais pas à un contact sur l’épaule. Patrick ne pose pas sa main sur mon épaule. Du coup sa fait tout drôle, même si ça n’a duré qu’une seconde. Mais…pas désagréable en tout cas. Je frotte ma tête contre le coup du loup-de-feu pour mieux me caler. On est bien là. Le silence est reposant. C’est bien qu’il garde le silence. La situation est excellente pour une médiation. Rien de tel qu’être collé à un corps fort pour se sentir stable et encré dans le décor. Nue aussi…c’est bien d’être nue pour méditer. Mais ça je pense que c’est juste propre à mon caractère. Où est la différence entre moi nue et moi à poil de grizzly ? Moi j’en voie pas. Oh, bien sûr je suis quasiment la seule dans ce cas.  Mais à mon âge, je trouve ridicule d’avoir de la pudeur. Autant mettre un habit quand je suis sous forme animal. Si je trouve une robe assez grande pour le grizzly bien sûr.  Et bien c’est bien d’être collé l’un à ‘autre, on a beau être proche de l’été, le soir il faut un peut frais dans le Bayou. Il sent bon. Il sent le loup après un effort. J’aime cette odeur. En même temps si je n’aimais pas l’odeur du loup je me serais jamais marier avec. Mais il y a trop de loups à la Nouvelle Orléans. Trop de loup pour mes nerfs. C’est décidé, l’année prochaine je m’enferme ici tout le printemps. Je fermerais le pub s’il faut…Il sent bon…

Hum… quoi ? J’ouvre les yeux. J’avais près que oublié où on était. Encore cette inquiétude ? Mais calme-toi. Je sais pas moi, pète un coup sa ira mieux après. Fume un joint, bois une bouteille tire un coup. Mais détend toi à la fin. Mollement je tends mon bras vers la bouteille mais elle est trop loin. Je m’étire au maximum pour ne pas quitter ma position. Et merde ! J’ai glissé et voila que on visage se retrouve collé à… sa cuisse. On va dire que c’est sa cuisse. Oui c’est bien la cuisse. Je me redresse un peut, choppe la bouteille et bois un peut avant de la poser à nouveau et de me remettre sur l’épaule tiède.

« Si j’avais été juste humaine, tu ne m’aurais pas attaqué comme tu l’as fait. Je te rappelle que c’est moi qui t’ai agressé et j’étais un grizzly à ce moment là. »  Moi, impassible ? Pas vraiment, mais il y a plus important là maintenant que la…cuisse du loup-de-feu. Quoi que…On se calme…Si seulement j’avais envie de me calmer…

« Tu as juste répondue dans l’urgence à une agression imminente .Il ne faut pas t’en faire. Tu sens la transformation arriver je me trompe ? » Je n’ai encore jamais entendue parler d’homme-braves qui se transforme sans s’en rendre compte. Donc en toutes logique, si il sent qu’il perd les pédales, il lui suffit de s’enfermer à clef quelque part. A ton jamais vue un loup pousser le verrou des chiottes ? Je pose une main réconfortante sur son torse…ou plutôt son pec.

« Il ne faut pas que tu t’inquiètes. Si tu as besoin de quoi que se soit, je serais toujours là pour t’aider. Que se soit pour répondre à tes questions (il n’y a jamais de questions conne), ou pour t’aider. » Mon côté assistante sociale qui remontre à la surface. Mais c’est vrai. Je suis incapable de ne pas venir en aide à un frère ou une sœur. Même à prendre une balle en argent…
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeVen 6 Fév - 20:32

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Alice ne donnait pas l'impression de s'être formalisée du réflexe un peu trop familier qu'Asch avait eu. Au contraire, elle prenait ses aises en s'appuyant contre lui. Alors qu'il étaient à poil. Non, ça n'était ABSOLUMENT PAS bizarre. Il posa une question à moitié parce qu'il voulait en connaître la réponse, à moitié parce qu'il  se sentait obligé de rompre ce silence qui pour lui commençait à devenir gênant. Alice ne donna pas l'impression d'être pressée de lui donner satisfaction puisqu'elle étendit le bras pour prendre la bouteille, laquelle avait été posée trop loin pour elle. Il voulut l'aider mais n'eut pas le temps d'aller jusqu'au bout de son geste : les yeux subitement grands ouverts, il ne put que constater la façon dont elle était en train de se casser la gueule et de diriger son nez vers... Oh.

Par chance, elle avait raté sa cible involontaire. Mais il se retrouvait tout de même avec le visage de la femme-ourse collé contre sa cuisse, à quelques centimètres d'une zone tout particulièrement intime et qu'il n'avait pas exactement l'habitude d'avoir à l'air libre quand il y avait du monde avec lui... NON. Ça n'était absolument PAS gênant ! Les lèvres pincées, sans émettre un son, il fit en sorte de l'aider à se redresser et il lui fila la bouteille, histoire qu'elle ne perde plus l'équilibre. Oui, elle aurait pu se démerder toute seule, mais plus vite la situation aurait été remise sur les rails, mieux ce serait, hein... Bon sang. A en croire la température bouillante de ses oreilles qui avait gagné ses joues, ce devait être son visage entier qui s'était empourpré, maintenant. Comment arrivait-elle à garder son sang-froid ? Elle n'avait pas perdu le nord et était en train de lui parler, il n'arrivait pas vraiment à l'écouter. Il dut repasser deux ou trois fois la phrase qu'elle venait de pondre dans sa tête avant d'être capable d'en extraire le sens. Il s'éclaircit la gorge, les yeux résolument tournés vers l'extérieur. La fenêtre. Oui tiens la fenêtre c'était bien, ça... Coup de bol qu'il fasse nuit, peut-être que son teint rougi ne s'était pas trop fait remarquer. Avec un peu de chance. Ha... haha.

"... Plus... ou moins. J'ai du mal à faire la différence entre un avertissement simple et la transformation en elle-même. Je veux dire... Quand je me fous en rogne parfois ça me fait le même effet."

C'était le problème avec sa personnalité impulsive et ses (énormes) soucis de gestion de colère : il n'était tout le temps pas capable de discerner les subtilités de ce qu'il ressentait. Il serait foutu de ne pas se rendre compte à temps de ce qui lui arrivait. Et pour les mêmes raisons, il n'était pas certain d'être beaucoup plus calme lorsque ce genre de situations se présenterait à nouveau. Il n'avait pas besoin d'être face à un grizzli. Et il n'avait pas forcément besoin d'être en situation d'agression physique imminente. Parfois, il se mettait dans des états absolument pas possibles pour beaucoup moins que ça.

... Ah. Voilà qu'elle créait un nouveau contact physique. C'était déjà beaucoup moins gênant, même si ça restait bizarre. Sinon, ils ne pouvaient pas se rhabiller..? Il avait envie de le lui proposer, mais il se sentait un peu idiot. Il avait l'air d'être le seul à qui cette perspective importait à ce point. Et il n'avait pas envie de passer pour une petite nature. Bon... Il finirait bien par s'y habituer, tant qu'elle ne plongeait plus la tête sans prévenir au dessous de sa ceinture.

Indépendamment de tout ça, il se sentait plutôt reconnaissant à son égard. Elle put sans doute le lire dans ses yeux avant qu'il ne cille, affecté. Il n'avait pas l'habitude qu'une main lui soit tendue. La seule personne qui l'avait jamais vraiment aidé de façon totalement désintéressée avait été sa frangine, Karin. Alice lui rappelait sa frangine à cet instant précis. C'était agréable d'avoir quelqu'un sur qui compter même dans cette ville où il ne connaissait personne... C'était plus que ce qu'il avait osé espérer. Il baissa la tête, pensif.

".. C'est... euh... j... Merci."

Pas évident d'exprimer ce genre de sentiments, d'autant qu'il n'avait pas envie de s'épancher, et encore moins de s'attirer la pitié de l'autre métamorphe. Par contre, il se sentait plus confiant. Lui qui n'était pas du genre bavard (bien qu'il ait beaucoup parlé cette nuit afin d'expliquer sa situation à Alice) en arrivait à avoir envie de confier ses peurs intimes. Enfin. Certaines peurs intimes. Il y en avait d'autres pour lesquelles c'était encore très loin d'être gagné.

"... Je t'ai dit que j'avais déjà des soucis avant que tout ça n'arrive. Je me suis attiré pas mal de problèmes parce que je pétais des câbles au mauvais moment. Je savais, rationnellement, qu'il aurait pas fallu... Mais ça arrivait quand même. Ça a toujours été comme ça. Maintenant c'est encore pire, ça pourrait être encore bien pire... C'est pour ça que ça m'inquiète autant. C'est pas comme si j'avais aucune raison de flipper, ou aucune chance que ça tourne vraiment mal..."

Tout bien réfléchi il n'était pas sûr d'avoir eu une bonne idée en apportant cette précision. Que pourrait-elle lui dire ou lui apprendre de plus ? Bon... Si elle songeait toujours à l'embaucher, cela dit, mieux valait qu'elle comprenne totalement à qui elle avait à faire. Surtout vu le genre de job qu'elle avait l'air de vouloir lui proposer, qui impliquait qu'il utilise cette agressivité parfois incontrôlable dont il était en train de parler.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeLun 9 Fév - 13:27

Cette fois c’est sûr, j’ai abusé. Vue comment il est rouge et je ne parle pas de ses cheveux ou de ses poils de couilles. Le pauvre, c’est ma faute cette situation, il faut que je me reprenne. C’est moi l’adulte ici. Mon comportement est parfaitement ridicule ! Alice reprend toi ! Il n’y a qu’un seul loup avec le quel je fais l’amour après m’être battue sauvagement contre lui.

« Ça viendra, je peu te le jurer. »
C’est comme quand on apprend à conduire, au début on ne sait pas il faut passer la vitesse. On guette le moindre bruit du moteur, mais plus on pratique et plus cela devient instinctif. Tout se que je pourrais lui dire, ne changerait pas le fait que chez un homme-brave normal, c’est avec l’adolescence et le temps qu’il lui faut pour devenir adulte qu’il parvient a comprendre et apaiser son totem. Mais voila, il n’a pas le temps lui et j’avoue ne pas être une experte en la matière.

Est-ce possible que le refoulement magique de son loup et toute la sauvagerie de la bête, est provoqué chez lui une hyperactivité avec des pulsions violentes ? C’est probable, et même toute à fait logique. C’est une chose qui aurait beaucoup intéressé ma mère. Le loup ainsi spoiler, a tourné en cage durant des années. Puis les barrots se sont légèrement entre-ouverts et il a enfoncer la porte. Maintenant qu’il peut sortir, il ne va pas s’en priver. Il veut profiter de sa liberté le plus possible car il ne sait pas combien de temps elle va durer. C’est un animal sauvage qu’on a mis en cage qui est devenue fou. Il va falloir du temps pour l’apprivoiser.

Je me redresse et le prend dans mes bras avant de lui faire un gros bisou sur la joue. C’est trop je craque. Je sens sa détresse à travers sa voix hésitante. Un grand garçon comme lui ne devrait jamais hésiter. Je relâche mon étreinte avec un dernier baisé.

« J’ai compris se que tu m’as dit. On va travailler ça, on va canaliser ta colère. Normalement il faut des années avant d’apprivoiser l’animal, mais on va y arriver. Ne t’inquiète surtout pas. »
Je ne lui dirais pas se soir que l’enfer qu’il vit est surement due à sa famille maternelle. Il n’a pas besoin d’entendre ça ce soir. Il a eu assez d’émotions à mon sens. Je l’ai suffisamment brusqué ce soir.

« J’encaisserais ta rage si besoin. Je suis capable de supporter bien plus qu’un loup. » Je présume peut être de mes forces, mais je veux vraiment le rassurer.. En fait pas tant que ça. Je me rapproche à nouveau de lui. Oui le ring, va sûrement être salutaire pour lui. Il affrontera de gros animaux, plus gros que lui, il pourra ainsi évacuer.  Il y a d’autre façon d’évacuer…

Je me lève d’un bond, attrape ses vêtements et les lui jette à la figure. Pour ma part, je me saisie du reste des miens. Non parce que là, j’essaye de me comporter en adulte, mais vue que la nature lui a donné le loup, je ne vais pas réussir à me tenir longtemps, surtout s’il reste à poil avec ce corps. Une petite minute…il y a quelque chose qui ne colle pas.

« Bon, ça suffit ! » J’ai un sourire carnassier. C’est à croire qu’en faite il me teste sur ce plant.

« Alors, soit tu me fais l’amour sur ce canapé, soit tu t’habilles, parce que là ça commence à devenir insoutenable. Comment tu fais pour résister à ça alors que tu ne parviens pas à contrôler tes pulsions violentes ? »
C’est vrai quoi. Je suis loin d’être moche, ni même banale. Comment se fait-il que soit disant il n’arrive pas à se contrôler, mais qu’à côté de ça, il n’éprouve pas de pulsions visible alors qu’on est encore au printemps ? Oh ! Il…je…heu…oh… Pas de conclusion hâtive ! Je le laisse macérer dans son jus quelques secondes. Parce que là c’est moi qui me sens conne, alors autant partager un peut.

« Plus sérieusement, j’aimerais tellement te montrer les autres façon de se métamorphoser, mais je pense que tu as eu assez d’émotions pour ce soir. » j’enfile mon haut sur ces bonnes paroles. S’il me saute dessus là, maintenant je sais vraiment pas si j’arriverais à lui résister.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 12 Fév - 21:05

Ca viendra, ça viendra... Ouais. Peut-être. Il voulait bien le croire, mais il aurait voulu une formule magique pour que ça vienne vite, parce que le temps que ça "vienne" il pouvait faire tout un tas de conneries pour lesquelles il risquait de se retrouver derrière les barreaux. Et ça ce n'était que la conséquence de pire : il n'était certes pas un ange, mais il n'avait pas envie de devenir un meurtrier.

Il ouvrit la bouche pour parler, même si à ce stade il ne savait plus trop quoi répondre... Et sa bouche resta ouverte, mais aucun son n'en sortit. Très sincèrement, de tout ce qui aurait pu arriver maintenant, un câlin improvisé était la dernière des choses auxquelles il s'attendait. Surtout que c'était pas trop son truc, les câlins. D'ailleurs il ne se souvenait même plus de la dernière fois où il en avait fait un. Sans doute il y avait plusieurs longs mois, avec Karin, qui l'avait forcé, parce qu'il n'était jamais celui qui initiait le truc, comme on pouvait s'en douter. Il avait sans doute dû avoir le même air qu'il avait maintenant : crispé, constipé. Enfin non , ça devait être pire maintenant parce que Karin était sa frangine et donc il la connaissait mieux qu'Alice, le geste paraissait moins forcé. Et elle ne lui collait pas de bisous sur la joue, à moins d'avoir bu un coup de trop. Cette proximité le mettait trop mal à l'aise pour qu'il en remarque les effets bénéfiques - du genre apaisement théorique... ouais. Théorique. Vraiment théorique. Merde, elle était en train de parler.

Elle avait l'air d'être drôlement sûre qu'ils pouvaient réussir à gérer cette situation sans problèmes. Il aurait voulu être aussi certain. Il voulait bien croire qu'elle avait de l'expérience en la matière mais bon... Ça avait l'air quand même assez mal barré : des années, qu'elle disait ?? Fichtre... Lui, tenir tout ce temps sans faire une seule grosse connerie ? C'était difficile à imaginer.

"... Euh.. Merci. C'est sympa de ta part, surtout si on prend en considération le fait qu'on vient à peine de se rencontrer et que t'as aucune obligation envers moi..."

Ça n'était pas tout à fait vrai, mais on faisait ce qu'on pouvait : Asch n'avait pas encore le fonctionnement des communautés métamorphes bien en tête. Il oubliait un peu qu'Alice était la Combattante de la ville, et qu'elle devait gérer les individus à problème dont il faisait plus que potentiellement partie. Enfin bon... Voilà qu'il se prenait ses fringues dans la gueule. Ce qui n'était pas plus mal : lorsqu'il les aurait enfilées, il se sentirait forcément mieux. Peut-être pouvait-il provisoirement oublier le reste de ses problèmes...

... Voire même que ça serait plutôt rapide. Il avait presque fini d'enfiler le bas mais bugua complètement à la remarque de son interlocutrice, qui venait de lui mettre sous le nez quelque chose qu'il n'avait pas remarqué :  leur nudité commune l'avait mis mal à l'aise, mais ça avait été sur le principe. Il n'y avait eu aucune tension sexuelle. Quoi...? Est-ce que c'était anormal ? On n'était pas censé ressentir du désir pour toutes les filles qu'on avait le malheur de croiser quand même, si ? Même si elles étaient bien... proportionnées ? Quoi, elle s'intéressait à lui ? Était-il naïf de n'avoir rien remarqué ? Enfin ok elle avait eu des gestes bizarres mais... Sa tête allait finir par exploser. Il devait vraiment avoir l'air idiot, à la fixer sans savoir quoi répondre. Non puis c'est vrai que c'était le printemps en plus... Il avait déjà rencontré une autre métamorphe qui lui avait fait le même genre de réflexions.

Agacé il fronça les sourcils et détourna les yeux. Le ton de sa voix tremblait légèrement lorsqu'il prit la parole, signe que la moutarde n'était pas loin de lui monter au nez sans raison apparente. Il l'avait bien dit, qu'il avait les nerfs qui réagissaient vite !

"... J'en sais rien ! Peut-être que je déconne encore un peu... ça fait même pas un mois que 'ça' " - il parlait de la découverte de sa nature de métamorphe -  "m'est arrivé, mon état s'est pas forcément encore stabilisé. Puis c'est bientôt l'été..."

Il était d'accord sur une chose : il avait suffisamment testé ses "pouvoirs" pour ce soir. Ces transformations, partielles ou pas, lui fichaient vraiment la trouille et le faisaient se sentir encore plus mal à l'aise qu'Alice nue en train de se frotter à lui sans prévenir. Il passa son débardeur, puis sa chemise. Et hop. Ni vu, ni connu. En espérant que les restes de ses blessures n'allaient pas dégueulasser ses fringues : le sang, ça partait très mal à la machine à laver.

"On peut dire ça comme ça. Je suis pas super à l'aise avec... l'idée même de ces transformations. Tant qu'à faire je préférerais les espacer..."

Il se mit debout, les yeux encore rivés sur les poils qui dépassaient de la blessure presque cicatrisée sur sa main. La plupart d'entre eux était tombés lorsque la peau avait retrouvé son aspect initial, et il en avait partout. C'était vraiment chelou.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeJeu 19 Fév - 11:27

C’est pas tout à fait vrai, que j’ai aucune obligation envers toi. J’ai le devoir d’empêcher que les gens comme toi attaquent les humains. Mais effectivement rien me force à te venir en aide à ce point. Je me tais, ne voulant pas l’embrouiller plus qu’il ne l’est déjà.

« De rien loup-de-feu. » Un sourire sincère - et presque maternel ? – sur le visage. J’essaye de le rassurer. S’il a peur de lui-même comment veut-il avoir confiance ?

Oups, je crois que j’ai mis le doigt là où il fallait pas. Voila qu’il détourne la tête. Mince, j’ai gaffée.

« Doucement. C’était pas un reproche. En fait, je suis impressionnée c’est tout. » Il mentait pas quand il disait qu’il part au quart de tour sans raison. C’est bien vrai. Il a quand même l’air ravie de pouvoir se rhabiller fissa. Pour ma part je finie de me vêtir prudemment, il ne faudrait pas que je m’ouvre les plaies alors qu’elles finissent de cicatriser.

Je le laisse découvrir son corps encore quelques instants. Il est vraiment soulagé que je le laisse tranquille pour ce soir. Alors pas la peine de le forcer plus que ça. Je m’approche de la porte, ouvre le verrou et ouvre la porte sur la nuit dans le bayou. L’odeur de nos sangs mélangés à la terre m’accueille en cette douce nuit de printemps. Je me tourne vers le loup-de-feu avec un grand sourire.

« Aller, je te ramène chez toi. » On est partie pour de nombreuses entrevues dans le bayou. Je vais l'aider ce garçon. Pas toute seul ça c'est sûr, mais je vais l'aider et il ira bien. "Il faut tout un village pour éduquer un enfant."
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeVen 20 Fév - 19:17

"Loup de feu". Ah. Oui. De la part de quelqu'un d'autre, ce genre de sobriquet aurait suffi à l'agacer et à le rendre franchement peu aimable. Mais bon : il était conscient de l'aide qu'Alice lui apportait, et il n'était pas aussi ingrat qu'on aurait pu le penser au premier abord. Ce qu'elle avait fait pour lui et continuait de faire le poussait à avoir plus de tolérance envers elle qu'envers le reste du monde. La preuve : il ne lui avait pas refait le portrait et n'avait pas cherché à lui arracher la tête au moment où elle avait accidentellement glissé sur sa jambe. Malgré un agacement superficiel et une gêne désagréable, il ne fit aucun commentaire. Peut-être avait-il pincé les lèvres. Il avait encore du mal lorsqu'on l'associait à l'animal en lequel il était depuis peu capable de se transformer. Et il avait TOUJOURS eu du mal dès lorsqu'on rappelait la couleur de sa pilosité. Avec ce surnom, la femme ourse rappelait les deux en même temps et c'était un peu compliqué à assumer. Parce que Asch n'était pas très doué, lorsqu'il s'agissait d'assumer ce qu'il était.

N'est-ce pas ? La question posée au sujet de son absence de... d'attirance, passa cette fois un peu moins bien et il faillit véritablement s'énerver. Elle calma le jeu mais la vexation resta : le fait qu'elle s'avoue impressionnée était sans doute une forme de compliment, mais il avait du mal à en comprendre la nature exacte. Il n'y avait pas grand chose d'impressionnant si ça n'était pas difficile à faire pour lui, non ? C'était juste un aléa... une connerie de plus à la grande liste des choses qui déconnaient chez lui. Depuis que sa tante avait loupé la peinture magique de son papier peint et avait rendu tous les habitants de sa maison plus rouges qu'une tomate radioactive, de toute façon, il déconnait de tous les bouts.

"... Y a pas de quoi l'être je crois... Je fonctionne bizarrement depuis cet accident magique."

Tiens oui d'ailleurs si ça se trouve son absence de réaction à la saison des amours était directement liée à l'accident... Après tout, si cette connerie était capable de le fragiliser si bien qu'il chopait tous les virus qui passaient depuis, et si elle avait été capable de bloquer ses capacités de métamorphe durant plus de vingt ans... Ça n'était pas franchement si tordu que ça de croire que ça pouvait aussi piper les dés au printemps. Ah ! Voilà une théorie rassurante... Il se sentait un peu mieux rien que d'y avoir pensé. Gêné sans trop savoir pourquoi il gardait les yeux détournés et se frottait le menton.

Alice lui proposant de le ramener, il se redressa. Elle aurait pu simplement le déposer devant son bar, mais elle songeait carrément à le conduire jusque chez lui. C'était plutôt sympa de sa part (encore une fois). Il glissa les mains dans ses poches et la suivit jusqu'au seuil de la porte. L'air frais dehors lui fit du bien : la tension qu'il couvait diminua d'intensité jusqu'à presque intégralement disparaître.

"Merci... Si tu veux rester prendre une douche avant de rentrer chez toi hésite pas d'ailleurs. J'ai un clebs mais ça m'étonnerait que ça te dérange, quant au chat j'ai dû l'enfermer dans la chambre. Qu'il a sans doute totalement démolie à l'heure qu'il est d'ailleurs..."

Mais c'était ça ou dire adieu à la housse de son canapé qui s'avérait être neuve, et qu'il avait été obligé d'acheter parce que le félin s'était amusé à gratter les coussins jusqu'à faire ressortir la mousse et en joncher le sol du salon. Asch avait dû tout remettre dans les coussins manuellement. Ce chat était cinglé. Vraiment. Quant à sa proposition, elle pouvait sembler bizarre mais elle était justifiée : Asch aussi avait vraiment besoin d'une douche après une pareille séance d'exercice. Et après tout ce qu'Alice avait fait pour lui ce soir, lui éviter d'avoir à faire un trajet de plus avant de trouver un filet d'eau chaude était le minimum qu'il pouvait faire. Il fallait aussi dire qu'il ne pouvait pas faire beaucoup plus en ces circonstances. Si ce n'est lui offrir une bière ou deux. Qui ne devraient pas lui paraître très exotiques vu l'endroit où elle travaillait. Il chercha son paquet de clopes dans sa poche et en glissa une entre ses dents.
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MessageSujet: Re: C'est ton héritage   C'est ton héritage Icon_minitimeMar 24 Fév - 18:59

Tien ? Le loup-de-feu montre des signes d’apprivoisements ? Non, pour de vrais je suis très touchée par sa proposition. Je ne m’y attendais pas, ais alors vraiment pas.

«  Merci c’est très sympa de ta part, mais je préfère pas rentrer deux soirs de suites avec l’odeur d’un loup sur la peau. »
Tout ça à beau être mon rôle, Patrick reste un loup beaucoup trop territorial. On s’engueulerait encore, et je n’en ai pas envie, pas ce soir. Pas avec les souvenirs de notre dernière grande dispute. Je regarde Asch avec un grand sourire plein de connerie.

« Je garde l’idée pour une prochaine fois… »
Voila, je l’ai die ma connerie. J’espère qu’il a compris l’humour. Un clin d’œil dans sa direction pour vérifier. Direction la voiture.

« Bon je dépose où ? »
Je démarre et cap sur la ville. Je roule doucement, je n’ai pas totalement assimilé l’alcool de tout à l’heure. En voila une soirée bien remplit. De toute façon, ça fait plusieurs nuits que Nat n’a pas pris son service. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé, ou pire qu’il n’a pas fait de connerie. Qu’il n’a pas repris ses vieilles habitudes de mangeurs d’homme sur la banquise. Je m’occuperais de son cas plus tard. Du coup, oui un videur c’est pas plus mal. Ça m’évite de faire tout le boulot. Je préfère largement déléguer pour certains cas spéciaux, comme… les vampires ou les weecans. Tiens, c’est parfait pour lui ça, il a l’habitude.

« Je t’attends dans deux jours pour faire la soirée et la fermeture. A moins que tu préfères faire l’ouverture ? »
Pour moi ça ne fait aucunes différence. La journée ça me fera de la compagnie et en soirée sa obligera Patrick à s’habituer à un autre loup.
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